dimanche 13 janvier 2008

UA THEATRE CE SOIR....SOIREE.....LEGUMES...

Que pensez vous d'une réunion familiale un vendredi soir, autour d'un couscous dont les invités portent des surnoms comme à l'ancienne.
Un surnom trouve sa source dans un trait de caractère, dans un comportement, un événements bien précis ou alors le titre de sa fonction, par exemple M’BIREH EL SEZAR ( le boucher) qui fallait distinguer d’un M’BIRECKH EL CHE’WEYE’ le grilladier.
Deidou alias ‘Tabouna’ tient sa formule soit parce qu’il ressemblait à ce pain rond et soit parce qu’il avait une prédilection pour ce dernier. Ou alors que son nom fut mal prononcé, TABONE est devenu pour ses amis, peu regardant sur la chose, TABOUNA.
Cette immatriculation était un signe de reconnaissance, à vie. Du moins pour ces amis qui le ne le connaissaient que sous ce pseudo.
Il suffit de peu pour qu’un surnom colle à la peau comme un tatouage indélébile
(Les plats cités sont des ragouts tunisiens.)

'...SOIREE BOUILLON DE CULTURE AUX LEGUMES FRAIS ET CUITS...

Pour un Chabath hors du commun.

Dans les principaux rôles....
Les pseudos indiens.

-Choua Corcos alias ( Rihane) avec sa Titine alias Kamounia, sans enfants.
-Didekh ( Sion) alias Mayadnouche et as femme Tita alias Guaneriya (artichaut)
-Julot ( Lellouche) alias Maqbouba célibataire.
-Henri Valensi alias Fjilè et sa femme Julie alias Karnita (pieuvre, parce qu’elle est très avare.
-Dédé Cohen alias Osbana et son frére Mrideckh alias el Haouet,( le poissonier)
-Chouchou Chemla alias Hamssa et sa femme Ninette alias Ftira (beignet) à cause de as face bien ronde.
-Breitou Chmyane Siméon alias Msoki et sa femme Odette alias Torchi Khel (variantes) à par ce qu’elle a une prédilection pour ces petits légumes variés coupés menus mais pas hachés.
-Milo Seknazi 68 ans alias Rihan( myrte) et sa fiancée Ginette 45 ans alias Bouterma (gros cul).
-Pierrot Sââdoun alias Menana( le maniéré) et sa femme Gjijle alias Tyazoumit ( le suppositoire)
-Gilibertouchi Framont alias Manoubiya hdech ( La 11 iéme)...et son ami Freddy alias Poupitta ( des voisins homos de la famille.
-Gilou Koskas alias Motsi et sa femme Niki alias Farda Mkhekh (Os à moelle) parce qu’elle est flasque.
Et Jacky Allouche alias le BOULICH (le policier) pour surveiller cette bande au cas où es vapeurs de la boukha les rendrait agressive.
La famille Mamlou’qa alias Chouffini oule en tih (regardez moi sinon je tombe) et compagnie, y compris son mari Julot Fel Fel har (piment piquant) décide d’inviter cousins, tantes, soeurs alliés et voisins sans oublier les enfants.
Sa sœur, la famille Elie (Lévy) alias Krafess et sa Emma alias Mahchia,( boulette) les enfants Simon el bekey 8 ans( le pleurnicheur), Fritnè Gadarouba 12 ans ( l’armoire) Johnny alias Weismuller 3 mois ( grande ressemblance alors qu’il est au berceau, Sylvie Fetyiza, 6 ans et enfin Charlot Gemguem, 8ans ( gémisseur). Il n’aime pas l’école, donc il pleure tous les matins).
La bande fait aussi partie de la réunion malgré les quelques frictions que les deux groupes entretiennent depuis pas mal de temps.
Décor et lumière Michka.
Un grand salon, une belle table mise pour le shabbat, des couverts hauts d’ gammes.Des bougies allumées dans un coin du salon. Une table bien dressée par la circonstance par la maîtresse de maison. La famille attend tandis que Mamlou’qa alias Chouffouni oulle en tih, va remuer une de ses trois marmites dans lesquelles couvent une belle TFINA HARISSA, un bon bouillon de culture avec viande et légumes, et un met de AKOUD, nœuds de taureau saucés à la mode tune. Les tunes sont friands de glands de taureau coupés en morceaux et cuisinés dans une belle sauce rouge assez épicée, et coupés, lors des apéros. Sans oublier la traditionnelle Adam hout, boutargue séchée et salée de mulet. La vérité tout le bien de D ieu est sur la table, MEL JEÏTOUN LEKH’DAR HATTE EL ZBIB OUEL GHERNINE. Houtte pour la table de Mamlouqa alias Choufouni OUAAAALLAH en tih.
Voilà, le décor est PLANTE ...CE DECOR SI CHER A BRAHAMMMM.... !!!
On sonne à la porte.
La première arrivée est la famille Elie Alias Krafess et les enfants.
(Attention la famille réceptionniste n’est pas BEITH DIN. Aucun des invités ne l’est. Sinon on ne sonnerait pas. On monte les 8 étages à pieds et ou on attend un voisin ‘étranger’ pour ouvrir la porte du hall quelque soit les situations.

Ils sont bien reçus par la Mac...

‘...Okhti lââjija ot’khol, zarti bre’kha biqom... ! Entrez... !’
( Chère sœur rentre, que vous soyez les bienvenus... !’

A peine rentrés, les enfants vont à l’abordage du décor. Ils se lancent à grands cris partout là où ils le peuvent. Sous la table, sous les lits, les lustres n’y échappent pas et que même le Charlot alias El Guemguem a découvert le motsi tandis que Sylvie alias Fetyiza plonge ses doigts dans la magbouba... !’

‘...Retiens les un peuUUUUUU tes enfaAAAnts enfin, chnouè el kel’ba eli fiém... (C’est quoi ces affamés là.... ?)

L’autre prend mal les propos de sa sœur...

‘...Mais ce ne sont que des enfants enfiIIIn, allez basta la fête est finie, on s’en va... !’

Le mari Elie alias Krafess,

‘...On a fait mille kilomètres pour qu’on retourne, si tu veux toi tu retournes avec les enfants, moi je m’incruste... !’

Les deux enfants reçoivent une taloche de leur mère...Ils pleurent.
Les voisins d’en haut tape sur le carrelage. On entend un ‘...TAISEZ VOUS.... MERDE... !’
A travers le plafond.

Le calme revient.
Puis c’est au tour de la famille Choua Corcos et famille de franchir la porte.
Kamounia porte un cadeau dans les bras....

‘...C’est quoi Kamounia... ?’
‘...Ma recette enveloppée... !’
‘...Nes’taq ou nââ’dem... !’ (Que j’envie et regrette.. !)

Artichaut et son mari et Mayadnouche, une Kata (une botte, paire ) mta rabi rentre juste derrière les précédents. Elle est essoufflée...

‘...Tout le monde sait que tu as un cœur D’artichaut chérie.... !’ Son mari.
‘...Quelle pluie, je l’a sents pénétrer mes feuilles... !...Juste deux secondes... !’

Elle se secoue et une ondée inonde la moquette qui ne fume pas.

‘...Pas besoin d’aller en vacances à Juan cette année, on a une belle piscine... ! Avec vue sur mon salon... !’ Mamlou’qa. La maîtresse de maison fait une moue.

Arrive Julot Maqbou’ba. 48 ans. Célibataire.

‘...En challah loutaya ye Julot.... !’
‘...Merci ma tante, j’ai encore le temps de voir venir... !’
‘...On voudrait tellement qu’elle vienne... !’
‘...Qui.... ?’
‘...Ta promise, le jour où tu seras capable de l’entretenir convenablement... !’

Julie alias Karnita .....

‘...Mon radis suit .... ! Tantine... ?’
‘...Il est comment ce soir ??? En forme... ?’
‘...Chwiye chéEEE..rèf.... !’ (Un tantinet rassis)

Le tantinet rassis rentre.

Osbanna( Dédé ) et son frère jumeau Osbanna bis, les jumeaux font leur apparition.
Ils baissent la tête pour éviter le chambranle. Hamssa et Ftira poussent la porte d’entrée tandis que Msoki et sa femme Torchi Khel habillée tout en couleur referme la porte. Rihane et Boutarma, les deux promis ne tardent pas à embrasser la mezzouza collée à la porte qui donne sur le palier. Les grosses fesses franchissent la porte de coté à cause de l’épaisseur des hanches. Pierrot ‘Menana’ et Gjijlè Tyazoumit se glissent parmi les invités.
L’avant dernier parle bel halè (d’une façon efféminée). Il est coiffeur pour dames.
Il s’est imprégné donc de leurs belles manières. Gilibertouchichi Framont alias Manoubiya hdech (La 11 iéme)...et son ami Freddy alias Poupitta (des voisins homos de la famille du second palier, ne sont pas en reste. Très branchés pour cette époque, ils rentrent main dans la main avec un jasmin collé au cul. Enfin, les derniers arrivés Motsi et sa femme Farda Mkheh et Jacqui le boulich, juste derrière, terminent cette longue saucisse d’un défilé très gracieux de personnages, tout en couleur.
Il y règne une grande ambiance conviviale. Les femmes se dévisagent, se pèsent et se soupèsent. Tous les yeux sont braqués sur la maîtresse de maison qui marche en tenant les murs, CHEDOUNI OULLE EN TIH.... Tellement elle se croit avec ses sqasseq deb et sa quincaillerie reluisante, les cloches de l’église à ETRETAT ne sonnent pas aussi bien que ses bracelets en forme de serpents à sonnette. Les hommes parlent courses, affaires, travail etc....Avec bcp de rires et de sourires. Tandis que les femmes s’épient du coin de l’œil. Enfin, Julot Mac’bouba, le chef de famille annonce...
‘...Allez ye louled, il est temps de commencer. On a prit du retard sur l’horaire du calendrier juif. Bon chacun peut se mettre là où il veut, les enfants... ! Vous avez une table dans le coin, à coté de nous et restez sages... !’
La Bouterma ‘...JaÂAAAAAAAAAAAAAt.... !’(J’ai faim) Julot distribue les calots et tout le monde fait silence. Elle lance..
‘...Winou le Aâjlouq sur la table...????’
‘...Il s’est décommandé... !’ Mamlou’ka.
Julot prend le calice rempli à ras le bord de vin et commence la prière. Qu’il balance en deux minutes. ‘...YOM ACHICHI....SABRI MARANANE...MI TEMPS 3 SECONDES PUIS...MIKADICH A CHABATH... !’ Hop finito.... ! Smalla ââliom.
‘...C’est un plaisir de faire les prières avec toi, Julot, on ne perd pas de temps. Voilà pourquoi j’aime passer la Pâque avec vous... !’ Lance Breitou Msoki... !’
Une fois finie, tout le monde regarde Rihan. Des regards méchants fusent vers lui.
‘...Qu ‘est ce que vous me voulez... ?’
On s’approche de lui et là toutes les mains viennent l’entourer et le secouer comme on le ferait avec un bouquet de Rihan.
‘...Heureusement que je m’appelle Rihan ou pas Adam Hout (boutargue) sinon vous m’aurez croqué... !’
‘....En plus tu sens le poisson... !’ Mayad’nouch.
‘...Parfum Poison, ye bim... !’ Rétorque le blessé.
Arrive la distribution du motsi.
‘...Vous avez de mauvaise intentions vous, je les lis dans vos regards... !’ Motsi.
La smala se rapproche de lui dangereusement. En silence. Il recule de deux pas. Tout le monde le regarde avec cette envie de le déchirer. En grinçant des dents.
‘...Vous n’allez quand même pas me couper en petits morceaux... ?’
‘...Ca fait longtemps qu’on attend cette soirée... !’ Msoki.
‘...Qu’est ce que vous lui voulez à mon mari... ?’ Farda Mkhekh.
‘...Il y a un complot, je crois... ! Ye omri ! Je vous donne tout ce que j’ai, sel en prime... !’
‘...Non, surtout pas le sel qui fait ton charme... ! Et moi j’en ai besoin... ! Chéri sans toi, je serai fade... ! J’en manque... !’ Niki Freïda Mkhekh.
Une première main vient se poser sur lui pour lui tordre le cou.
‘...Bon, bon ok, je vais me laisser faire mais attention faites le délicatement... !’
‘...N’aie crainte, on rigole Motsi, tu penses vraiment qu’on va te couper en rondelles... !’
‘...Vous m’avez fait peur... ! En tout cas...’
On coupe les vrais pains et on distribue les morceaux tout en regardant Motsi.
On passe aux choses sérieuses.
‘...Rapproche moi la Magbouba.... ! Rihane !’ Julot.
‘...Pourquoi faire, tu rechignes à la goûter en vrai et ce soir, tu en a envie... !’ Osbana.
‘...On va voir si ce soir, tu es dur ou molle... !’ Rihan envers lui.
L’Akoud est servi et la boukha coule à flots dans les petits verres.
‘...Voilà un ragoût que nous adorons ... ! N’est ce pas Poupitta...!’ Dis Gilili envers Freddy qui lui caresse la jambe de dessous la table.
‘...Une orgie de gros glands en anneaux... ! Mon D ieu quel bonheur... !’ Freddy Poupita.
‘...Je le trouve un peu doux ce goûUUUUt... !’
‘...Tu n’aurais pas vouluUUU quand même que Tata la sauce avec un autre juUUs quand même... !’ Pierrot Menana hdeuch.
‘...Bien sur que non, la tradition chez vous a ceci de bien particulier c’est que les plats gardent toujours les mêmes aromes... !Même dix siècles après, sinon tout tombe...En désuète... !’ Gilibertouchi.
‘...J’adore ta phraséologie ma biche.... !’ Poupita.
‘...J’adore tout ici dans mon assiette... ! Et je m’en lèche les babines...!’
‘...Yaïche Henri Fjilè, choufli ouhda fjel mouch med’rouba... !’ Chouchou Hamssa
‘...Tu fais des jeux de mots avec mon surnom...Hamssa... ?’ Henri.
‘...Comment te le dire, puisque tu es près d’eux, n’y vois pas une moquerie... !’ Chouchou.
‘... Ca te plairait que je dise ‘...Yatic Hamssa fi .... !’ Henri Fjilè.
‘...Nous n’en sommes pas arrivés là quand même... !’ Hamssa.
‘...Je connais ton ironie et tu m’a provoqué... !’ Henri.
La boukha commence à fermenter dans les esprits.
Jacky le Bouliche. (Policier, ici modérateur)
‘...Partagez, riez, amusez vous mais pas de provocations vulgaires... !’
‘...Yé Mamlou’qa, jib el tfinè harissa, ou bien tout va te rester sur les bras... !Tu risques de rester tachée pour bien longtemps... !’
Si tôt demandée, si tôt arrivée. Trois grandes vasques remplies de ‘tfinè’ sont posées sur la table. La louche rentre en jeu. Tout le monde est servi. On déguste avec plaisir ce plat avec sa koukla.
‘....Ma hatitch tarf batata... ? Jetlèq mélha... !’(‘...Tu n’as pas mis une pomme de terre pour absorber le sel... !’ Emma Mahchia. La sœur.
‘...Enlève le sel délicatement et si tu veux une pomme de terre, je t’en mets une crue... !’ Mamlou’ka.
‘...Tu ne changeras jamais... ! Il a raison notre père z’al de dire que tu es offensante... !’
‘...Papa, z’al deux fois, disait aussi de toi que tu étais gourmande et jamais contente... !’
‘...Yatic raAAAAde mta él chebet ehdi... !’ (Qu’il t’arrive un colère sabbatique…!’)
Le Bouliche ‘...Attention mesdames, modérez vos expressions... ! Sinon.... !’
‘...Moi je la trouve topless cette harissa maison... !’ Mayad’nouch.
‘...Tu connais TOPLESsss toi... ? Tiens, mais d’où nous sors tu cela... !’ Niki farda Mkekh.
‘...Tu me prends pour une inculte ou quoi, je lis MoiIIII... ? De la lecture oui, mais de bonne facture... !’
‘...J’adoOOOre ce mot...TOPLESSSSS.... ! Nous rentrons en plein 21 siècle... ! Quel plaisir de la bouche et des mots... ! Quel style Madame l’Os à moelle... !’ Gilibertouchi.
‘...Tout le monde sait que tu lis le journal à l’envers... !’ Rihane.
‘...Oui mais on me le traduit, lei nahi (que d ieu me garde) mon mari Motsi....AmIIIin... !’
‘...J’ai une envie folle de goûter à Mag’bouba... !’ Freddy Poupita.
Gilibertouchi le regarde méchamment.
Il se lève de table et pose sa serviette à table.
‘...Je savais que tu es une salope...Une parepapeticienne pathétique mais me faire cela à moi devant des gens, un chabaAAAAAth... !’
‘...Et alors... ! Tout le monde goûte à Magbou’ba... !’ Guana’riya.
‘...Pas du tout, personne ne me touche enfin, vous divaguer, je ne suis pas une tantouze moiIIII...Comme vous deux... !’
Ca chauffe.
Le bouliche met de l’ordre.
‘...Il a confusion Gilibertouchi, la maqbou’ba est ce plat de ratatouille que vous voyez... !’
‘...Ahhh si vous n’étiez pas là Monsieur Jacky, vous m’êtes d’une aide si précieuse... ! Je pense si souvent à vous, vous savez... ! A ce que j’aurai pu faire, chez vous... ! J’ai tellement de jolies choses à vous montrer... ! Mes poèmes, Mes vers.... NUSSSSS... ! ’
‘...Nous n’en sommes pas arrivés là, Monsieur... ! Pardon ....‘ Mademoiselle ou Madame... !
Contentez vous ‘appréciez ces belles choses... Le plaisir ne dur qu’un temps...!’
Tout rentre dans l’ordre alors que Poupita pleure.
La tfina est terminée et voilà notre belle ‘cuistote’ qui sort de sa cuisine, les joues toutes rouges, le front en sueur par la chaleur ambiante, pour servir le couscous, boulettes, bouillon etc...Tout le monde se lève et applaudit à cette rentrée magistrale qui a failli pour un peu se transformer en catastrophe familiale tellement la CHEDOUNI OULLE NTIH marche en rasant les murs. Karnita l’aide dans sa tâche. Elle pique au passage un bout de boulette.
‘...Tu as indiquée les boulettes salées, des pas salées.... ?’
‘...Oui, les salées portent une allumette... !’
La maîtresse de maison sert convenablement en faisant passer de mains en mains les plats creux. Ainsi que les bols.
‘...Ton bouillon est trop rouge, on dirait celui des marocains.... !’ Farda Mkhekh.
‘...Qu’est ce qu’ils ont les marocains dans le couscous..... ? Il ne te plait pas... ? Sans doute que le couscous algérien, l7 béna le metyam ( ni goût ni saveur) te plait plus.... ?’ Torchi alias Khel.
‘... Au moins le bouillon rouge des marocains donnent des couleurs aux joues... !’ Torchi Khel.
‘...Et le bouillon algérien, du lait qui rend les joues blanches comme le talc... !’ Msoki.
‘...Je ne vais pas faire quand même trois bouillons pour chacun de vous, enfin, je me tue à vous faire plaisir et vous rouspéter... ?’ Mamlou’qa.
‘...Mais nous sommes en famille, ma sœur, on peut tout se dire... !’ La sœur Mahchia.
‘...Oui bien sur, tu as la mémoire courte toi, lorsque tonton Gaston a fait une remarque sur ta façon de cuisiner les BOULETTES MTA EL HARCH, il a eut une syncope sur place et tu sais où elle est sa place en ce moment... ?’
‘...Au paradis... !’ Motsi.
Boulihe....‘...Je veux bien êtres gentil, mais là vous dépassez les bornes, je vais verrouiller... !’
Et là...Diversion inattendue.
Poupita allume une cigarette. Voilà que, par mégarde, et voulant ‘fourchetter’ une boulette, elle rapproche le bout de sa teuf près de l’allumette plantée sur le sommet de la boulette et là...
‘...Mon D ieu, une boulette en feu d’artifice... ! Du jamais vu... !’ Du coup les enfants de la famille Krafess excités par la vue de cette boulette qui porte le nom de leur maman Mahchiya n’ont pas trouvés mieux que de suivre l’exemple involontaire de la Poupina... Huit boulettes étincellent devant les yeux ahuris du papa et de la maman qui hurlent après leurs rejetons.
‘...Pour une fois, ils ont mis leur maman en tenue de soirée, bien lumineuse... !’ Menana.
‘...Louqen teuchkeut enti ye Menana, ce n’est pas mieux, tu te mêles de tout... !(SI tu te taisais toi le manière... !) Normal, vous n’avez pas d’enfants donc vous ne serez jamais illuminée comme nous... !’ Mahchiya.
‘...Ôôôôô... ! Je trouve cela bas et vulgaire comme expression... !’ Tyazoumit alias suppositoire.
Chacun à son nez dans son plat lorsque soudain on entend un vacarme assourdissant venant de la chambre à coucher.
Tous se précipitent et là l’horreur. Le jeune Simon el BEKEY est assis à cheval sur l’une des branches du lustre qui s’est détaché du plafond. Un gros trou au plafond par lequel on voit la tête penchée du voisin.
Sa sœur GARADOUBA...
‘...Il a voulu faire du trapèze et le lustre n’a pas tenu... !’
‘..TU SAIS COMBIEN IL M A COUTE CE LUSTRE..... ????? Maqbou’ba.
‘...Tu penses à l’argent toi, tu ne vois pas mon fils, il aurait pu mourir... !’ La sœur bél dem bared (avec sang froid.)
‘...C’est un cirque qu’il leur faut à tes enfants pas une maison.... !’
Le voisin du haut....
‘...Et qui va réparer les dégâts.... ? Maintenant... ?’
‘...En attendant, bouchez le avec votre fessier... !’

Gillibertichou...

‘...J’ADOOOOORE.... ! BRAVO... ! Nous avons évité le pire...LE VERROUILLAGE... !’

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle slata composée tu nous a faits.
Tu as réussi à t'y retrouver avec tous ces ingrédients?
Moi je ne savais plus qui était qui? J'attendais l'artichaut et j'ai trouvé le navet.
Hahaha!

Breitou a dit…

Michkounette...!
Le NAVET te remercie.

Je me suis tuè pour ne pas m'emmêler les salades et tu viens me parler de Navet...? Je l'ai oubliè celui là tiens, HAIME LEFTA...!!! Dommage...!

Anonyme a dit…

Quelle tkhalouida, réellement tu nous as rendues dingues avec ta collection fleuve de bab el khadra....
Si moi je suis partout et toi yaich oueldi tu n'en finis pas et là pour ce soir c'est une histoire à dormir debout comme la tribu descendante de chita.
Alors continue à lire mes recettes et mon tkhalouidh à moi..
Bonsoir!