jeudi 31 janvier 2008
REFLEXION....
‘...Si pour un moment D ieu pouvait oublier que je suis une marionnette de chiffon et me donner en cadeau une parcelle de vie, j’en profiterais le plus possible.
Je ne dirais pas probablement pas tout ce que je pense mais sûrement je penserais à tout ce que je dis.
Je donnerais une valeur aux choses, non pas pour ce qu’elles représentent mais plutôt pour ce qu’elles signifient.
Je dormirais peu, je rêverais davantage sachant que pour chaque minutes pendant laquelle nous fermons les yeux nous perdons 60 secondes de lumière.
Je marcherais alors que les autres s’arrêtent, je me réveillerais quand les autres s’endorment... Si D ieu me faisait cadeau d’un peu de vie je m’habilleraiS simplement, je m’allongerais à plat ventre sur le sol mettant à nu non seulement mon corps mais aussi mon âme.
Aux hommes, je prouverais combien ils se trompent en pensant qu’ils cessent d’être amoureux en vieillissant sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux.
Aux enfants, je leur donnerais des ailes mais je le laisserai apprendre à voler seul.
Aux vieux, je leur apprendrais que la mort ne vient pas avec le vieillesse mais plutôt avec l’OUBLI.
J’ai tant appris de vous les hommes. J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne sans savoir que le vrai bonheur est dans la manière de l’escalader.
J’ai appris que lorsque un nouveau-né serre pour la première fois dans sa petite main le doigt de son père, il le garde attrapé pour toujours.
J’ai appris qu’un homme a seulement le droit d’en regarder un autre en bas quand il faut l’aider à se relever. Il y a tant de choses que je n’ai pas pu apprendre de vous.... ! Mais réellement peu me serviront parce que quand elles seront rangées dans cette valise malheureusement, je serai en train de mourir.
Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses. Si je savais qu’aujourd’hui c’est la dernière fois que je te vois t’endormir je te serrerais fort dans mes bras et je prierais le SEIGNEUR de pouvoir être le gardien de ton âme.
Si je savais que ce sont les dernières minutes que je te vois, je te dirais ‘ Je t’aime’ ‘ et j’ignorerais honteusement que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre opportunité de faire les choses bien ; mais si je me trompe et que ce jour –ci est le seul qui nous reste, j’aimerais te dire combien je t’aime et que je ne t’oublierai jamais. Le lendemain n’est assuré par personne, jeune ou vieux.
Aujourd’hui ce peu être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. N’attends pas davantage, agis aujourd’hui parce que demain n’arrivera eut être pas et que sûrement tu regretteras le jour où tu n’as pas pris le temps ‘ d’un sourire, d’une étreinte, d’un baiser’ et où tu a été trop occupé pour leur adresser un ultime souhait. Garde auprès de toi ceux que tu aimes, dis leur à l’oreille que tu as besoin d’eux, aime les et soigne les bien, prends le temps de leur dire ‘ Je te comprends’ ‘ Pardonnes moi s’il te plait’ ‘Merci’ et tous les autres mots d’amour que tu connais.
Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au SEIGNEUR, la force et le sagesse de les exprimer.
Demande à tes amis et êtres chers combien ils comptent pour toi... !’
lundi 28 janvier 2008
CHAPITRE 3 ...DE JEREMIE OU L'ENFANT QUI....
3°
L’époux se tait sans rien dire.
Il raccroche.
Il met sa veste et sort de son travail de pâtissier.
Dans le métro, il réalise que les paroles de sa femme sont logiques.
Voir même justes. Il se trouve enferme dans une nasse.
Il hésite à satisfaire la demande de son fils. Un doute l’habite et il se trouve partagé entre le désir d’assouvir et celui de ne rien faire. Mais s’il ne répond pas à ce caprice d’enfant, tout ce qu’il aura construit s’affalera comme château de cartes. Mettant en jeu la promesse de D ieu.
‘…Demande et tu obtiendras... !’
Il décide d’intercéder une nouvelle fois au souhait de son grand garçon avec à l’esprit qu’il se calmera.
Trois jours plus tard, Jérémie est au comble de sa joie, il trouve son paquet sur son lit avec à l’intérieur sa fameuse chemise. Il n’en croit pas ses yeux. Il referme la porte à clef pour apprécier cette offrande. Il ni a plus de doute A chem existe bien.
Il cache son bien ‘ Achemien’ sous le lit en prenant toujours soin de le couvrir.
Au déjeuner.
‘…Papa… ! Je n’ai plus aucun doute... !’
‘…Sur quoi mon fils… ?’
‘…Sur ce que vous m’avez enseigné depuis toujours… !’
‘…Expliques toi Jérémie… !’
‘…Que D ieu existe bien et qu’il nous comble de ses bienfaits... !’
‘…Tu avais des doutes auparavant... !’
‘…Hass ve challom… !Non... ! Seulement une appréhension mais là j’ai des preuves à présent… !’
‘…Des preuves… ?’
‘…Des signes… !’
‘…Tu peux me les montrer… ?’
‘…C’est dans mes rêves… !’
‘…Ah... ! Ce n’est pas du concret alors... ?’
‘…Que des rêves... !’
‘…Je souhaite qu’ils s’accomplissent..!’
‘…Oui qu’ils s’accomplissent… !Mon fils ... !’ Intervient RACHEL, la maman.
Le sujet prend fin au dessert.
Dans sa chambre Jérémie se fend en remerciements envers D ieu pour ses deux offrandes.
Mais il ne compte pas s’arrêter là. Si D ieu peut tout, pourquoi ne se substituerait t’il pas au père Noël… ? Ce personnage de légende inventé par les païens alors que A chem est réel, omniprésent et surtout à l’écoute de tout un chacun, à n’importe quel moment de la journée, à toute heure.
Cette fois ci, il compte profiter de l’occasion qui lui est offerte. Il va demander un vélo tout terrain afin de soulager son papa de cette lourde tache d’accompagnement en métro.
Il pourra ainsi se rendre à sa yechiva par ses propres moyens, comme un grand garçon.
Après sa douche du soir et ses prières, il s’enferme dans sa chambre. Il vérifie l’encre de son stylo afin de ne pas être pris de court et surtout interrompre le dialogue avec son créateur.
Il commence à écrire…
‘…A chem, je se sais comment te remercier des bienfaits que tu m’envoies.
Je n’en espérais pas tant. Sans paraître gourmand, je voudrais que...!’
Et là il s’arrête.
‘..Et si je lui demandais verbalement ma demande sans passer par l’écrit.
Ce serait plus poli et plus direct. D ieu m’entendra… !’
Il cache cependant ce début d’écriture sous le matelas près des autres deux plis.
Il le reprendra si nécessaire, si les mots venaient à lui manquer.
‘..Achem… ! Je te prie de m’excuser si je m’adresse à toi directement et oralement sans passer par les lettres. Je ne veux pas paraître exigeant à tes yeux.
Je te demande pardon d’avance. Peux-tu m’offrir quelque chose qui ressemble à deux roues avec un guidon et deux pédales, tout terrain afin d’épargner à mon papa la lourde tache d’accompagnement matinal à mon école. C’est une mitsvat que je te demande et pas autre chose…. ! Merci Achem… ! Que D ieu te bénisse, surtout ton nom.... !’
Il ferme les yeux pour mieux se concentrer sur sa requête.
Il s’endort, satisfait.
A suivre…
dimanche 27 janvier 2008
AU THEATRE CE SOIR...JEREMIE OU....
Paris le 14/01/2006.
RACHEL ATLAN………. La maman..
JEREMIE ATLAN……….Le fils. 6 ans.
LILAINE ASSOUS………Une amie de lycée. 8 ans.
LUCIEN SHASS………….Son instituteur.
ANDRE HATTAB…………Le Directeur de
GILBERT GANOUNA……Le médecin de famille.
BERNARD AZOULAY……L’autre ami de classe de Jérémie. 7 ans.
‘….Demande et tu obtiendras…. !’
Jérémie Atlan est un jeune garçon de 6 ans.
Intelligent mais naïf.
Il est fils unique.
Ses parents juifs tunisiens, traditionalistes, très versés dans les saintes écritures, lui ont enseigné et inculqué que sans la présence de D ieu rien ne peut être accompli.
Il a retenu cette recommandation depuis son berceau.
‘…Demande et D ieu y pourvoira… !’
Un vœu pieux sans trop grande résonance chez ceux qui prient peu et demandent beaucoup. Sans être récompensé . D’où leur scepticisme et le doute d’un grand nombre qui ignorent cependant les bienfaits du Seigneur , même minimes. Mais justifient une quelconque récompense reçue par le fait du hasard.
Jérémie s’imprègne donc de cette expression au point qu’un soir, alors qu’il est allongé sur son lit, il décide de mettre à exécution cette maxime.
Il écrit sur une feuille quadrillée vierge ceci…
‘…Achem… ! Mes parents disent souvent que tu accomplis des miracles… ! Ils y croit fermement et je ne peux mettre en doute leur parole… ! Moi aussi… ! Depuis un certain temps, je rêve d’avoir un présent de ta part.. ! Je ne peux rien leur demander au vu de leur situation modeste et je ne peux aussi te contraindre à m’offrir un présent de mon choix. Je te laisse libre de choisir , A chem sans te forcer ce que tu juges convenable pour moi… ! Merci… !’
Il plie sa feuille en quatre et la met sous son matelas près de son livre de psaumes.
Satisfait par sa requête, il s’endort paisiblement…
Le lendemain matin, comme à son habitude, son papa DAVID l’accompagne à pieds à sa yeshiva.
Sa maman RACHEL restée à la maison, vaque à son ménage.
Elle rentre dans la chambre de son fils pour aérer et changer les draps. Elle retourne le matelas et là, elle tombe par hasard sur ce papier plié en quatre. Elle lit.
Elle est surprise par le contenu. Elle retient ces quelques mots.
A midi, David, son époux rentre de son travail pour déjeuner.
-‘….Tiens…. ! Lis… !’
Elle lui tend la feuille de papier. Il en prend connaissance.
‘…S’il commence à croire que le père Noël est D ieu, nous ne sortirons pas de l’auberge…. !’
‘…Nous lui tenons tellement ce langage qu’il a fini par se convaincre qu’A chem offre tout… ! Il suffit de le lui demander pour obtenir… ! Que vas-tu faire…. ?’
‘…Doutes tu qu’il ne puisse pas tout faire…. ?’
‘…Pas du tout… ! Je pense seulement que si son souhait n’est pas accompli, il va douter et il en déduira que nous lui mentons… !’
‘…Réfléchir à cette situation imprévue…. ! Je vais lui acheter une babiole … !’
‘…Que tu mettras sous la cheminée que nous n’avons pas… ?’
‘…Dans sa chambre… ! En espérant que son caprice sera le dernier… !’
A suivre..
2°
Quelques jours plus tard, Jérémie rentre après les cours dans sa chambre. Et là il tombe sur une boite toute neuve posée sur sa commode.
Il l’ouvre avec précaution et découvre une belle paire de basket.
Il est ahuri par ce divin cadeau. Il l’essaye. Elle est à sa mesure.
‘…En plus mon D ieu, tu connais ma pointure… !’
Il se fend en remerciements..
Il referme l’offrande et prend soin de cacher son bien de D ieu sous son lit, derrière un carton, à l’abri du regard de sa maman au cas où…
Il en conclut que D ieu donne lorsqu’on lui en fait la demande.
Au petit déjeuner, il ne souffle mot à ses parents.
L’enfant s’est bien gardé de dévoiler ce qu’il a reçu la veille.
Ce sera son secret entre A chem et lui.
Puis réfléchissant en cours de chemin, il reconnaît que le fait de dissimuler de telles choses vis à vis de ses parents serait mal vu par A chem. Comment réagiront t’ils s’ils apprenaient que A chem lui a offert un cadeau… ? Il décide de leur en parler le soir.
Il ne veut pas paraître menteur surtout car supposons que sa maman tombe sur cette paire de chaussures, que va t’il avancer comme motif… ?
Mais sa conviction est faite D ieu existe bien et pourvoit si on demande.
Il est satisfait par cela, ses parents ne mentent pas sur ce point.
Le soir, chez lui, il rentre dans sa chambre et fait ses prières reportant à demain ce qu’il avait l’intention de dévoiler. Il jette un coup d’œil par dessous son lit avant de s’endormir afin de s’assurer que son présent est toujours là et qu’il n’a pas rêvé.
Une semaine se passe et les parents pris d’un doute les jours précédents sont rassurés ; leur fils s’est contenté d’un cadeau providentiel.
Tout semble rentrer dans l’ordre. Hélas, ils se trompent.
Deux semaines s’écoulent et Jérémie réécrit à la lumière de sa lampe de chevet une autre missive….
‘…A chem, sans vouloir abuser de ta grande générosité, te serait t’il possible de m’offrir…. !’
Là, son stylo ne marque plus. Il pense que D ieu trouve sa nouvelle demande abusive.
Il constate que l’encre de son bic stylo est épuisée.
Fort de ce constat, il reprend un autre bic pour continuer sa missive . Il est convaincu que ce n’est pas A chem qui l’a freiné dans sa démarche.
La pointe de son nouveau stylo repart et voilà notre jeune garçon satisfait.
Il continue…
‘…Une belle chemise… ! C’est bientôt la fête des garçons… ! Je ne te donne pas mes mensurations, tu les connais déjà… ! Toda raba.. !’
Il s’empresse de la mettre sous son matelas à côté de la première missive. Il s’endort.
Même scénario que les trois semaines auparavant.
Sa maman découvre le nouveau pli. Elle respire profondément sur le coup de la nouvelle découverte. Prise de panique, elle téléphone à son mari…
‘…David… ? Il demande une chemise, cette fois ci à Achem… ?’
‘…Calme toi…. ! Calme toi… ! Je trouverai une solution à ce problème… !’
‘…Bientôt si cela continue, il va demander une voiture et que sais-je encore.. ?’
‘…Il n’est pas en age de conduire enfin… ! Donc pour la voiture, on verra plus tard.. !
‘…Il va trouver autre chose… ! Ca va tourner au cauchemar, cette histoire… !’
‘…Tu exagères comme d’habitude, tu dramatises tout. Il connaît nos limites… !’
‘…Mais enfin, il écrit à D ieu pas à nous… ! A chem ne connaît pas les limites, imagine un instant qu’il ne pourvoit plus à ses souhaits, qu’allons nous lui rétorquer, s’il nous pose la question…. ?’
‘…On verra, on va réfléchir à la question… !’
‘…En attendant tu fais quoi… ?’
‘…Assouvir sa demande… !’
‘…Je divague… !’
‘… Il faut lui en parler en lui présentant la chose avec des paraboles… !’
‘…Des paraboles… ? A son age… ? Il ne comprendra rien, et si tu lui avoues que c’est toi qui lui offre ses caprices, nous passerions pour des menteurs et il en fera un chagrin, tu veux le rendre fou mon FIIIIIIILS…. ?’
‘…D ieu m’inspirera… !’
‘…Toi tu t’inspires et notre fils respire tout le bien de D ieu… !’
A suivre…
samedi 12 janvier 2008
AU THEATRE CE SOIR....L ELEVATEUR.

AU THEATRE CE SOIR....
Paris le 10/01/2008.
SKETCH....
Ma chère Michka, merci pour cet élévateur.
Prendre de la hauteur et surtout respirer l’air frais quoi de plus normal.
Je préfère regarder les belles étoiles et la star que tu es plutôt que de racler avec mes yeux les bas fonds de ce bas insipide qui parfois me donne la nausée.
A Force de lire les ghassra, j’ai la ménaupose qui me donne des soucis.
Départ.
Décor.
Je suis dans la rue sur un élevateur.
Michka m’aide à me faire monter.
‘...Vas y MichkouUUUU tourne la manivelle, encore un peu ... ! Vas y un autre tour et je serai le roi du Monde.... ! Ok....KKKK...STOPPPPP...Je suis à la bonne hauteur... !’
‘...Tu es sur que tu es à la bonne hauteUUUUUUr... ?’
‘...OuiIIIIIIIIIIII... ! C’est bon... ! STOPPPPPPPPPPPPPPPPP.... ! Je te dis.... ! Je rivalise avec l’Everest, c’est bon, je dois enfiler ma doudoune, il gèle ici... ! Merci, attends moi, je ne vais pas être long, juste pour voir mes amis... !’
‘...Tiens Tiens, mais que vois-je, je rêve ma parole MICHKAAAA.... ! Je vois NAO.... ! DANS SON MACHACHAUSSETTES .... ! Toujours la même taille, plutôt plus courte qu’avant, je crois que la perspective la rétrécie, attends je la fais grossir avec mes jumelles à foyer triple....MICHKAAAAAA...... ! Je l’ai tellement grossie qu’elle ressemble à QUATRE ROUES DE SECOURS LES UNES SUR LES AUTRES.... ! ...NAOOOOOOOOOOOOOOOOOOO...... ! MA CHERIE.... !Allez reprends toi.... ! AU REGIME SEC..... ! Fais comme moi, KELLOGS le matin....KELLOGS A MIDI....KEEEEEEE...LOGS....LE SOIR.....PENDANT UN AN ET TU AURAS UNE TAILLE FINE..... ! MICHKAAAAAAAAAAAAAA....Tu ne vas pas me croire, attends, je redouble foyer.....MICHKAAAAAAAAAA...SUR LA VIE DE TOUS LES MOINEAUX QUE JE NE MENS PAS.....Je vois .... ! JE VOIS......LE WEB......OUI LE WEB.....Casquette ADRA FONDATION.... ! Y a un billard sur le green.... ! Il joue AUX QUILLES AVEC DES BOULES DE BILLARD ET AU GOLF.... EN MÊME TEMPS....DEUX JEUX EN UN....! AHAHAHAHAHA..... ! Attends, il se concentre, il frappe sa boule ...TOUT DROIT DANS LE TROU....SA BOULLE SORT....IL COURT DERRIERRE.... !MICHKAAAAAA....... ! SA BOULE.....EST ARRIVEE DEVANT UN TROU DE GOLF.... ! CHUUUUT...... ! OALLALALALA....QUELLE HABILITE..... ! IL SE CONCENTRE....ELLE EST A DEUX CENTIMETRES DU TROU...DE BALLE LA BALLE...PARDON LA BOULE....Je perds la BOULE...MICHKAAAAAA.....IL A RATE LE TROU....PAS POSSIBLE....WEBBBBB...OHEEEEE...WEBBBB.....BRAVO....POUR CE COUP RATE DE MAITRE..... ! ....MICHHHHH......MIMICHHHH......J’ai viré à 35 ° SOLSTICE....MORDICUS FILMUS....TAWWWWWFIQQQQ....TAWFIQ....YE OTROCH.......Tu ne me vois pas ou alors tu fais semblant de ne pas me voir....AHHHHH...TU ES OCCUPE BEL TRIMET..... ! TAWFIQ....Celle à ta droite, que tu cast, elle s’appelle COMMENT.... ??????....HEIN.......HEINNNNN..... ! Tu ne veux pas me dire....YE Cachottier.....QUE TU ES.... ! ....JE PIVOTE MICHKAAAAA....JE SUIS EN EREZT......YA BRAHAM ...... SUR LA VIE DES FLEURS QUE SA FEMME CULTIVE ALORS QUE LUI SE REPOSE.....BRAHAMMMMM.... ! LES NICHONS.....COMMENT TU LES ARROSES.....JE PARLE DE CEUX QUE TU NOUS AS GRATIFIE POUR LE JOUR DE L’AN... ! JE NE PARLE PAS DES FESSES QUI RESSEMBLENT A DEUX BEAUX MELONS SUCRESSS....J AIIIIIIME..... ! Rose ma belle rose, je ne te vois pas, tu es aux dattes... !!!! MEYER........TU CROIS QUE JE NE T AI PAS VU PASSER SOUS MOI AVEC LE COUFFIN.... ? Toujours au marche de Belleville.... ? CAAAAAMUSSSSS...... !
LÂÂJIJ...... ! AMIT HAJJE EL LEYMET EHDOU ( As-tu fais qq chose de bien ces derniers temps... ?’( Camus est président de AMIT (Association Mondiale des Israélites de Tunisie, une de plus qui ne rapporte rien comme fric.) AMIT PAR LA ....AMIT PAR CI.....YAMIT (je deviens aveugle) par ce froid qui me brouille les yeux... !’ JE VOIS TATA ICHTIR....APRES NEAPOLIS LA TATA SE LANCE DANS LA CUISINE TUNE.....HISTIRRRRRRRR.....LA GANAWIYA ragout de gombo bien épicè)..ELLE PERD SES EAUX....QADA TENCHEF ( elle va bruler)...VERSE LUI DE L EAU.....SINON NARMIIII....( j'accouche) MICHKA...... ! JE GÈLE FAIS MOI DESCENDRE.... !......Deux minutes et rien.... !.....MICHKAAAAAAA....JE SUIS FRIGORIFIE....TU VEUX MA MORT EN GLACE OU QUOI... ????
Breitou jette un œil en bas....’...ELLE EST PARTIE....... ! ATTENDS.... !
Je compose le numéro de Michka....
‘...ALLOOOOOO.... !’
‘...Oui.... !’
‘...Pardon Madame, je me suis trompé de numéro... !’
‘...Mais non tu ne t’ai pas trompé de numéro.... !’
‘...Pas possible, ta voix a mué... !’
‘...C’est parce que je suis en haut... !’
‘...Ou en hauUUUUt... ?’
‘...Attends, rappelle bêta.... !’
‘...Bêta ou BATA.... !’
.............................................
‘..Il ne faut pas m’appeler lorsque je suis en haut.... !’ Michka.
‘...Michka bien que je meurs de froid ici, peux tu me dire comment j’aurai pu savoir que tu es en haut.... ! Pour le moment c’est moi qui suis en haut... !’
‘...Tu devrais le savoir, en bas, je t’entends mieux... !’
‘...Bien dans ce cas à lorsque tu es en haut je ne t’appelle pas, sauf si tu es en bas et quand tu es en bas, je ra pelle... !’
‘...Voilà, enfin, tu as tout compris.... !’
‘...Donc tu es partie et tu m’as laissé en haut sous la neige.... !’
‘...Ecoute c’est ton idée L’ELEVATEUR.... !’
‘....Ah bon, tu le dessines et tu veux que je le laisse sans rien dire... !’
‘...Oui... !’
‘...Y A MEME PAS UNE AMPOULE, UN NEON... ! A REMPLACER DANS UN
REVER BEBERT.... ! DANS LA RUE.... ! ZUT A TOI... !’
NB. Monsieur SAREL, vous aussi je vous ai vu mais vous peignez.
-Henri, tu faisais ta hamida, je ne voulais pas te déranger.
dimanche 6 janvier 2008
AU THEATRE CE SOIR....LA FAMILLE TUPPERWARE.
COMMENTAIRES DE ICHTIR.
Tu ne connais pas la dernière? non, figure toi que le cousin Sidney est à los Angeles pour voir sa fille, il est avec Annette sa femme et notre cousine. Le problème qui se pose c'est que Sidney qui aime beaucoup la famille et les différents plats que Simone(la maman de Michka) ma belle soeur prépare, ne sait comment faire pour récupérer toutes les choses qu'il a ratées pendant son séjour. Gâteaux, Mloukhia, Zlabia, poupées de sucre de Rass El Am de Nabeul, bkaîla, nikitouche, mhamas.
Il a juste été invité là bas chez la soeur de Paul Guez, c'est rien, car à Paris il va chez la cousine Désirée goûter toutes les bonnes choses qu'elle ramène de Tunisie, chez Simone, il aime beaucoup lui rendre visite, c'est très gentil à lui et les amis et la famille. Michkine, c'est vraiment un devoir qui lui incombe, c'est le goûteur!!!
Alors avec la famille réunie, on se demande si on peut faire une réunion tupperware, ramasser ce que chacun aurait pu lui faire goûter et les congeler pour les lui servir à son retour? qu'en penses-tu...? Car c'est un problème, non c'est un homme il n'est pas enceinte, mais on ne sait jamais si ça le rend malade , une crise de foie anticipée....
5 janvier 2008 08:09
Ma chère Ichtir, belle tante de mon ami..... Voilà, tes DESIR....Sont comme des bonbons qu’on offre à un gamin, que je suis. Je suis né bébé et je vieillis bébé.
La vieillesse me fait peur donc je l’ausculte et l’occulte.
Désiré j’adore être bercé. Merci.
Ma chère Ichtir, je t’informe déjà que maman, fait ce qu’on appelle aussi des réserves de ragoûts qu’elle met dans des ces fameux TUPPERWARE. Emet. Qu’elle met dans ses étagères du congélateur. Maman cuisine pour toute la semaine car elle se dit ‘...Aâlle mi oueti...OU ICHTI !’ C'est-à-dire au cas, ou un imprévu arrive, sous entendu, un invité improbable qui a envie.
Je vais donc y mettre mes tripes qui ne sont pas congelés.
Déjà pour me retrouver dans toute ta belle famille, il m’a fallu trois jours pour essayer de décortiquer cet imbroglio.
Présente...
Sydney de Melbourne.
Annette la femme de Sydney de Melbourne.
Michka miss LA GRANDE BLEUE.
Tata Ichtir la tante de Michka.
Simone la maman de Michka et belle sœur de Ichtir.
Danielle la belle sœur de Ichtir.
Monsieur Jaquemin le mari de Michka.
Dans
Un coup de fil...
‘...AlloOOO tata .... ?’
Grésillements...
Kcrchcchchchchchchch....
‘...Tata QUIIIII.... ?’
‘...ICHTIR.... !’
‘...Voilà, c’est mieux, Sydney ye ouldi, tu m’appelles d’oùùùùù.... ?’
‘...De la cité des Anges.... !’
‘...Ah tu as fais pousser des ailes alors.... ?’
‘...Aux mollets, tantine... !’ ...Je rentre demain soir avec ma famille, alors tu sais ce que j’aime le plusSS..... ?’
‘...Bien sur mon fils, arrive vite, ils t’attendent bien frais et dispos, tout ce que tu aimes est dans la banquise aligné comme des soldats de plomb.... !’
‘..Krrkrkrkrkrcchchch... !’
‘...Du plomb..... ? Pourquoi du plomb.... ?’
‘...Des soldats de plomb je te dis...’
‘...Pourquoi les soldats, Paris est sous le couvre feu... ?’
‘...Krchcchchchchchchchch... !’
‘....Non les ILS t’attendent bien frais et dispos comme des SOLDATS DE PLOMB... !’
Sydney envers sa femme...
‘....Annette, il y a des l’armée à Paris... !’
‘...Passe la moi, je vais essayer d’en savoir plus... !’
‘...TANTINE..... ? Qu’est ce qui se passe à Paris.... ?’
‘...Mes Ils sont comme des soldats de plomb dans la banquise... !’
‘...Ah ok, j’ai compris... !’
‘...Elle dit que les soldats de plomb sont dans la banquise mais pas à Paris... !’
‘...Ouf, je me suis senti mal... ! MERCI TANTINE A DEMAIN.... !’
Il raccroche.
Le lendemain vers les 18 heures, Sydney de Melbourne, parce qu’il est éleveur de kangourous en Australie, débarque avec sa femme Arlette et ses trois enfants.
Tata Ichtir, leur a fait une surprise. Elle est là cachée derrière une grosse colonne avec un présent dans les bras, comme Aznavour. Elle les voit sortir et va vers eux à leur insu...
‘...COUCOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU....?’ Et elle lui fait un croc en jambe, un geste de bienvenu, mche it lebekh, (il s’étale) qui l’envoie sur sa valise roulante, Sydney fait du surf...Sous le regard ahuri des touristes...
‘...TATAAAAAAAAAAAAAA.... ! Quelle drôle de surprise...!’
Embrassades générales.
Direction Versailles chez Tata Ichtir.
‘....Tata, qu’est que tu portes dans tes mains... ?’
‘...Un petite boite sotie de la banquise mais tu ne l’ouvriras que chez moi, où tout le monde t’attend... ! On fait une partie surprise TUPPERWAR, rien que pour toi... !’
‘...Mais dis moi ce qu’il a dedans, dans la petite banquise, j’en ai l’eau à la bouche... !’
‘...Enfin, Sydney, ne fais pas le gamin, soit patient et ne te montre pas impatient... !’
Enfin, ils arrivent.
Toute la famille fait une ovation au directeur générale des kangourous.
‘...Ah le voilà notre Sydney, l’homme aux poches d’Australie... !’ Michka.
‘...Quand même, tu aurais pu trouver autre chose... ! Jacquemin.
‘...Je parlais de ses poches aux yeux... !’
‘...Vous avez sûrement dormi peu n’est ce pas... ?’ Danielle.
‘...Oui, le temps de la traversée dans les airs fut pénible.. !’
‘...Pas aussi dure que celle d’une traversée dans le désert... ! Sur dos de chameau... !’ Simone.
‘...Là mes enfants nous allons goûter aux joie de la banquise, je vous ai préparé des petits rectangles genre igloo –esquimaux faits maison de mets dont vous vous en souviendrez, toute votre vie... ! Allons ne perdons pas de temps, Sydney, toi tu t’assois prés de Annette, Michka près de ton mari, Simone ijja bahdeya( près de moi) Danielle pas de chichi assis toi sur le banc..ise... ! Ahahah.... ! Je plaisante... !’
‘...Toujours ce froid entre nous... !’
‘...Je rigole, enfin, allez viens près de moi, tu seras au chaud... !’
Elle rentre dans la cuisine et sort avec un GORBA...(Une vessie).
‘...Devinez quoi ???? ‘
‘...On attend ta merveille... !’ Jacquemin.
‘...GORBA NIKI TOUCHE...VOUS POUVEZ TOUCHER SANS....NI.... !’(Vessie de ragoût de haricots) Congelée... ! Goûtez moi cela... !’
Elle attend un peu ouvre le bouchon et voilà que des petits grêlons en forme de pépites de pâte coulent sur les plats...
‘...Pas plus de 8 chacun parce qu’il y a la suite après..
‘...Comme c’est bon tata... !’ Lance Sydney en fin connaisseur alors que les autres convives ont du mal à ‘fourchetter’ les pépites en glaçons.
Michka ‘...Ca au moins c’est du solide bien frais... !’
Jacquemin....’...Du béton congelé, oui... ! Je sens déjà comme des billes qui s’entrechoquent dans mon ventre... !’
‘...C’est bizarre, c’est la première fois que je goûte à ce met sans pareil, t n’as pas une miche de pain, j’ai une envie mortelle de lécher le plat... !’ Danielle.
Un petit nikitouche en forme de glaçon glisse à terre. Et voilà toute la famille à quatre pas à chercher la pépite jaunâtre.... !
‘...JE L’AI....FIN DE LA PARTIE DE HOCKEY SUR GLACE... !’
La NIKI TOUCHE servie, Tata sort avec une lanterne après la vessie de glace.
‘...C’est juste pour vous éclairez, et j’apporte le second plat.... !’
Elle revient avec dans les bras, un grand plateau sur lequel repose...
‘...OREILLER DE MLOUKIYA....DES COTES ARMORICAINES...’Fondu à la glace norvégienne.... !’
Elle ouvre le tabou( bouchon) Et là rien ne coule...
Elle remue et enfin un filet verdâtre apparaît et coule lentement.
‘...Prenez votre mal en patience, dix minutes pour une petite coulée mais ca vaut le coup d’être patient... !’
Dix minutes pour deux centimètres de neige noire aussi dure que le béton.
‘...Un fleuve bien tranquille....Qui coule en prenant son temps...’ Jacquemin.
‘...Comme la vie... !’ Michka.
‘...Drôle d’oreiller... !’ Lui.
Danielle....’...Chtit( j’ai envie) un croûton de pain pour faire passer cette belle fondue ankylosée... !’
‘...T’es pas enceinte au moins... !’ Simone.
‘...A 63 ans, je ne vois comment je pourrais l’être... !’
La Mloukhiye( le fameux plat noire) est passée dans les estomacs avec beaucoup de peine.
On passe aux gateaux....
Ichtir sort avec deux TUPPERWAR..Et annonce...
‘...COULIS DE FARINE EN SERPENTINS CUIT A LA MODE ISLANDAISE... !’
Des manicots gélifies tout simplement...
‘...Ce coulis va me donner des torticolis... !’ Jacquemin.
‘...Koul et ensuite dis nous ce que tu en penses... !’ Ichtir.
‘...Ah quel régal, j’en redemande, oui, j’en redemande... ! Puis-je mettre dessus de la poudre vanillée... ? Pour relever la texture... !’ Sydney.
‘...Passez lui le sucre en Glace... !’ Simone.
Ichtir annonce...
‘...PETITS OVAUX FOURRES AUX DATTES ET A LA PATTE D’AMANDE... !’
Makrouds dans notre langue barbare.
‘...Tu nous prends pour des OISEAUX ICHTIR...’ Jacquemin.
Arrive enfin ...
‘...COLLIMACONS LIES A LA MODE BRETOU...
‘...Dans toutes les sauces, celui là... !’ Jacquemin.
‘...Michka, n’oublies pas qu’il était maçon avec d’être en colis... !’
Sydney se lèche les babines. Des morceaux de Colli...Gelés pendent à sa moustache.
Zlebia.
‘...Tu as des stalagmites, mon cher Sydney... ! ‘Simone.
‘...Mmmememe.... ! Même si je les avait au bout du nez, je les mangerai, c’est du pur art culinaire... !’
‘...Ce n’est pas un hasard... !’ Jacquemin.
Arrive le champagne.
‘...CHAMPAGNE DE AIN BOUFARTASS.... !’
‘...Enfin quelque chose de chaud... ! Bien de chez nous... !’ Michka.
‘...Ça m’a tout l’air surtout qu’au vu de la bouteille, elle nous laisse espérer une chaude coulée de larve bien froide...!’ Jacquemin.
‘...J’aurai tant aimé tremper un biscuit.... ! Avec...’ !’ Danielle.
‘...Tu peux toujours le bercer dans tes illusions... !’ Ichtir.
Enfin tous les TUPPERWARES sont passes et tout le monde s’est régalé par ces mets d’une froideur à vous casser les dents et par une température extérieure de -10.
Arrive la surprise.
‘...Sydney, nous voilà enfin arrivés à ton cadeau de bienvenu... !’
‘...Tiens.... !’
Sydney ouvre délicatement le tupperware et là il voit..
‘...SABOTS DE KANGOUROU EN FORME DE BOUCLES D OREILLES... !’
Lui dans une envolée lyrique...
‘...JE PEUX LES SAUPOUDRER AVEC UN PEU DE ANNETTE.... !’
‘....Quel humour... !’ Annette sa femme.
‘...Ecoutez Breitou, avec vos salades vous perturbez l’équilibre de notre famille.
Vos histoires à la sauce goulettoise vous les mettez au....FRAIZER.... !’ Jacquemin.
‘...Je me sens tout glacé... ! Comme du papier...Monsieur... !’
NB.Pour la famille ZARBOUYI( les rats).. ! Ce sera un autre sketch... !
RECIT....MONSIEUR ALPHONSE TIBI
'...Joue violon la tristesse...!!!!
Le récit que je vous narre est en partie vrai.
Je l'ai entendu hier lors d'un diner chez ma sœur.
J'ai eu mal au cœur à mesure que ce monsieur me le narrait.
Je suis né à Tunis, rue de Bordeaux. Ancien Directeur de la SMC (Ste Marseillaise de Crédit).
J’ai 64 ans aujourd’hui, à la retraite. A Paris. Célibataire. Je vis dans un bel appartement du coté du 17 ième. Oui, célibataire alors que j’aurai pu me marier, il y 40 ans avec Chantal, une très jolie fille de 18 ans...Ma secrétaire.
Je suis l’aîné d’une famille qui compte 6 frères, 2 filles et 4 garçons.
A l’époque ma sœur Tilda avait 25 ans, pas mariée. Aujourd’hui encore, elle ne s’est pas mariée d’ailleurs nous sommes tous célibataires, des esseulés, qui vivons chacun pour soi... !
A l‘époque, ll ne fallait pas que je me marie avant que ma sœur Tilda ne se marie, s’était comme cela dans notre famille. La coutume.
Ils sont venus des prétendants pour elle, mais papa a pensé que la dot était trop lourde alors que mon pauvre papa z’al, était patron de son Usine de Métallurgie à Mégrine. Et puis maman trouvait que ses jeunes filles ne répondaient pas aux critères de la famille.
Elles n’étaient pas à leur goût. Alors, nous avons attendu que le bon goût arrive.
Il n’est jamais venu et nous avons depuis, mes frères et moi, un goût amère dans la bouche qui dure depuis ce temps là... ! Dans ma solitude, je pense à cette phrase de ma grand-mère Frtina paternelle qui nous disait’...Bech teqlou ouled’qom fi krouch’qom... !’ (Vous allez bouffer vos enfants dans vos ventres... !’) Que nous ne connaitrons jamais le bonheur et la joie du mariage ni celui de procréer. Une allusion prémonitoire qui fait de nous aujourd’hui, des êtres sans joie malgré notre fortune. ‘’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ .....Maman est bien morte depuis et nous nous sommes dis qu’il fallait briser cette coutume mais hélas, nous n’avions pas eu le courage, ni la force de le faire parce que nous avions les paroles de notre maman qui nous ordonnait, sur son lit de mort,...Tilda lejjem tyaréch qbol men’qom... !’(Il faut que votre sœur se mari avant vous.. !’) Une phrase dans nos oreilles qui revenaient sans cesse comme un boomerang.
Comme un boomerang.
( Il essuie ses larmes.)
Une promesse c’est comme un contrat, dans notre famille.
On respectait les contrats, alors nous l’avons respecté du début jusqu’à la fin. cE contrat qui faisait de nous des hommes et des femmes, nous les TIBI, des solitaires malheureux.
Tristes à mourir.
Pas un cri d’enfant chez moi, pas une couche à changer, rien pas même un chat ou chien de compagnie parce que maman disait que les animaux étaient porteurs de maladie.
Oui, nous sommes malades aujourd’hui mais pas des animaux mais de cette bêtise de nos parents qui nous ont verrouillés le bonheur... La joie de tenir dans nos bras les enfants que nous n’avons pas...! A cause de Tilda qui est aujourd’hui très malade... !’
On ne va même pas dans les fêtes, nous n’avons ni cousins, ni proches.
Célibataires endurcis mais en plus sans aucune attache. Hélas.
vendredi 4 janvier 2008
SKETCH....R.M.I
R.M.I.
Renseignement sans Mauvaise Intention.
'Allô ...! Tata...?’.
‘Qui c’est ..?.....Bébert ....!’
‘Oui tata ... !C’est moi !’
‘Comment vas-tu ... Yà ouldi ......!’(Mon fils)
‘Bien tata ....Et toi...!’
.’Euf....Qif chàd babAAAa...Elli tah mei qoim!’ (Comme la chance de mon père qui est tombèe sans se relever... !)
‘Qu’est- ce qu’il t’arrive ......?’
‘On m’a coupé le R.M.I...’
‘Tant que c’est çà ...c’est pas grave, ils auraient pu te couper l’eau ou le gaz, cela aurait plus grave.
‘Tu te rends compte aprés 18 ans ......! Cà me fait de la peine’.
‘Il fallait bien que cela arrive un jour ...Avec le trou de
‘Yakhir .....C’est de ma faute si
‘ Tu soupçonnes quelqu’un... ?’
‘Qu’est ce je sais moi......j’ai tellement de jaloux et d’ennemis....!’ Qui sait d’après toi...?’
‘...Peut être le mari de ...!’
‘Mais il n’est pas au courant de ton R.M.I ‘
‘Si c’est pas lui ce doit être la femme de...’
‘ Mais elle est morte depuis longtemps … !’
‘Ah ..! Ouais..... Elle ne me l’a pas dit....!’
’Mais si elle est morte, elle ne pouvait pas te le dire, tata.. ; !’
‘Mèchquinà ...Je l’accuse pour rien ....C’est alors le fils......’
(La pauvre)
‘Mais il est parti en Israël depuis 15 ans ........’
‘Ouallia ...echbini.... je ne suis au courant de rien....’
(Pauvre de moi ......comment se fait il que.....)
‘Alors finalement ....c’est qui..... ?.’
‘Je pense à ...J’ai eu un problème avec son père, il y a longtemps à
‘Mais c’est de l’histoire ancienne ...Il ne peut pas te tenir rancune à ce point ...Et puis aujourd’hui ....Il est très religieux .....loubAAA....’
‘Eye ....ijjini ....Ménèm héddoù ..... ! Elli khéffou mè rabbi..... .’
‘(Oui….assez de ceux là…..ces religieux… ! ’)
‘Ma tante ... ! Tu divagues ...c’est pas bien de parler d’eux comme ça ‘
‘ Ah ...... ! Tu le défends ... ? Qendil chidi marhéz ...iddaoui kèn yàl barrani ‘.
“...... ..La veilleuse de Sidi Mahrez (saint) qui ne guérit que les étrangers
‘Bon...! Qu’est ce que tu vas faire maintenant.... ?’
‘Je vais aller squatter l’assistante sociale .....Yérrââ kbar...Ensuite je vais aller voir les juifs....Bélyafià ...ensuite je vais écrire au maire et je vais prendre rendez vous avec la députée...Yeqseff chbibetà.....avec le français que j’ai.....” “......................................................................Quelle soit une tombe................................ sans espoir.................................que son âge soit raccourci......)
‘Qu’est ce que tu vas leur dire ?”
‘Tèwa nébqilèm ...Je n’ai pas teint mes cheveux exprès ...Je vais aller les voir avec mes cheveux blancs ...Une veuve sans mari ...Tu ne crois pas qu’ils auront pitié de moi .....Hein....à 80 ans .....’
(Je vais aller leur pleurer .....)
‘Mais tatà ......avant de te couper le R.M.I ....Ils ont dû faire une enquête...Non .. ?’
‘Une enquête .......el hahjani alliem......Va voir qui prend le R.M.I ....Ma copine Marcelle .....Elle a trois ballass à Neuilly ....où qellà dèb mélfouk èlloutà ......Téch’âaâl kif èl far mtà sidi bouchaid ...Kôl yom tèmchi ........tèt’ khllà fi juan ...Yà méjèlli.....
( ...............................que je m’endeuille pour eux.........
............................................................immeubles...............elle est toute remplie de bijoux de haut en bas ........elle brille comme le phare de Sidi –Bou- Said................chaque année elle vas en villégiature à Juan.....ma chance ......)’
‘Mais ma tante ....toi tu es........’
‘Qu’est ce que tu vas me dire .........bèch tahchèdni........voilà élli yàri termay .............’
( ....................................................tu vas m’envier .........
celui qui découvre ses fesses.........)(celui qui se dévoile sous entendus a la famille)
‘Surtout que les tiennes sont fripées... !’
‘Yé kbih......”
(Mal élevé)
Elle a raccroché sur mon nez.
J’adore ma tante.
SKETCH....CASINO....AVEC MAMAN...
'...CASINO...'
Durant ses vacances d’été, ma maman s’est trouvée quelques dames de bonne compagnie à Juan les Pins. Ce quatuor de dames rassi au-dessus de tous soupçons , joue presque tous les soirs aux bandits manchots…Un genre de divertissement que ma dulcinée de mère ne pratique pas. Bon, pour ne pas paraitre mesquine, elle les a suivies un soir contre son gré. Elle s’enhardit donc et…..je rentre un soir et la trouve assise, vers les deux heures du matin au bord du lit...Un mouchoir à la main taché de rimmel….
-’Qu’est -ce qu’est ce tu as… ?’
-Rien….. !
-Comment rien mais tu pleures…. ! Tu as reperdu mon père… ?’
-Lèh…..s’il était là d’ailleurs je n’aurai pas de problème…’
-Oui….c’est lui qui en aurait eu…. ! ..on ne peut pas savoir la cause de tes pleurs…. ?’
-J’ étais au casino… ! mââ éqèl jmayà…( avec la bande)
-Eh bien… ! Tu t’es défoulés…. !’
-Mon portefeuille…. il s’est défoulé….plutôt… !’
-Tu as perdu….. ?’
-Oui…. !’
-Tu te rattraperas demain….’
-Enéh mèjèl en hat saqi ghè'dik…. ! Chez ces bandits … ! Ces voleurs… !’
(‘MoiIII, je recommencerai à mettre mes pieds là-bas…)
-Combien as-tu perdu…. ?’
-Beaucoup… !
-Quoi beaucoup… ? 1000 FRS….2000 FRS…. ?
-20 francs…. !’
-C’est ça l’affaire…..20 frs… tiens…et dors …. !
-Non…100 frs…alors… !
Intérêts compris… !
jeudi 3 janvier 2008
AU THEATRE CE SOIR....MON REVEILLON
MON REVEILLON 2007/2008.
Et oui, j’ai encore réveillonné cette année.
Dans un grand palace si grand que je ne voyais ni la fin ni le début.
Un très joli ensemble du coté de Vaux –Le-Cresson avec grand jardin, fontaines illuminées comme moi je suis illuminé par tant de conneries, beaucoup d’arbres surtout 2 au Mètre carré, si collés que j’avais l’impression de voir des ‘Siamonis’. (Jeux de mots Siméoni)
Bon écoutez, cela me fait chier de mentir à mon age.
Je veux bien affabuler mais quand même, il y a une limite à ne pas franchir, que vont dire Ichtir Michka, El Greco, Portalis, lorsqu’ils me lisent. Quel crédit vraiment ais-je... ? A leurs yeux... ? Hein, tout cela n ‘est pas sérieux, je suis sur qu’ils pensent que je ne suis pas net...
N’est ce pas les amis ... ? J’n’suis pas net hein. ?????
Bon, ce n’est pas dans un palace, palace avoué est à demi pardonné, c’est dans une annexe d’une synagogue du coté de Vaux-Le-Cresson. Dans un lieu sacré, on a réveillonné. Une tradition chrétienne. Je n’ai rien contre les traditions mais quand même... !!!
En fait, il ne paye pas la salle, il est membre mon bof . C’est tjs cela d’économisé.
Donc mon beau frère a profité de la fin de l’année pour nous offrir un réveillon. 30 ans de mariage. Une salle toute simple.
Un DJ tout simple, des murs tous simples, des tables toutes simples mais ce qui n’était pas simple, c’était de trouver une place assise parce que je suis arrivé vers les 22 heures alors que les cousins et cousines, étaient sur place depuis une semaine. Madame Zidka, une juive polonaise marié à un cousin de la famille de la ‘trentenaire’, a même accouché sur place pour ne pas rater ce réveillon, elle a appelle sa fille Chlomite.
Donc, je me suis retrouvé assis derrière une colonne. Grandeur nature.
A peine entré, il m’a fallu un temps pour prendre la mesure de l’atmosphère.
Un épais brouillard, la fumée des cigarettes m’empêchaient de distinguer les membres de la smala, je tendais ma joue sans savoir qui m’embrassait, et qui j’embrassais, une orgie de bises qui m’ont laisse des traces écarlates sur les joues, les rouge à lèvres et tous les parfums de marques allant du POISON, NINA RICCI, TRESOR, HABIT ROUGE etc... La colonne a eut droit à aussi à une bise....De ma part.
Une chaleur que je ne vous raconte pas. A faire fondre, un sommet neigeux de l’Antarctique.
J’ai bisé Madame Marie Safar alias Marguarita à cause qu’elle adore cette pizza qu’elle a découverte il y 50 ans lorsqu’elle habitait à la rue Ramponneau.
A
Dans un coin de la salle, Houita de
Mariée, il a 28 ans à Asnières avec Chleimou dit Bouqlou( l’araignée) parce qu’il avait des doigts en forme de pattes velues d’araignées. Bijoutier très apprécié, il vendait du cuivre rafraîchi pour de l’or à ses clients qui lui faisaient confiance sauf qu’un jour, la douane est tombée dessus. Il s’est fait bien cuivré. Il a pu redresser la barre et s’est mis dans l’argent pur.
Le fric lui a sourit sauf que les flics lui sont aussi tombés dessus parce qu’il y ajoutait de l’alu dans ses chefs d’œuvre. Un vrai de vrai dans la métallurgie avariée. Ce qui ne l’a pas empêché d’avoir une jolie cassette. Aujourd’hui reconverti dans la retraite, il a retrouvé e chemin de l’honnêteté à 88 ans.
Par contre Madame Giami de Sens, n’ayant pas perdu tous ses sens, est restée célibataire.
Bahla Naphtalina (la naphtaline) à
La pauvre dame était presque mise à l’écart, isolée dans un recoin de la salle. Dans une table ronde non accompagnée de chaises.
Donc, je réussis à m’installer et comme je suis un grand observateur, j’ai préféré prendre des notes dans ma tête. Sans photos. Que je soumets à votre haute appréciation dont je connais la probité et l’intégralité.
La chaleur était si étouffante que la vielle Madame Galula, prit le plateau presque vide qui se trouvait devant elle, pour s’éventer. Et voilà que ses coups brusques firent décoller des petites miettes de viande qui allèrent s’incruster sur la tête de sa belle fille qui, outragée, lança un ‘...
Hachqom smalla, ( mon D ieu, il pleut de la viande... !’ Et d’ordonner à sa belle mère d’arrêter son ventilateur. La même bélle mère qui recommence en fin de soirée mais avec un plateau de gâteaux orientaux, des lambeaux de ‘ manicottes’ allèrent coiffer Miriam, la femme de mon beau-frère qui fêtait ses 30 ans de mariage. Tout le monde a cru à une nouvelle coiffure. Les débris de gâteaux étaient si bien emmêlés dans son chignon, que la pauvre fille eut une crise de nerfs. Pour faire passer l’incident aux yeux des autres, une manœuvre de diversion, le DJ annonça ‘LES GYPSIIIIIIIIIII..... KING...’
Musique.
LES GYPSIES KING...BAILAAA...BAILAAA....§§§§
Madame Henriette dure d’oreille crut entendre Jeps (chaux en judéo) elle se leva et demanda au DJ s’il pouvait lui commander deux sacs de Jeps... ! Chez Kings.
Ce dernier la regarda et ne comprenant pas très bien l’arabe, fit le tour de sa console pour la faire danser. Faire danser une vieille de 72 ans, sur un air de BAILA BAILA, il faut être pas net.
Dés les premiers pas, la vieille sentie son cœur battre à mille à l’heure. Trois minutes, plus tard, on n’était pas loin d’appeler les pompiers, car la vieille dame présentait des signes d’essoufflement avec UUUUUUUn long sifflet sorti de son gosier. Le drame fut évité de justesse.
Elle disait dans son état d’arythmie ‘...TAKITARIE....TAKITARIE... ! Personne n’avait rien compris. Bref, elle se leva plus tard, rétablie mais mal en point.
J’étais donc juste devant ce couple Monsieur Jarmon, Esther qui ne s’arrêtait pas de manger.
Et Madame Henriette sa belle-mère.
Voilà que son fils (je surprends la conversation) chuchote
‘...Ye Esther, tu as remarqué que Gribjou, ne fait que se gratter les jambes depuis qu’elle est assise... ?’
‘...La pauvre, elle a de
‘...Mais pourquoi elle mange tant de Riz, elle aussi... !’
‘...Ne t’inquiète pas pour elle, elle revient de PATAGONIE... ! Deux semaines là bas...!’
‘...Mechkina... !’(la pauvre) Lance la belle-mère.
‘...Pourquoi Mechqina... ?’ La belle fille.
‘...En plus deux semaines dans l’AGONIE... !’
‘....Sa fille est BOULIMIQUE... !’ Monsieur Jarmon.
‘....Elle a mit un petit anneau à part les douze ‘mded’lin’ ( qui pendent) en chair qu’elle porte au ventre... !’
‘...Tu veux dire un CERCEAU....Oui... ! Je ne comprends pas comment on peut être aussi goinfre... !’
‘...Et alors chnouè elli safa pour l’Agonisante.... ?’ La vieille (Et comment cela s’est terminé pour l‘agonisante... ?’
‘...Elle est retournée en PATAGONIE... !’ Mémé.
‘...Meskina.... !’ (La pauvre.) La mémé.
Simon un ancien goulettois, qui squattait le coin du foie groie, a fait fortune dans les tapis.
Il avait ouvert une grande boutique au SENTIER avec l’argent de son beau-frère qui, lui faisant confiance lui a tout bouffé. Le pauvre homme est mort d’une Qatra
(Apoplexie) dés qu’il a mit les orteils à Paris, croyant trouver ses millions en banque.
Il a été gruge par cet escroc.
Au commencement, pour se faire connaître Simon a recruté des commerciaux.
Qui sillonnaient tout le pays. Il leur avait expliqué, pour attirer la future clientèle, que ses tapis étaient VOLANTS. Mais voilà que peu de temps après,
Finalement, je me suis lassé et vers l’ une heure du mat, ma fille me sauve de ce calvaire bruyant où régnait cacophonie et conneries.
J’ai embrassé mille fois mon lit, heureux de le retrouver.
Gilbert Montagne.
Sous les SUNLIGHTS ....
dimanche 30 décembre 2007
AU THEATRE CE SOIR...LE JOUR DE L'O.V.N.I
AU THÉÂTRE CE SOIR.
Enfin un peu.
La vérité si je ments ne s’use que si l’on sert.
Année 1955.
Ce grand évènement est vrai, d’ailleurs aucun témoin oculaire de l’époque ne peut attester de la véracité de ce que j’ai vu cet après-midi là vers les 11 heures 45, car la plupart d’entre eux sont soit morts soit amnésiques.
Je suis donc le seul témoin de cette aventure qui peut vous rapporter avec détails cet épisode qui a marqué une journée de vacance nabeulienne.
Je m’en souviens encore avec une précision d’horloger suisse. Je sais que cela n’est pas une référence mais je ne vois pas quel autre nippon peut être aussi précis qu’une festina qui s’ennoblit en cachette.
Voilà, c’était arrivé par un dimanche ensoleillé.
Etendu sur le sable doré de cette belle cité balnéaire NABEUL, fort connue pour son art plastic, celle de l’argile, je kifais un instant de farniente.
La terre glaise, l’argile entre des mains nabeuliennes c’est comme sertir d’une pierre en diamant une très jolie BLAGUE entre les mains d’un juif de Anvers. Qui ne sont pas du tout à l’envers mais qui par devers font des miracles tant cette habilité dans ce domaine est reconnue par tous les professionnels de la haute joaillerie.
Le diamant est passion chez lui comme est passion ma fonction de marabout.
J’étais donc allongé sur la grève rêvant aux mouettes qui planaient au dessus de mes délires.
Quelques vaguelettes audacieuses venaient lécher mes deux plantes de pieds.
Osant même sans pudeur, batifoler entre mes orteils. Me procurant une jouissance immense par ce bain bienfaisant.
Au loin quelques barques lançaient leurs filets avec adresse. Les nabeuliens, tout comme les goulettois, sont d’excellents pécheurs en eaux troubles mais un peu moins que nous.
Bref, une petite fille posa son ombre sur mon corps.
J’ai tout de suite pensé à une éclipse solaire mais une éclipse qui ne s’annonce par les journaux de l’époque n’est pas une éclipse. J’ouvre les yeux et je vois cette petite fille me dire
‘...Monsieur, il y a la bas quelque chose qui danse... !’
Je m’assois sur mes fesses, abritant par mes mains mes yeux, des rayons du soleil qui m'aveuglaient. Je suivais le doigt de l’enfant qui pointait l’horizon. Elle avait raison.
Mais son geste ne pas passa inaperçu puisqu’une voix lança un...
‘...YE JMA YAAAAA..... !CHOUFFOU GHEDIQA....’
( Et l’assemblée regardait là bas... !’)
Tous les regards se dirigèrent vers la chose qui allait et venait très haut dans le ciel bleu azur à une vitesse hallucinante, par moment immobile. En plus elle brillait de mille éclats.
En un clin d’œil, la plage se retrouve envahit au point que je me suis retrouvé presque piétiné par une foule effervescente dont les yeux étaient, sans égard pour ma personne, fixés vers l’apparition.
Je me levais avec difficulté, essayant de retrouver tant bien que mal mon équilibre tout en récupérant mes affaires; pantalon, chemises, culottes, serviettes, socquettes et souliers tâtonnant le sable.
Je récupère ma culotte et une seule chaussette, les autres étant perdus.
Me voilà donc soulevé, debout et balloté par cette marée humaine où jeunes et vieux se bousculaient. Muette pendant un court instant, un membre de cette smala lança à haute voix....
‘...YE LOULED..... ? CHNOUEEEE ZEMAAAAAA .... ?’
( O les amis, qu’est ce que c’est.... ?’)
Milles têtes pivotèrent. Pour voir l’énergumène, connu pour être l’idiot du village du nom de Breitou.
‘..ECH’ BIKOMMMMM...YAD.... ?’
(Qu’avez-vous enfin... !’(Sous-entendu à me regarder comme cela... ?)
Puis une vieille dame arabe, égrenant sa seb’ha (chapelet) dans sa main, lui répondit...
‘...Rabi seb’hanou... !’
(Le Bon D ieu... !’)
Fartass,( le chauve) un autre imbécile osa un..
‘...Rabi méchi ou jeyi eqe, ye mimti.... ! Mouch mââ’qoul... !’
( D ieu qui se déplace à cette vitesse bonne mère, ce n’est pas sérieux... !)
Un ivrogne, tenant encore sa bouteille de vin frelattè, et titubant lance quant à lui...
‘...SAROUEL OMI HNIFAAAAAA....HIC... !’ Yatikom asbaAAAA….!’

Image Googles;
(..C’est le caleçon de MAMAN HNIFA…. ! Hic.... ! Qu’il vous arrive une queue... ! (Sous entendu que vous soyez tous enculés.... !). Franchement.
Un policier arabe en tenue, travaillant avec les français colonialistes de l’époque, debout et pieds nus, ne l’entendit pas de cette oreille...
‘...Ah, yatinna ASBAAAA.... ? (Ah, bon que nous soyons tous enculés.. !) Bon, allez sors d’ici, tu es indigne de voir un spectacle comme celui là... !’ Il écopa de deux baffes sur place, et il fut emmenotté à cause de ce mot de ASBA.
On passa aux choses sérieuses. Un homme instruit,SI NADOUR, sorti ses longues vues et se fit l’interprète de ce qu’il voyait...
‘...C’est un phénomène AAAAstronomique... !’
Le mot astronomique réveilla des craintes parmi la populace indigène analphabète car ce mot au sens figuré leur échappait, certains comprirent Astrologiques, d’autres , des français BCBG à plusieurs centaines de mètres le déformèrent en prononçant Gastronomique quant à ceux du village voisin de OUED TFI’CHIKH( Oued de
Bref, tous les mots en IQUE passèrent. De bouches en bouches.
Breitou plus avisé s’approcha de l’astronome de SI NADOUR (jumelles)
‘...Je pense que ce mot est trop scientifique pour eux, dis leur que c’est un O.V.N.I... !’
‘...UN QUOI..... ?’
‘...UN OBJET VOLANT NON IDENTIFIE.... !’
‘...HAJE ELLI TIR MEGHIR ME NARFOU CHNOUEEEEEE.... ?’
‘...Yes, ils comprendront.... !’
Il se saisit d’un porte voix, visa un monticule, et là il lança comme le ferait un MUEZEN....Du haut de sa mosquée....
‘...HAAAAAJE ELLI TIR MEGHIR ME NARFOU CHNOUEEEEEEEEE.... !’
Un silence s’abattit comme une chape de plomb sur cette bande de zougoulous qui resta un instant pétrifiée...Puis, comme une très haute vague d’abord figée durant dix minutes, avant la catastrophe, quelques uns prirent la poudre d’escampette...Suivie par une masse en chair en os bravant la chaleur, suant, écrasant tout sur son passage, vêtements, chaises longues, parasols, paniers de glibettes (pépites) autres, elle alla réfugier dans la grotte dite de SI GORFA. Un long boyau souterrain construit autrefois dans la montagne de SIDI KHLEF par les allemands. Et qui sert aujourd’hui d’abri pour les amoureux en mal de studio.
En dix minutes, la plage se retrouva déserte. Tandis que l’O.V.N.I continuait à tournoyer sans interruption au-dessus de la mer bleue.
Rentre tata Ichtir et sa nièce Michka dans la plage.
‘...Mais c’est bizarre, il n’y personne...TATA... ?’
‘...Ils sont tous entrain de faire la sieste sûrement... !’
‘...A MIDI.... ? ‘
Là, ils aperçoivent Breitou et le physicien SI NADOUR.
‘...Qu’est ce qui se passe SI NADOUUUUUUr... ?’ Lance Ichtir.
‘...UN O.V.N.I.... ! Tiens regarde.... !’
TATA ICHTIR se saisit des lunettes MICROSCOSPIQUES, s’attarde un long moment sur la visée et là elle en déduit que c’est....
‘....BABOUSSSSSSSS...EL BLED..... !’ Crie t’elle heureuse par sa trouvaille.
Tout NABEUL fut soulagé par la nouvelle. Qu’une queue de ville vole n’est pas bien grave.
Ce qui est bien grave c’est qu’un con comme moi puisse raconter n’importe quoi à des gens aussi intelligents que vous êtes.
Tandis que sa nièce plus cartésienne conclut à un CERF VOLANT.

Image Googles.