jeudi 12 juin 2008

Forum

J'ai déménagé dans mes nouveaux locaux.

http://letheatredebreitou.humourforum.net/


Venez nombreux vous inscrire. Pour des parties de rigolades...!

dimanche 27 avril 2008

dimanche 16 mars 2008

A MES PETITS ENFANTS.

Par instinct, je reconnais leurs petits pas d’enfants dans le hall.
Avant même qu’ils ne franchissent la porte qui déjà baille.
Je suis debout sur le seuil comme un valet impatient
Qui attend de servir ces petits ôtes, reines et petit roi.

La première à rentrer, toute emmitouflée c’est Sharon.

‘...Papi, tu m’as acheté un cadeau... ?
‘...Oui, ma chérie, va voir dans le salon... !’

Autant dire qu’une chambre entière est consacrée à ses peluches.

Puis c’est Emmanuel qui, comme petit lévrier
Me toise d’abord puis se lance dans mes bras.
Et là, je le soulève et de cent baisers je le couvre.
C’est tata Doris, qui va le chercher tous les dimanches
Pour nous l’apporter. Mon p’tit Jano aux cheveux blonds.

Léna, Tita que je la surnomme à cause de sa bouille,
Prend son temps pour escalader les marches.
Elle tente avec courage et l’aide de sa maman
De gravir seule, avec peine, ses contres marches.
Elle s’arrête, elle semble compter ce qui reste, par moments.
Elle pose ses mains, soulève son pied, prend appuie sur le mur
Puis la voilà enfin vaincre la seizième hauteur.
Elle se met debout, sa mèche rebelle orne son front,
Elle me regarde, me tend les bras, jouant avec ses petits doigts
Qui ressemblent étrangement à ceux de sa maman Doris.
‘...Papou...’ ! Je suis son papou. Quelle joie et ivresse.

Rachel n’est pas encore venue chez moi.
Il faut attendre les 40 jours qui vont bientôt arriver.
En attendant je me languis de la serrer entre mes mous biceps.


Pas un instant leur frimousse s’absente.
Ils vivent dans mes pensées, me hantent.
Reléguant aux arrières plans tous mes ennuis.

Ils sont pour moi le nectar, l’absinthe
Je suis ivre par leur présence.

Je me couche avec leur portrait.
Je me lève avec leur portrait.

Pas un instant de répit.
Pas un moment de repos.
Ils ont squatté ma cervelle saturée.
Je me suis approprié leurs gestes, mimiques,manies
Et caprices de petits bouts choux sucrés.

C’est dans ces moments qui ne sont pas rares
Que mon intime conviction devient égoïste.
J’appréhende sans joie aucune cette heure
Fatidique qui ne me résiste.

Lorsque viendra cette pirogue dans laquelle je poserais pieds
Je serai seul et solitaire et je ramerai.

Celle qui m’emmènera vers l’autre rive où les mornes
Visages connus ou inconnus applaudiront ma venue.
Sans gloire et sans fanfare.
Laissant derrière moi, sur le grand et beau paquebot
Tous mes proches et mes amours chéris.
Ils me salueront une dernière fois, sur le bastingage
Un mouchoir blanc à la main, larmes aux yeux et chagrin en moi
Je voguerais, voiles noires au vent vers ma destinée,
Vers ces horizons qui ne sont pas bleus, poussé par le vent de la tristesse.
Je hisserais mon drapeau noir par bâbord et tribord
Et sans me retourner, je grossirai les flots par mes larmes amères.

Je me meurs déjà avant d’y être sur le champ qui n’est point d’honneur.
Evitez surtout d'accabler mon âme mes amis, je partirai sans mal parce que je ne vous VEUX pas de mal.

Second Chapitre.


Et lorsque j’y serai dans ma morne nuit.
Je viendrai m’asseoir sur le parapet de mon lit.
Et du bord de mon berceau, je me pencherai
Du rebord de mon ciel bleu bien gris.

Je ferai quelques signes de là où je serai
Afin que mes amours et mes amis me reconnaissent.
Je crierai sans voix aucune vers eux, ma peine,
Afin qu’ils lèvent leurs yeux vers moi.

Et quand ils me reconnaîtront, je leur crierai
Dans mon silence lugubre, ces paroles d’amour

‘...Aimez vous les uns les autres car ici, il n’y a personne qui rit... !!!’

3 Chapitre.

Lui, Emmanuel, il me regarde faire mon kiddouch.
Il s’est mis une kippa sur la tête.
Il est monté sur la chaise à ma gauche.
Pour être à ma hauteur.
Il veut tenir le verre rempli de vin
Alors on lui en donne un en plastic.

Sharon, sa kippa vissée sur son chef.
Domine la table, perchée sur sa chaise.
A ma droite.
Elle me sourit et annone Amen,
Lorsque je termine ma courte litanie.
Elle me donne l’ordre de faire le Motsi.
Puis, elle veut que nous chantions comme chez son autre papi Paul.
Alors, nous chantons. Et cela depuis trois ans. Deux vendredis sur quatre.
A la joie de ma Sharon. Bientôt nous danserons des airs loubas.
Nous ne sommes pas loin de devenir CHOMER SHABATH
Comme sa maman. Et si elle insiste, je fais mon ALYA.

Léna fait ‘...Ainsi font font... !’
Elle pense à cela chaque fois que je prie.
Elle est coincée dans sa chaise haute
Pour la circonstance mais elle se malmène
Tellement qu’elle faille passer par en dessous.
Elle ne veut pas rester en place.

Voilà notre belle ambiance.

lundi 10 mars 2008

CHAPITRES 9° ET FIN.



Le lendemain à 16 heures, Monsieur Hattab sonne à la porte des Atlan.

‘…Bonjour Madame … !’
‘…Rentrez, je vous attendais, il est dans son lit, je lui ai dis que vous passerez le voir. Il a été surpris.. !’
‘…Bon, conduisez-moi à lui… !’

Madame Atlan le conduit dans sa chambre.

‘…Bonjour Jérémie… !’
‘…Bonjour Monsieur Hattab… !’
‘…Alors vous avez bonne mine ce que je vois.. !’
‘…Grâce à A chem, oui… !’
‘…Laissez-moi avec lui ...! Madame Atlan… !’

Il reprend...

‘…Bien, tout d’abord, tous vos amis vous passent le bonjour… !’
‘…Aucun d’eux n’est venu me voir… !’
‘…Cela ne veut pas dire qu’ils ne demandent pas après vous.. ! La pensée remplace la présence certaines fois, vous savez...? Et puis lorsqu’on est fatigué en générale, on évite de montrer sa méforme… !’
‘…Si vous me le dites, je le crois… !’
‘…Bon, j’ai appris pour l’incident qui s’est passe, il y a quelques jours et qui vous a mis dans cet état... !
Vous savez les enfants ne sont pas matures des fois et pensent que tout peut se dire sans réfléchir. Et que tout peut aussi se donner sans conséquence… ! C’est de votre âge… ! Le rêve surtout.
On rêve plus souvent lorsqu’on est enfant qu’adulte... ! Tu sais pourquoi…. ?
‘…Non… !’
‘...Parce que Le rêve est fait pour vous, la réalité est pour nous, les adultes. Nous avons eu nos parts de rêves, certains se sont accomplis d’autres pas mais dans tous les cas, il ne faut jamais désespérer même si un rêve ne s’accomplit pas… !‘…A chem fait bien les choses mais vois- tu, il y a autre chose que tu ignores pour ton age... ! La transmission de la pensée. Tu es bien jeune pour comprendre cela. Il suffit de penser très fort à quelque chose et cette chose se réalise par quelqu’un d’autre. En somme, tes pensées voyagent et en chemin, elles ont été captées par une autre ou deux personnes très proches de toi ? Qui a part A chem, t’aime aussi fort sur terre… !’
‘…Mon père et ma mère... !’
‘…Voilà … !’
‘…Vous penser que… !’
‘…Je ne pense rien, je déduis que certains évènements ne trouvent pas une explication rationnelle… !’
Lorsqu’on fait une demande au Rav, ce dernier écoute, prend note, médite puis fait sa prière afin que D ieu l’entende... ! Il est ce qu’on appelle un intermédiaire… ! Moise, dans notre bible est un de nos plus grands prophètes et il était écouté par D ieu et lui obéissait … ! Les exemples abondent dans la torah de rêves qui ont été déchiffrés par nos grands érudits mais eux seuls peuvent le faire sans se tromper… ! Pas nous qui sommes seulement des serviteurs de la torah… ! C’est trop complexe… !’
Vous vous êtes confiés à Monsieur Shass n’est ce pas… ?’
‘…Oui… !’
‘…Au sujet de certains témoignages… ! De quoi s’agit t’il… !’

‘…Vous …. ! Je peux vous le dire à vous… ?’
‘…Tu peux tout me dire… !’
‘…Ben moi, je n'ai pas rêve lorsque A chem m’a envoyé mes cadeaux… ! Tenez…. ! Regardez sous mon lit… !’

Le dirlo se baisse.

‘…Tirez la boite en carton et juste derrière il y a deux cadeaux de A chem… !’

Le directeur s’exécute. Il retire la boite en carton et prend possession de ce qui se trouve derrière.

‘…Oui, c’est cela, regardez Monsieur Hattab…. !’

Il ouvre les deux paquets devant son directeur.

‘… En effet, je les trouve très beaux ces deux cadeaux… !’
‘…J’attends un vélo…. ! Ca tarde à venir mais je sais que je l’aurai… !’
‘…Jérémie, tes parents sont des gens merveilleux, mais ils ne peuvent se substituer à A chem… !’
‘…Vous voulez dire que… !’
‘…Les parents sont un peu comme A chem sur terre sauf que A chem nous protège d’en haut pour que rien ne nous arrive en bas… ! Ils ont fait ces deux rêves magnifiques et tes cadeaux ont apparu dans leurs songes et ... !’

Jérémie se met à pleurer…

‘…Je pleure de joie Monsieur Le Directeur.. !’
‘...Tu as donc compris combien leur amour est grand pour toi et qu’ils font tout pour que tu sois heureux... !’

Jérémie se lève et descend en compagnie de son dirlo.

‘…Papa, Maman, j’ai tout compris… !’

Il va les embrasser.

Le dirlo…

‘…Va dans le couloir, il y a quelque chose pour toi… !’

Jérémie tombe sur son vélo tout terrain…

‘…Tu vois, j’ai fais le même rêve que toi autrefois et D ieu me donne l’occasion de l’accomplir pour la bonne cause… !’
‘...Merci Monsieur Hattab… !’

Barkhenou achem ellok ehnou…Continuez….

mardi 26 février 2008

7° et 8° '...JEREMIE OU L'ENFANT QUI PARLE.....



Jérémie se lève et retourne en classe sous l’œil intrigué de son instituteur.
Il se sent mal pendant le cours et demande à rentrer.
Son maître lui demande la raison et là Jérémie sent qu’il va s’évanouir.
Il prend appuie sur le bord de son pupitre.
Le prof s’en rend compte et le conduit à l’infirmerie.
Il passe d’abord par le bureau du directeur Monsieur Hattab.
A l’infirmerie on le fait allonger.
Jérémie après un quart d’heure de repos se sent mieux et demande à rentrer.
Entre temps, M. Shass a tout raconté à son directeur qui, perplexe va demander à rencontrer les parents du jeune garçon.

Jérémie rentre chez lui.
Il se sent mal.
Il est repris de nausées.
Ses parents s’en aperçoivent.


‘…Qu’est ce que tu as mon fils… ? Demande Rachel, la maman.
‘…Ils se sont moqués tous de moi. Ils ne veulent pas croire que A chem… !’
‘…Quoi A chem…!’

Il se tait. Se rappelant son devoir de réserve.

‘…Parles moi… ! Je suis ta mère… !’

Devant son mutisme et son état général, elle lui prescrit le docteur de famille
Mr. Gilbert Ganouna.
Deux heures plus tard ce dernier est à son chevet.
Il l’ausculte attentivement.
Ne trouve rien mais devine que l’enfant semble avoir une déprime.
Il en parle à ses clients dans le vestibule à l’écart du jeune garçon.

‘…Je ne trouve rien de méchant, mais apparemment c’est le moral qui ne va pas.
Il refuse de me parler comme s’il voulait s’enfermer dans son silence.
Le mieux est de le faire ausculter par un psychologue... !’

‘…IL EST FOU MON FIIIIIIIILS….. ?’ S’écrit sa maman..
‘…Mais pas du tout, enfin, il traverse une déprime, et le psy découvrira la cause de son mal.. ! Ils sont faits pour cela madame Atlan enfin… ! Si tous les déprimés étaient fous la moitié du monde serait dans les hôpitaux… !Allez calmer vous… !Voilà en attendant donnez-lui ces médicaments, ça va le calmer un peu.. !’

Le médecin prend congé de la famille.

Les parents se regardent l’air inquiet. Jugeant que l’état de leur fils prête à soucis.
D’autant plus que Jérémie refuse de manger.
Devant ce fait, il ne tarde pas à prendre rendez-vous avec un psy.
Monsieur Ossana André.

Le téléphone sonne chez la famille Atlan.
C’est le directeur qui vient aux nouvelles, suite à l’absence de la veille du jeune garçon.

‘…Bonjour Madame, Rachel… ! C’est au sujet de Jérémie… ! Il est malade.. ?
‘…Oui, le médecin lui a prescrit une semaine de repos… !’
‘…C’est grave ????’
‘…Il déprime… !’
‘…Venez me voir s’il vous plait même cette après midi, je vous attends, j’ai quelque chose à vous raconter au sujet de Jérémie… !’
‘…C’est important… ?’
‘…Je pense que oui, sa déprime vient d’un incident et puis il y a des choses que l’on m’a rapporté et qui me paraissent anormales… !’
‘…Bien, je m’habille et je serai près de vous dans trois heures.. !’
‘…A toute à l’ heure… ! Merci… !’

A Suivre...





Comme convenu Madame Atlan est devant le directeur d’école de son fils.

‘…Asseyez-vous Madame.. ! Soupçonnez-vous quelque chose dans le comportement de votre fils depuis quelques jours ???’
‘…C’est à dire que … ! Voilà il s’est mit dans la tête que D ieu lui offre tout ce qui lui demande, il écrit des lettres à A chem et je suis tombée par hasard sur la première missive et pour ne pas le décevoir mon mari a usé d’un stratagème qui nous met aujourd’hui dans une belle situation… ! Mon mari a prit la place de A chem on lui offrant toutes ces demandes… !’
‘…Donc, dans sa tête, il est convaincu que c’est A chem qui pourvoi à cela… ?’
‘…Demandes et tu obtiendras… !’
‘…Je comprends, c’est logique pour lui mais pourquoi n’avez vous pas pris le temps de lui expliquer que cette demande n’est que spirituelle et non matérielle ????
‘…Comment voulez-vous qu’un enfant de cet age, puérile et innocent, puisse faire une différence entre ces deux antagonismes… !’
‘…Bon écoutez, vous allez décommander votre psy et je vais vous aider, en agissant avec méthode envers lui.
Ne vous faites pas de souci, il sait que je l’aime bien… ! Repartez et dites-lui que je viendrai demain le voir. Qu’à t’il demandé dans son dernier écrit … ?’
‘…Nous n’en savons rien justement.. !’
‘…Bien, ce n’est pas grave mais sachez que lorsqu’un enfant fait parfois de telles demandes le meilleur endroit pour qu’elles soient honorées c’est de les intercaler entre les pages d’un livre de torah, j’ai usé de cela autrefois…Alors cherchez et tenez-moi au courant.. ! Au revoir… !’

Rachel sort du bureau du directeur rasséréné. Mise en confiance, elle retourne à la maison et monte dans la chambre de son fils qui dort. Elle tombe sur le livre des téhèlims et là découvre avec joie le précieux billet complété.

Elle ressort et s’empresse de téléphoner sur-le-champ à Monsieur Hattab de sa teneur.

‘…Il veut un vélo… !’
‘…Exactement… !’
‘…Qu’à cela ne tienne… ! Je vais réfléchir… ! Bonne soirée… !’

Sans perdre de temps, le dirlo se met à réfléchir sur le moyen de satisfaire le jeune garçon.

Deux jours plus tard, il téléphone à madame Atlan.

‘…Comment va t’il Madame Atlan… !’
‘…Mieux, il commence à manger et il jette de temps en temps un coup d’œil avant de s’endormir sous le lit ; sa cache de cadeaux avec l’espoir de trouver son vélo… !’
‘…Bon, serait t’il possible de venir lui rendre une visite de courtoisie demain … ?’
‘…Oui bien sur, a l’heure qui vous convient.. !’
‘…Disons 16 heures… !’

A Suivre...

vendredi 22 février 2008

CHAPITRE 6° JEREMIE OU L ENFANT QUI....



‘…Tu m’as l’air fâché… ?’
‘…Liliane met en doute la présence de D ieu… !’
‘…Son père est louba pourtant... !’
‘…Elle m’a traitée de nigaud et de naïf, nous avons rompu nos liens d’amitié ce matin… ! Elle me parle de parabole… !’
‘…Soit plus clair… !’
‘…Pourquoi met t’elle en doute notre maxime ‘...Demande et D ieu y pourvoira… ?’
‘…Chacun est libre de penser comme il veut… ! On y croit ou pas mais dans son cas, je trouve que sa façon de penser est un peu légère… ! Il n’y a rien à expliquer.. !’
‘…Vous y croyez-vous, papa et toi à cette certitude… ?’
‘…Oui, nous n’avons aucun doute là dessus… !’
‘…Je suis convaincu de cette présence… !’
‘….Comment en es-tu arrivé à cette conclusion… ?’
‘…J’ai eu des signes, des preuves … !’
‘…Je peux les connaître ou les voir… ?’
‘…Non, pas pour le moment… !’
‘…Tu me caches un secret… ?’
‘…Pas du tout… ! J’attends autre chose pour être sur de ce que j’avance... !’
‘…Je n’insiste pas… ! Conclue la maman.

Elle descend les escaliers et va rejoindre son mari qui est assis au salon.

‘…Et alors... ?’
‘…Il croit dur comme fer… ! Liliane l’a traitée de nigaud et il a coupé court sa relation amicale avec elle… !’
‘…Toute la yeshiva va être mise au courant... ! Laissons les choses en l’état… !’

Plus tard dans la cour de récrée, Bernard son ami de quartier s’adresse à Jérémie, d’un air moqueur.

‘…Alors Jérémie, il parait que tu es en relation directe avec A chem.. ??’
‘…Je vois que Liliane a fait passer son info… !’
‘…Tu as eu des signes, des preuves, des gâteaux sans doute, ou peut être des billets de ciné… !’

Il est entouré par d’autres amis de son age qui le tournent en dérision.
Les railleries fusent de toutes parts au point que Jérémie se sauve pour aller s’abriter sous le préau.

Il est mal à l’aise par la trahison de sa meilleure confidente.
Il remet sa collation dans sa poche.

Il n’a plus faim. Il sent qu’il va vomir. Il vomit et commence à pleurer en solitaire.
M. Schass, son instituteur a tout vu.
Il va vers lui...

‘…Qu’est ce qui t’arrive Jérémie… ? Tu es malade… ? Pourquoi pleures-tu ? ?

Il sanglote.

‘…Tu ne veux rien me dire….. ?’

Il lève la tête vers son maître.

‘…J’ai été pris à parti par mes camarades… !’
‘…Mais pourquoi, ils t’aiment bien je pense... !’
‘…C’est une affaire de A chem, qui n’est pas à leur goût... !’
‘…Expliques toi… ?’
‘…J’ai eu des témoignages personnels de la présence de A chem… !’
‘…Tu veux dire qu’il s’est manifesté à toi…. ? Et comment… !’
‘…Il m’a offert deux présents et j’attends le troisième… !’
‘…Tu peux me les montrer demain… ?’
‘…Je vais réfléchir… !’
‘…Bon faisons comme cela et cesse de te morfondre… !’

A suivre ....

dimanche 17 février 2008

JEREMIE L ENFANT QUI PARLE ET ......



Jérémie pendant la récréation se confie à sa meilleure amie de deux ans son aîné.
Liliane Assous.

‘…Liliane, tu es ma meilleure confidente n’est ce pas et cela depuis toujours… ?’
‘…Tu en doutes… ?’
‘…Si je te confiais un secret serais-tu capable de le garder… ?’
‘…Et comment… !’
‘…La dernière fois, pourtant tu m’as trahie… !’
‘…J’étais trop jeune pour garder un secret mais cette fois là, je suis devenue une grande fille.. !’
‘…Jure … ?’
‘…Juré et promis… !’
‘…Crache… !’
‘…Je crache… !’
‘…Voilà… ! J’ai la preuve de l’existence de D ieu… !’
‘…Ah bon… ? Tu avais des doutes… ?’
‘…Non, mais là j’ai des signes prometteurs… ! Des preuves.. !’
‘…Expliques toi enfin, tu deviens fatigant.. ! As-tu entendu sa voix… ?’
‘…Mieux… !’
‘…Comment cela mieux… ?’
‘…Je lui ai demande deux choses et j’attends la troisième.. !’
‘…Tu veux dire que A chem a honore tes demandes… ? Tu le prends pour le père Noël… ?’
‘…Mieux le père tout court, celui qui donne lorsqu’on demande.. !’
‘…Et que t’a t’il offert ??’
‘…Une paire de souliers et une chemise de son choix, et là j’attends d’un moment à l’autre un vélo tout terrain… !’
‘…Rien que cela, mais tu rêves mon garçon, tu as un problème grave-toi, va te faire soigner, ton cas est inquiétant… !’
‘…Pourquoi dis-tu cela ???’
‘…Parce que D ieu ne peut pas t’offrir tout ce tu demandes… !’
‘…Mais tu oublies la formule ‘…Demande et D ieu y pourvoira.. !’
‘…Mais ce n’est qu’une parabole Jérémie… !’
‘…Quoi, une parabole, je ne te comprends pas.. ?’
‘…Cela veut dire une image, il faut essayer de comprendre ce qu’il y a derrière cette formule… Enfin… !’
‘…Mais je te dis que je les ai eus mes cadeaux… ! Je le lui ai demande par écrit… !’
‘…Tu demandes par la prière mais cela ne se matérialise en aucun cas, cela veut dire que si tu pries et que tu fais un vœu, D ieu va t’aider grâce à ta foi à obtenir disons la guérison d’un proche ou d’un ami … !’
‘…Et les cadeaux alors… ?’
‘…Demandes à ton papa… ! Il doit avoir la clef de l’énigme.. !’
‘…Je ne demande rien à mon père et tu es vraiment dégueulasse en me détournant de ce que je crois fermement.. !’
‘…Nigaud que tu es…. ! Naïf… ! Cesse de rêver imbécile.. !’
‘…Je ne te permets pas de me parler sur ce ton et de mettre en doute les promesses de A chem.. !’
‘…Ahahaah… ! Bon, j’ai autre chose à faire que d’écouter les boniments d’un demeuré... !’

Jérémie est écœuré par ce qu’il vient d’entendre de la part de sa meilleure amie.
Il sent monter en lui une sourde colère et va s’asseoir sur une marche d’escaliers.
Il est plein de rage. Il se met à pleurer.
Les paroles de son amie résonnent dans ses oreilles.
Il décide d’aller la revoir.

‘…Je pense que tu es jalouse et je préfère que tu ne me causes plus.. !’
‘…Nigaud que tu es... !’

Le soir, il rentre chez lui l’air contrit.
Il ne dîne pas et va directement dans sa chambre à la grande surprise de ses parents inquiets par ce comportement.
Sa maman va le rejoindre.

A suivre.

dimanche 3 février 2008

CHAPITRE 4° JEREMIE OU L ENFANT QUI.....



Le lendemain matin, Rachel, sa maman, découvre le nouveau billet mais inachevé.
Prise de panique, elle appelle sur le champ son mari.

‘…David… ? Euh…. ! Euh...!’ Elle est essoufflée.
‘…Quoi parle, qu’est qu’il y a, tu me fais peur… !’
‘…Il a demande quelque chose d’autre … !’
‘…Quoi.. ???’
‘…Justement, il n’y a rien d’écrit… !’
‘…Alors s’il n’y a rien d’écrit, pourquoi s’angoisser….. ! D ieu pour l’instant lui a donne ce qu’il a jugé bon de lui offrir… !’
‘…Mais tu ne comprends rien, sans doute qu’il a dû le lui demander par la pensée…. ?’
‘…Tu penses à quoi toi ????’
‘…Mais je ne suis pas A chem moi, pour lire dans ses pensées enfin, c’est à toi de deviner.. !’
‘….A moi… ? Mais depuis quand suis-je D ieu moi Hein… ? Tout cela est ridicule, je vais lui en parler pour que tout cela cesse… !’
‘…Non, il en sera choque ok ??? Et comment lui expliquer les précédents cadeaux… ?
Tu veux lui dire que c’est toi qui subvient à tout cela et que nous sommes entrain de l’induire en erreur ???’
‘…Attends ce soir lorsque je rentrerai….. ! On verra plus clair… ! Reprends tes esprits.. !’

Elle reprend ses esprits et raccroche faisant encore une fois confiance à son époux.

Le soir arrive.

‘…Ne lui dis rien pour l’instant, la nuit porte conseil… !’ Dit Rachel en s’adressant à son mari.

Rien ne se produit deux semaines après la demande du vélo décrit d’une façon ‘parabolique’.

La famille respire pensant sans doute que leur fils a prit conscience du refus de D ieu a assouvir une nouvelle fois son caprice.

Jérémie laisse passer une autre semaine et comme il est un enfant à ne pas rester sur un échec et se décourager facilement par un refus fusse t’il de A chem, il reprend sa missive là où il s’est arrête les trois précédentes semaines.

Il a l’intention pour mieux appuyer sa demande orale de la faire par écrit puisque cette méthode paye.

‘…A chem, je pense que ma demande orale ne t’es pas parvenue, donc je récidive par écrit… !Tu auras tout le loisir à mieux l’apprécier …

Il complète donc à écrire sa missive inachevée en se faisant plus précis.

‘…A chem, je se sais comment te remercier des bienfaits que tu m’envoies.
Je n’en espérais pas tant. Sans paraître gourmand, je voudrais que tu m’offres un vélo tout terrain si possible à ta convenance…. ! Selon ton désir… ! J’ai pensé que t’entretenir de vives voix serait plus convenable de ma part… ! Merci….A chem… !’

Mais au lieu de placer la lettre à son endroit habituel, il l’intercale entre les pages de son livre de torah qu’il place dans un endroit secret. Il pense que sa missive n’en sera que mieux imprégnée par les saintes écritures.

Rachel après le départ de son époux et de son fils, se précipite comme elle le fait depuis un mois, dans la chambre de son fils avec l’espoir de trouver le petit mot achevé.
Décontenancée, elle ne le trouve pas.
Elle risque de s’évanouir.

‘…DAVID…. ! DAVID…. ! Je vais mouRRIRRRRRRRRRRRRRRRRR...! LA TOUT DE SUITE…. !’
‘…Attends que j’arrive au moins ce soir… !’
‘…Y’ à plus de billet…!’
‘…Et bien tu vois, il se rétracte … ! C’est une bonne nouvelle… !’
‘…Non, il a du s’apercevoir que l’on les lisait… ! Ou alors, il a caché quelque part… !’
‘…Pas du tout… ! Pas du tout... !’
‘…Je vais fouiller toute la chambre jusqu’à ce que je tombe dessus… !’
‘…Fouille et en même temps cherche-moi, mes bretelles… !’
‘…Je ne suis pas dans tes bretelles ok… ?’

Elle met à exécution ce qu’elle a décidé de faire.
La chambre est mise sens dessus sens dessous.
Mais elle se rend bien vite compte de sa déconvenue.
Lasse, elle abandonne.

Elle remet de l’ordre.

A suivre…

jeudi 31 janvier 2008

REFLEXION....

GABRIEL GARCIA MARQUEZ s’est retiré de la vie publique pour raison de santé ; cancer lymphatique. A présent, il semble que son état se soit agravè. Il a envoyé une lettre d’adieu à ses amis et grâce à l’Internet, elle peut être à présent diffusée. Je vous recommande sa lecture....Ce texte émouvant..





‘...Si pour un moment D ieu pouvait oublier que je suis une marionnette de chiffon et me donner en cadeau une parcelle de vie, j’en profiterais le plus possible.

Je ne dirais pas probablement pas tout ce que je pense mais sûrement je penserais à tout ce que je dis.

Je donnerais une valeur aux choses, non pas pour ce qu’elles représentent mais plutôt pour ce qu’elles signifient.

Je dormirais peu, je rêverais davantage sachant que pour chaque minutes pendant laquelle nous fermons les yeux nous perdons 60 secondes de lumière.

Je marcherais alors que les autres s’arrêtent, je me réveillerais quand les autres s’endorment... Si D ieu me faisait cadeau d’un peu de vie je m’habilleraiS simplement, je m’allongerais à plat ventre sur le sol mettant à nu non seulement mon corps mais aussi mon âme.

Aux hommes, je prouverais combien ils se trompent en pensant qu’ils cessent d’être amoureux en vieillissant sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux.

Aux enfants, je leur donnerais des ailes mais je le laisserai apprendre à voler seul.

Aux vieux, je leur apprendrais que la mort ne vient pas avec le vieillesse mais plutôt avec l’OUBLI.

J’ai tant appris de vous les hommes. J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne sans savoir que le vrai bonheur est dans la manière de l’escalader.

J’ai appris que lorsque un nouveau-né serre pour la première fois dans sa petite main le doigt de son père, il le garde attrapé pour toujours.

J’ai appris qu’un homme a seulement le droit d’en regarder un autre en bas quand il faut l’aider à se relever. Il y a tant de choses que je n’ai pas pu apprendre de vous.... ! Mais réellement peu me serviront parce que quand elles seront rangées dans cette valise malheureusement, je serai en train de mourir.

Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses. Si je savais qu’aujourd’hui c’est la dernière fois que je te vois t’endormir je te serrerais fort dans mes bras et je prierais le SEIGNEUR de pouvoir être le gardien de ton âme.

Si je savais que ce sont les dernières minutes que je te vois, je te dirais ‘ Je t’aime’ ‘ et j’ignorerais honteusement que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre opportunité de faire les choses bien ; mais si je me trompe et que ce jour –ci est le seul qui nous reste, j’aimerais te dire combien je t’aime et que je ne t’oublierai jamais. Le lendemain n’est assuré par personne, jeune ou vieux.

Aujourd’hui ce peu être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. N’attends pas davantage, agis aujourd’hui parce que demain n’arrivera eut être pas et que sûrement tu regretteras le jour où tu n’as pas pris le temps ‘ d’un sourire, d’une étreinte, d’un baiser’ et où tu a été trop occupé pour leur adresser un ultime souhait. Garde auprès de toi ceux que tu aimes, dis leur à l’oreille que tu as besoin d’eux, aime les et soigne les bien, prends le temps de leur dire ‘ Je te comprends’ ‘ Pardonnes moi s’il te plait’ ‘Merci’ et tous les autres mots d’amour que tu connais.

Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au SEIGNEUR, la force et le sagesse de les exprimer.

Demande à tes amis et êtres chers combien ils comptent pour toi... !’

lundi 28 janvier 2008

CHAPITRE 3 ...DE JEREMIE OU L'ENFANT QUI....

L’époux se tait sans rien dire.

Il raccroche.

Il met sa veste et sort de son travail de pâtissier.

Dans le métro, il réalise que les paroles de sa femme sont logiques.

Voir même justes. Il se trouve enferme dans une nasse.

Il hésite à satisfaire la demande de son fils. Un doute l’habite et il se trouve partagé entre le désir d’assouvir et celui de ne rien faire. Mais s’il ne répond pas à ce caprice d’enfant, tout ce qu’il aura construit s’affalera comme château de cartes. Mettant en jeu la promesse de D ieu.

‘…Demande et tu obtiendras... !’

Il décide d’intercéder une nouvelle fois au souhait de son grand garçon avec à l’esprit qu’il se calmera.

Trois jours plus tard, Jérémie est au comble de sa joie, il trouve son paquet sur son lit avec à l’intérieur sa fameuse chemise. Il n’en croit pas ses yeux. Il referme la porte à clef pour apprécier cette offrande. Il ni a plus de doute A chem existe bien.

Il cache son bien ‘ Achemien’ sous le lit en prenant toujours soin de le couvrir.

Au déjeuner.

‘…Papa… ! Je n’ai plus aucun doute... !’

‘…Sur quoi mon fils… ?’

‘…Sur ce que vous m’avez enseigné depuis toujours… !’

‘…Expliques toi Jérémie… !’

‘…Que D ieu existe bien et qu’il nous comble de ses bienfaits... !’

‘…Tu avais des doutes auparavant... !’

‘…Hass ve challom… !Non... ! Seulement une appréhension mais là j’ai des preuves à présent… !’

‘…Des preuves… ?’

‘…Des signes… !’

‘…Tu peux me les montrer… ?’

‘…C’est dans mes rêves… !’

‘…Ah... ! Ce n’est pas du concret alors... ?’

‘…Que des rêves... !’

‘…Je souhaite qu’ils s’accomplissent..!’

‘…Oui qu’ils s’accomplissent… !Mon fils ... !’ Intervient RACHEL, la maman.

Le sujet prend fin au dessert.

Dans sa chambre Jérémie se fend en remerciements envers D ieu pour ses deux offrandes.

Mais il ne compte pas s’arrêter là. Si D ieu peut tout, pourquoi ne se substituerait t’il pas au père Noël… ? Ce personnage de légende inventé par les païens alors que A chem est réel, omniprésent et surtout à l’écoute de tout un chacun, à n’importe quel moment de la journée, à toute heure.

Cette fois ci, il compte profiter de l’occasion qui lui est offerte. Il va demander un vélo tout terrain afin de soulager son papa de cette lourde tache d’accompagnement en métro.

Il pourra ainsi se rendre à sa yechiva par ses propres moyens, comme un grand garçon.

Après sa douche du soir et ses prières, il s’enferme dans sa chambre. Il vérifie l’encre de son stylo afin de ne pas être pris de court et surtout interrompre le dialogue avec son créateur.

Il commence à écrire…

‘…A chem, je se sais comment te remercier des bienfaits que tu m’envoies.

Je n’en espérais pas tant. Sans paraître gourmand, je voudrais que...!’

Et là il s’arrête.

‘..Et si je lui demandais verbalement ma demande sans passer par l’écrit.

Ce serait plus poli et plus direct. D ieu m’entendra… !’

Il cache cependant ce début d’écriture sous le matelas près des autres deux plis.

Il le reprendra si nécessaire, si les mots venaient à lui manquer.

‘..Achem… ! Je te prie de m’excuser si je m’adresse à toi directement et oralement sans passer par les lettres. Je ne veux pas paraître exigeant à tes yeux.

Je te demande pardon d’avance. Peux-tu m’offrir quelque chose qui ressemble à deux roues avec un guidon et deux pédales, tout terrain afin d’épargner à mon papa la lourde tache d’accompagnement matinal à mon école. C’est une mitsvat que je te demande et pas autre chose…. ! Merci Achem… ! Que D ieu te bénisse, surtout ton nom.... !’

Il ferme les yeux pour mieux se concentrer sur sa requête.

Il s’endort, satisfait.

A suivre…

dimanche 27 janvier 2008

AU THEATRE CE SOIR...JEREMIE OU....

Paris le 14/01/2006.

Récit tragi-comique.

Tous les évènements narrés dans cette nouvelle sont imaginaires.



DAVID ATLAN………..Le papa de Jérémie.

RACHEL ATLAN………. La maman..

JEREMIE ATLAN……….Le fils. 6 ans.

LILAINE ASSOUS………Une amie de lycée. 8 ans.

LUCIEN SHASS………….Son instituteur.

ANDRE HATTAB…………Le Directeur de la Yechiva ‘ Abraham avinou’.

GILBERT GANOUNA……Le médecin de famille.

BERNARD AZOULAY……L’autre ami de classe de Jérémie. 7 ans.


Jérémie ou l’enfant qui écrit et parle à D ieu

‘….Demande et tu obtiendras…. !’

Jérémie Atlan est un jeune garçon de 6 ans.

Intelligent mais naïf.

Il est fils unique.

Ses parents juifs tunisiens, traditionalistes, très versés dans les saintes écritures, lui ont enseigné et inculqué que sans la présence de D ieu rien ne peut être accompli.

Il a retenu cette recommandation depuis son berceau.

‘…Demande et D ieu y pourvoira… !’

Un vœu pieux sans trop grande résonance chez ceux qui prient peu et demandent beaucoup. Sans être récompensé . D’où leur scepticisme et le doute d’un grand nombre qui ignorent cependant les bienfaits du Seigneur , même minimes. Mais justifient une quelconque récompense reçue par le fait du hasard.

Jérémie s’imprègne donc de cette expression au point qu’un soir, alors qu’il est allongé sur son lit, il décide de mettre à exécution cette maxime.

Il écrit sur une feuille quadrillée vierge ceci…

‘…Achem… ! Mes parents disent souvent que tu accomplis des miracles… ! Ils y croit fermement et je ne peux mettre en doute leur parole… ! Moi aussi… ! Depuis un certain temps, je rêve d’avoir un présent de ta part.. ! Je ne peux rien leur demander au vu de leur situation modeste et je ne peux aussi te contraindre à m’offrir un présent de mon choix. Je te laisse libre de choisir , A chem sans te forcer ce que tu juges convenable pour moi… ! Merci… !’

Il plie sa feuille en quatre et la met sous son matelas près de son livre de psaumes.

Satisfait par sa requête, il s’endort paisiblement…

Le lendemain matin, comme à son habitude, son papa DAVID l’accompagne à pieds à sa yeshiva.

Sa maman RACHEL restée à la maison, vaque à son ménage.

Elle rentre dans la chambre de son fils pour aérer et changer les draps. Elle retourne le matelas et là, elle tombe par hasard sur ce papier plié en quatre. Elle lit.

Elle est surprise par le contenu. Elle retient ces quelques mots.

A midi, David, son époux rentre de son travail pour déjeuner.

-‘….Tiens…. ! Lis… !’

Elle lui tend la feuille de papier. Il en prend connaissance.

‘…S’il commence à croire que le père Noël est D ieu, nous ne sortirons pas de l’auberge…. !’

‘…Nous lui tenons tellement ce langage qu’il a fini par se convaincre qu’A chem offre tout… ! Il suffit de le lui demander pour obtenir… ! Que vas-tu faire…. ?’

‘…Doutes tu qu’il ne puisse pas tout faire…. ?’

‘…Pas du tout… ! Je pense seulement que si son souhait n’est pas accompli, il va douter et il en déduira que nous lui mentons… !’

‘…Réfléchir à cette situation imprévue…. ! Je vais lui acheter une babiole … !’

‘…Que tu mettras sous la cheminée que nous n’avons pas… ?’

‘…Dans sa chambre… ! En espérant que son caprice sera le dernier… !’

A suivre..

Quelques jours plus tard, Jérémie rentre après les cours dans sa chambre. Et là il tombe sur une boite toute neuve posée sur sa commode.

Il l’ouvre avec précaution et découvre une belle paire de basket.

Il est ahuri par ce divin cadeau. Il l’essaye. Elle est à sa mesure.

‘…En plus mon D ieu, tu connais ma pointure… !’

Il se fend en remerciements..

Il referme l’offrande et prend soin de cacher son bien de D ieu sous son lit, derrière un carton, à l’abri du regard de sa maman au cas où…

Il en conclut que D ieu donne lorsqu’on lui en fait la demande.

Au petit déjeuner, il ne souffle mot à ses parents.

L’enfant s’est bien gardé de dévoiler ce qu’il a reçu la veille.

Ce sera son secret entre A chem et lui.

Puis réfléchissant en cours de chemin, il reconnaît que le fait de dissimuler de telles choses vis à vis de ses parents serait mal vu par A chem. Comment réagiront t’ils s’ils apprenaient que A chem lui a offert un cadeau… ? Il décide de leur en parler le soir.

Il ne veut pas paraître menteur surtout car supposons que sa maman tombe sur cette paire de chaussures, que va t’il avancer comme motif… ?

Mais sa conviction est faite D ieu existe bien et pourvoit si on demande.

Il est satisfait par cela, ses parents ne mentent pas sur ce point.

Le soir, chez lui, il rentre dans sa chambre et fait ses prières reportant à demain ce qu’il avait l’intention de dévoiler. Il jette un coup d’œil par dessous son lit avant de s’endormir afin de s’assurer que son présent est toujours là et qu’il n’a pas rêvé.

Une semaine se passe et les parents pris d’un doute les jours précédents sont rassurés ; leur fils s’est contenté d’un cadeau providentiel.

Tout semble rentrer dans l’ordre. Hélas, ils se trompent.

Deux semaines s’écoulent et Jérémie réécrit à la lumière de sa lampe de chevet une autre missive….

‘…A chem, sans vouloir abuser de ta grande générosité, te serait t’il possible de m’offrir…. !’

Là, son stylo ne marque plus. Il pense que D ieu trouve sa nouvelle demande abusive.

Il constate que l’encre de son bic stylo est épuisée.

Fort de ce constat, il reprend un autre bic pour continuer sa missive . Il est convaincu que ce n’est pas A chem qui l’a freiné dans sa démarche.

La pointe de son nouveau stylo repart et voilà notre jeune garçon satisfait.

Il continue…

‘…Une belle chemise… ! C’est bientôt la fête des garçons… ! Je ne te donne pas mes mensurations, tu les connais déjà… ! Toda raba.. !’

Il s’empresse de la mettre sous son matelas à côté de la première missive. Il s’endort.

Même scénario que les trois semaines auparavant.

Sa maman découvre le nouveau pli. Elle respire profondément sur le coup de la nouvelle découverte. Prise de panique, elle téléphone à son mari…

‘…David… ? Il demande une chemise, cette fois ci à Achem… ?’

‘…Calme toi…. ! Calme toi… ! Je trouverai une solution à ce problème… !’

‘…Bientôt si cela continue, il va demander une voiture et que sais-je encore.. ?’

‘…Il n’est pas en age de conduire enfin… ! Donc pour la voiture, on verra plus tard.. !

‘…Il va trouver autre chose… ! Ca va tourner au cauchemar, cette histoire… !’

‘…Tu exagères comme d’habitude, tu dramatises tout. Il connaît nos limites… !’

‘…Mais enfin, il écrit à D ieu pas à nous… ! A chem ne connaît pas les limites, imagine un instant qu’il ne pourvoit plus à ses souhaits, qu’allons nous lui rétorquer, s’il nous pose la question…. ?’

‘…On verra, on va réfléchir à la question… !’

‘…En attendant tu fais quoi… ?’

‘…Assouvir sa demande… !’

‘…Je divague… !’

‘… Il faut lui en parler en lui présentant la chose avec des paraboles… !’

‘…Des paraboles… ? A son age… ? Il ne comprendra rien, et si tu lui avoues que c’est toi qui lui offre ses caprices, nous passerions pour des menteurs et il en fera un chagrin, tu veux le rendre fou mon FIIIIIIILS…. ?’

‘…D ieu m’inspirera… !’

‘…Toi tu t’inspires et notre fils respire tout le bien de D ieu… !’

A suivre…

dimanche 13 janvier 2008

UA THEATRE CE SOIR....SOIREE.....LEGUMES...

Que pensez vous d'une réunion familiale un vendredi soir, autour d'un couscous dont les invités portent des surnoms comme à l'ancienne.
Un surnom trouve sa source dans un trait de caractère, dans un comportement, un événements bien précis ou alors le titre de sa fonction, par exemple M’BIREH EL SEZAR ( le boucher) qui fallait distinguer d’un M’BIRECKH EL CHE’WEYE’ le grilladier.
Deidou alias ‘Tabouna’ tient sa formule soit parce qu’il ressemblait à ce pain rond et soit parce qu’il avait une prédilection pour ce dernier. Ou alors que son nom fut mal prononcé, TABONE est devenu pour ses amis, peu regardant sur la chose, TABOUNA.
Cette immatriculation était un signe de reconnaissance, à vie. Du moins pour ces amis qui le ne le connaissaient que sous ce pseudo.
Il suffit de peu pour qu’un surnom colle à la peau comme un tatouage indélébile
(Les plats cités sont des ragouts tunisiens.)

'...SOIREE BOUILLON DE CULTURE AUX LEGUMES FRAIS ET CUITS...

Pour un Chabath hors du commun.

Dans les principaux rôles....
Les pseudos indiens.

-Choua Corcos alias ( Rihane) avec sa Titine alias Kamounia, sans enfants.
-Didekh ( Sion) alias Mayadnouche et as femme Tita alias Guaneriya (artichaut)
-Julot ( Lellouche) alias Maqbouba célibataire.
-Henri Valensi alias Fjilè et sa femme Julie alias Karnita (pieuvre, parce qu’elle est très avare.
-Dédé Cohen alias Osbana et son frére Mrideckh alias el Haouet,( le poissonier)
-Chouchou Chemla alias Hamssa et sa femme Ninette alias Ftira (beignet) à cause de as face bien ronde.
-Breitou Chmyane Siméon alias Msoki et sa femme Odette alias Torchi Khel (variantes) à par ce qu’elle a une prédilection pour ces petits légumes variés coupés menus mais pas hachés.
-Milo Seknazi 68 ans alias Rihan( myrte) et sa fiancée Ginette 45 ans alias Bouterma (gros cul).
-Pierrot Sââdoun alias Menana( le maniéré) et sa femme Gjijle alias Tyazoumit ( le suppositoire)
-Gilibertouchi Framont alias Manoubiya hdech ( La 11 iéme)...et son ami Freddy alias Poupitta ( des voisins homos de la famille.
-Gilou Koskas alias Motsi et sa femme Niki alias Farda Mkhekh (Os à moelle) parce qu’elle est flasque.
Et Jacky Allouche alias le BOULICH (le policier) pour surveiller cette bande au cas où es vapeurs de la boukha les rendrait agressive.
La famille Mamlou’qa alias Chouffini oule en tih (regardez moi sinon je tombe) et compagnie, y compris son mari Julot Fel Fel har (piment piquant) décide d’inviter cousins, tantes, soeurs alliés et voisins sans oublier les enfants.
Sa sœur, la famille Elie (Lévy) alias Krafess et sa Emma alias Mahchia,( boulette) les enfants Simon el bekey 8 ans( le pleurnicheur), Fritnè Gadarouba 12 ans ( l’armoire) Johnny alias Weismuller 3 mois ( grande ressemblance alors qu’il est au berceau, Sylvie Fetyiza, 6 ans et enfin Charlot Gemguem, 8ans ( gémisseur). Il n’aime pas l’école, donc il pleure tous les matins).
La bande fait aussi partie de la réunion malgré les quelques frictions que les deux groupes entretiennent depuis pas mal de temps.
Décor et lumière Michka.
Un grand salon, une belle table mise pour le shabbat, des couverts hauts d’ gammes.Des bougies allumées dans un coin du salon. Une table bien dressée par la circonstance par la maîtresse de maison. La famille attend tandis que Mamlou’qa alias Chouffouni oulle en tih, va remuer une de ses trois marmites dans lesquelles couvent une belle TFINA HARISSA, un bon bouillon de culture avec viande et légumes, et un met de AKOUD, nœuds de taureau saucés à la mode tune. Les tunes sont friands de glands de taureau coupés en morceaux et cuisinés dans une belle sauce rouge assez épicée, et coupés, lors des apéros. Sans oublier la traditionnelle Adam hout, boutargue séchée et salée de mulet. La vérité tout le bien de D ieu est sur la table, MEL JEÏTOUN LEKH’DAR HATTE EL ZBIB OUEL GHERNINE. Houtte pour la table de Mamlouqa alias Choufouni OUAAAALLAH en tih.
Voilà, le décor est PLANTE ...CE DECOR SI CHER A BRAHAMMMM.... !!!
On sonne à la porte.
La première arrivée est la famille Elie Alias Krafess et les enfants.
(Attention la famille réceptionniste n’est pas BEITH DIN. Aucun des invités ne l’est. Sinon on ne sonnerait pas. On monte les 8 étages à pieds et ou on attend un voisin ‘étranger’ pour ouvrir la porte du hall quelque soit les situations.

Ils sont bien reçus par la Mac...

‘...Okhti lââjija ot’khol, zarti bre’kha biqom... ! Entrez... !’
( Chère sœur rentre, que vous soyez les bienvenus... !’

A peine rentrés, les enfants vont à l’abordage du décor. Ils se lancent à grands cris partout là où ils le peuvent. Sous la table, sous les lits, les lustres n’y échappent pas et que même le Charlot alias El Guemguem a découvert le motsi tandis que Sylvie alias Fetyiza plonge ses doigts dans la magbouba... !’

‘...Retiens les un peuUUUUUU tes enfaAAAnts enfin, chnouè el kel’ba eli fiém... (C’est quoi ces affamés là.... ?)

L’autre prend mal les propos de sa sœur...

‘...Mais ce ne sont que des enfants enfiIIIn, allez basta la fête est finie, on s’en va... !’

Le mari Elie alias Krafess,

‘...On a fait mille kilomètres pour qu’on retourne, si tu veux toi tu retournes avec les enfants, moi je m’incruste... !’

Les deux enfants reçoivent une taloche de leur mère...Ils pleurent.
Les voisins d’en haut tape sur le carrelage. On entend un ‘...TAISEZ VOUS.... MERDE... !’
A travers le plafond.

Le calme revient.
Puis c’est au tour de la famille Choua Corcos et famille de franchir la porte.
Kamounia porte un cadeau dans les bras....

‘...C’est quoi Kamounia... ?’
‘...Ma recette enveloppée... !’
‘...Nes’taq ou nââ’dem... !’ (Que j’envie et regrette.. !)

Artichaut et son mari et Mayadnouche, une Kata (une botte, paire ) mta rabi rentre juste derrière les précédents. Elle est essoufflée...

‘...Tout le monde sait que tu as un cœur D’artichaut chérie.... !’ Son mari.
‘...Quelle pluie, je l’a sents pénétrer mes feuilles... !...Juste deux secondes... !’

Elle se secoue et une ondée inonde la moquette qui ne fume pas.

‘...Pas besoin d’aller en vacances à Juan cette année, on a une belle piscine... ! Avec vue sur mon salon... !’ Mamlou’qa. La maîtresse de maison fait une moue.

Arrive Julot Maqbou’ba. 48 ans. Célibataire.

‘...En challah loutaya ye Julot.... !’
‘...Merci ma tante, j’ai encore le temps de voir venir... !’
‘...On voudrait tellement qu’elle vienne... !’
‘...Qui.... ?’
‘...Ta promise, le jour où tu seras capable de l’entretenir convenablement... !’

Julie alias Karnita .....

‘...Mon radis suit .... ! Tantine... ?’
‘...Il est comment ce soir ??? En forme... ?’
‘...Chwiye chéEEE..rèf.... !’ (Un tantinet rassis)

Le tantinet rassis rentre.

Osbanna( Dédé ) et son frère jumeau Osbanna bis, les jumeaux font leur apparition.
Ils baissent la tête pour éviter le chambranle. Hamssa et Ftira poussent la porte d’entrée tandis que Msoki et sa femme Torchi Khel habillée tout en couleur referme la porte. Rihane et Boutarma, les deux promis ne tardent pas à embrasser la mezzouza collée à la porte qui donne sur le palier. Les grosses fesses franchissent la porte de coté à cause de l’épaisseur des hanches. Pierrot ‘Menana’ et Gjijlè Tyazoumit se glissent parmi les invités.
L’avant dernier parle bel halè (d’une façon efféminée). Il est coiffeur pour dames.
Il s’est imprégné donc de leurs belles manières. Gilibertouchichi Framont alias Manoubiya hdech (La 11 iéme)...et son ami Freddy alias Poupitta (des voisins homos de la famille du second palier, ne sont pas en reste. Très branchés pour cette époque, ils rentrent main dans la main avec un jasmin collé au cul. Enfin, les derniers arrivés Motsi et sa femme Farda Mkheh et Jacqui le boulich, juste derrière, terminent cette longue saucisse d’un défilé très gracieux de personnages, tout en couleur.
Il y règne une grande ambiance conviviale. Les femmes se dévisagent, se pèsent et se soupèsent. Tous les yeux sont braqués sur la maîtresse de maison qui marche en tenant les murs, CHEDOUNI OULLE EN TIH.... Tellement elle se croit avec ses sqasseq deb et sa quincaillerie reluisante, les cloches de l’église à ETRETAT ne sonnent pas aussi bien que ses bracelets en forme de serpents à sonnette. Les hommes parlent courses, affaires, travail etc....Avec bcp de rires et de sourires. Tandis que les femmes s’épient du coin de l’œil. Enfin, Julot Mac’bouba, le chef de famille annonce...
‘...Allez ye louled, il est temps de commencer. On a prit du retard sur l’horaire du calendrier juif. Bon chacun peut se mettre là où il veut, les enfants... ! Vous avez une table dans le coin, à coté de nous et restez sages... !’
La Bouterma ‘...JaÂAAAAAAAAAAAAAt.... !’(J’ai faim) Julot distribue les calots et tout le monde fait silence. Elle lance..
‘...Winou le Aâjlouq sur la table...????’
‘...Il s’est décommandé... !’ Mamlou’ka.
Julot prend le calice rempli à ras le bord de vin et commence la prière. Qu’il balance en deux minutes. ‘...YOM ACHICHI....SABRI MARANANE...MI TEMPS 3 SECONDES PUIS...MIKADICH A CHABATH... !’ Hop finito.... ! Smalla ââliom.
‘...C’est un plaisir de faire les prières avec toi, Julot, on ne perd pas de temps. Voilà pourquoi j’aime passer la Pâque avec vous... !’ Lance Breitou Msoki... !’
Une fois finie, tout le monde regarde Rihan. Des regards méchants fusent vers lui.
‘...Qu ‘est ce que vous me voulez... ?’
On s’approche de lui et là toutes les mains viennent l’entourer et le secouer comme on le ferait avec un bouquet de Rihan.
‘...Heureusement que je m’appelle Rihan ou pas Adam Hout (boutargue) sinon vous m’aurez croqué... !’
‘....En plus tu sens le poisson... !’ Mayad’nouch.
‘...Parfum Poison, ye bim... !’ Rétorque le blessé.
Arrive la distribution du motsi.
‘...Vous avez de mauvaise intentions vous, je les lis dans vos regards... !’ Motsi.
La smala se rapproche de lui dangereusement. En silence. Il recule de deux pas. Tout le monde le regarde avec cette envie de le déchirer. En grinçant des dents.
‘...Vous n’allez quand même pas me couper en petits morceaux... ?’
‘...Ca fait longtemps qu’on attend cette soirée... !’ Msoki.
‘...Qu’est ce que vous lui voulez à mon mari... ?’ Farda Mkhekh.
‘...Il y a un complot, je crois... ! Ye omri ! Je vous donne tout ce que j’ai, sel en prime... !’
‘...Non, surtout pas le sel qui fait ton charme... ! Et moi j’en ai besoin... ! Chéri sans toi, je serai fade... ! J’en manque... !’ Niki Freïda Mkhekh.
Une première main vient se poser sur lui pour lui tordre le cou.
‘...Bon, bon ok, je vais me laisser faire mais attention faites le délicatement... !’
‘...N’aie crainte, on rigole Motsi, tu penses vraiment qu’on va te couper en rondelles... !’
‘...Vous m’avez fait peur... ! En tout cas...’
On coupe les vrais pains et on distribue les morceaux tout en regardant Motsi.
On passe aux choses sérieuses.
‘...Rapproche moi la Magbouba.... ! Rihane !’ Julot.
‘...Pourquoi faire, tu rechignes à la goûter en vrai et ce soir, tu en a envie... !’ Osbana.
‘...On va voir si ce soir, tu es dur ou molle... !’ Rihan envers lui.
L’Akoud est servi et la boukha coule à flots dans les petits verres.
‘...Voilà un ragoût que nous adorons ... ! N’est ce pas Poupitta...!’ Dis Gilili envers Freddy qui lui caresse la jambe de dessous la table.
‘...Une orgie de gros glands en anneaux... ! Mon D ieu quel bonheur... !’ Freddy Poupita.
‘...Je le trouve un peu doux ce goûUUUUt... !’
‘...Tu n’aurais pas vouluUUU quand même que Tata la sauce avec un autre juUUs quand même... !’ Pierrot Menana hdeuch.
‘...Bien sur que non, la tradition chez vous a ceci de bien particulier c’est que les plats gardent toujours les mêmes aromes... !Même dix siècles après, sinon tout tombe...En désuète... !’ Gilibertouchi.
‘...J’adore ta phraséologie ma biche.... !’ Poupita.
‘...J’adore tout ici dans mon assiette... ! Et je m’en lèche les babines...!’
‘...Yaïche Henri Fjilè, choufli ouhda fjel mouch med’rouba... !’ Chouchou Hamssa
‘...Tu fais des jeux de mots avec mon surnom...Hamssa... ?’ Henri.
‘...Comment te le dire, puisque tu es près d’eux, n’y vois pas une moquerie... !’ Chouchou.
‘... Ca te plairait que je dise ‘...Yatic Hamssa fi .... !’ Henri Fjilè.
‘...Nous n’en sommes pas arrivés là quand même... !’ Hamssa.
‘...Je connais ton ironie et tu m’a provoqué... !’ Henri.
La boukha commence à fermenter dans les esprits.
Jacky le Bouliche. (Policier, ici modérateur)
‘...Partagez, riez, amusez vous mais pas de provocations vulgaires... !’
‘...Yé Mamlou’qa, jib el tfinè harissa, ou bien tout va te rester sur les bras... !Tu risques de rester tachée pour bien longtemps... !’
Si tôt demandée, si tôt arrivée. Trois grandes vasques remplies de ‘tfinè’ sont posées sur la table. La louche rentre en jeu. Tout le monde est servi. On déguste avec plaisir ce plat avec sa koukla.
‘....Ma hatitch tarf batata... ? Jetlèq mélha... !’(‘...Tu n’as pas mis une pomme de terre pour absorber le sel... !’ Emma Mahchia. La sœur.
‘...Enlève le sel délicatement et si tu veux une pomme de terre, je t’en mets une crue... !’ Mamlou’ka.
‘...Tu ne changeras jamais... ! Il a raison notre père z’al de dire que tu es offensante... !’
‘...Papa, z’al deux fois, disait aussi de toi que tu étais gourmande et jamais contente... !’
‘...Yatic raAAAAde mta él chebet ehdi... !’ (Qu’il t’arrive un colère sabbatique…!’)
Le Bouliche ‘...Attention mesdames, modérez vos expressions... ! Sinon.... !’
‘...Moi je la trouve topless cette harissa maison... !’ Mayad’nouch.
‘...Tu connais TOPLESsss toi... ? Tiens, mais d’où nous sors tu cela... !’ Niki farda Mkekh.
‘...Tu me prends pour une inculte ou quoi, je lis MoiIIII... ? De la lecture oui, mais de bonne facture... !’
‘...J’adoOOOre ce mot...TOPLESSSSS.... ! Nous rentrons en plein 21 siècle... ! Quel plaisir de la bouche et des mots... ! Quel style Madame l’Os à moelle... !’ Gilibertouchi.
‘...Tout le monde sait que tu lis le journal à l’envers... !’ Rihane.
‘...Oui mais on me le traduit, lei nahi (que d ieu me garde) mon mari Motsi....AmIIIin... !’
‘...J’ai une envie folle de goûter à Mag’bouba... !’ Freddy Poupita.
Gilibertouchi le regarde méchamment.
Il se lève de table et pose sa serviette à table.
‘...Je savais que tu es une salope...Une parepapeticienne pathétique mais me faire cela à moi devant des gens, un chabaAAAAAth... !’
‘...Et alors... ! Tout le monde goûte à Magbou’ba... !’ Guana’riya.
‘...Pas du tout, personne ne me touche enfin, vous divaguer, je ne suis pas une tantouze moiIIII...Comme vous deux... !’
Ca chauffe.
Le bouliche met de l’ordre.
‘...Il a confusion Gilibertouchi, la maqbou’ba est ce plat de ratatouille que vous voyez... !’
‘...Ahhh si vous n’étiez pas là Monsieur Jacky, vous m’êtes d’une aide si précieuse... ! Je pense si souvent à vous, vous savez... ! A ce que j’aurai pu faire, chez vous... ! J’ai tellement de jolies choses à vous montrer... ! Mes poèmes, Mes vers.... NUSSSSS... ! ’
‘...Nous n’en sommes pas arrivés là, Monsieur... ! Pardon ....‘ Mademoiselle ou Madame... !
Contentez vous ‘appréciez ces belles choses... Le plaisir ne dur qu’un temps...!’
Tout rentre dans l’ordre alors que Poupita pleure.
La tfina est terminée et voilà notre belle ‘cuistote’ qui sort de sa cuisine, les joues toutes rouges, le front en sueur par la chaleur ambiante, pour servir le couscous, boulettes, bouillon etc...Tout le monde se lève et applaudit à cette rentrée magistrale qui a failli pour un peu se transformer en catastrophe familiale tellement la CHEDOUNI OULLE NTIH marche en rasant les murs. Karnita l’aide dans sa tâche. Elle pique au passage un bout de boulette.
‘...Tu as indiquée les boulettes salées, des pas salées.... ?’
‘...Oui, les salées portent une allumette... !’
La maîtresse de maison sert convenablement en faisant passer de mains en mains les plats creux. Ainsi que les bols.
‘...Ton bouillon est trop rouge, on dirait celui des marocains.... !’ Farda Mkhekh.
‘...Qu’est ce qu’ils ont les marocains dans le couscous..... ? Il ne te plait pas... ? Sans doute que le couscous algérien, l7 béna le metyam ( ni goût ni saveur) te plait plus.... ?’ Torchi alias Khel.
‘... Au moins le bouillon rouge des marocains donnent des couleurs aux joues... !’ Torchi Khel.
‘...Et le bouillon algérien, du lait qui rend les joues blanches comme le talc... !’ Msoki.
‘...Je ne vais pas faire quand même trois bouillons pour chacun de vous, enfin, je me tue à vous faire plaisir et vous rouspéter... ?’ Mamlou’qa.
‘...Mais nous sommes en famille, ma sœur, on peut tout se dire... !’ La sœur Mahchia.
‘...Oui bien sur, tu as la mémoire courte toi, lorsque tonton Gaston a fait une remarque sur ta façon de cuisiner les BOULETTES MTA EL HARCH, il a eut une syncope sur place et tu sais où elle est sa place en ce moment... ?’
‘...Au paradis... !’ Motsi.
Boulihe....‘...Je veux bien êtres gentil, mais là vous dépassez les bornes, je vais verrouiller... !’
Et là...Diversion inattendue.
Poupita allume une cigarette. Voilà que, par mégarde, et voulant ‘fourchetter’ une boulette, elle rapproche le bout de sa teuf près de l’allumette plantée sur le sommet de la boulette et là...
‘...Mon D ieu, une boulette en feu d’artifice... ! Du jamais vu... !’ Du coup les enfants de la famille Krafess excités par la vue de cette boulette qui porte le nom de leur maman Mahchiya n’ont pas trouvés mieux que de suivre l’exemple involontaire de la Poupina... Huit boulettes étincellent devant les yeux ahuris du papa et de la maman qui hurlent après leurs rejetons.
‘...Pour une fois, ils ont mis leur maman en tenue de soirée, bien lumineuse... !’ Menana.
‘...Louqen teuchkeut enti ye Menana, ce n’est pas mieux, tu te mêles de tout... !(SI tu te taisais toi le manière... !) Normal, vous n’avez pas d’enfants donc vous ne serez jamais illuminée comme nous... !’ Mahchiya.
‘...Ôôôôô... ! Je trouve cela bas et vulgaire comme expression... !’ Tyazoumit alias suppositoire.
Chacun à son nez dans son plat lorsque soudain on entend un vacarme assourdissant venant de la chambre à coucher.
Tous se précipitent et là l’horreur. Le jeune Simon el BEKEY est assis à cheval sur l’une des branches du lustre qui s’est détaché du plafond. Un gros trou au plafond par lequel on voit la tête penchée du voisin.
Sa sœur GARADOUBA...
‘...Il a voulu faire du trapèze et le lustre n’a pas tenu... !’
‘..TU SAIS COMBIEN IL M A COUTE CE LUSTRE..... ????? Maqbou’ba.
‘...Tu penses à l’argent toi, tu ne vois pas mon fils, il aurait pu mourir... !’ La sœur bél dem bared (avec sang froid.)
‘...C’est un cirque qu’il leur faut à tes enfants pas une maison.... !’
Le voisin du haut....
‘...Et qui va réparer les dégâts.... ? Maintenant... ?’
‘...En attendant, bouchez le avec votre fessier... !’

Gillibertichou...

‘...J’ADOOOOORE.... ! BRAVO... ! Nous avons évité le pire...LE VERROUILLAGE... !’

samedi 12 janvier 2008

AU THEATRE CE SOIR....L ELEVATEUR.



AU THEATRE CE SOIR....


Paris le 10/01/2008.

SKETCH....

'...L'ELEVATEUR...'


Ma chère Michka, merci pour cet élévateur.
Prendre de la hauteur et surtout respirer l’air frais quoi de plus normal.
Je préfère regarder les belles étoiles et la star que tu es plutôt que de racler avec mes yeux les bas fonds de ce bas insipide qui parfois me donne la nausée.
A Force de lire les ghassra, j’ai la ménaupose qui me donne des soucis.

Départ.

Décor.
Je suis dans la rue sur un élevateur.
Michka m’aide à me faire monter.

‘...Vas y MichkouUUUU tourne la manivelle, encore un peu ... ! Vas y un autre tour et je serai le roi du Monde.... ! Ok....KKKK...STOPPPPP...Je suis à la bonne hauteur... !’
‘...Tu es sur que tu es à la bonne hauteUUUUUUr... ?’
‘...OuiIIIIIIIIIIII... ! C’est bon... ! STOPPPPPPPPPPPPPPPPP.... ! Je te dis.... ! Je rivalise avec l’Everest, c’est bon, je dois enfiler ma doudoune, il gèle ici... ! Merci, attends moi, je ne vais pas être long, juste pour voir mes amis... !’

‘...Tiens Tiens, mais que vois-je, je rêve ma parole MICHKAAAA.... ! Je vois NAO.... ! DANS SON MACHACHAUSSETTES .... ! Toujours la même taille, plutôt plus courte qu’avant, je crois que la perspective la rétrécie, attends je la fais grossir avec mes jumelles à foyer triple....MICHKAAAAAA...... ! Je l’ai tellement grossie qu’elle ressemble à QUATRE ROUES DE SECOURS LES UNES SUR LES AUTRES.... ! ...NAOOOOOOOOOOOOOOOOOOO...... ! MA CHERIE.... !Allez reprends toi.... ! AU REGIME SEC..... ! Fais comme moi, KELLOGS le matin....KELLOGS A MIDI....KEEEEEEE...LOGS....LE SOIR.....PENDANT UN AN ET TU AURAS UNE TAILLE FINE..... ! MICHKAAAAAAAAAAAAAA....Tu ne vas pas me croire, attends, je redouble foyer.....MICHKAAAAAAAAAA...SUR LA VIE DE TOUS LES MOINEAUX QUE JE NE MENS PAS.....Je vois .... ! JE VOIS......LE WEB......OUI LE WEB.....Casquette ADRA FONDATION.... ! Y a un billard sur le green.... ! Il joue AUX QUILLES AVEC DES BOULES DE BILLARD ET AU GOLF.... EN MÊME TEMPS....DEUX JEUX EN UN....! AHAHAHAHAHA..... ! Attends, il se concentre, il frappe sa boule ...TOUT DROIT DANS LE TROU....SA BOULLE SORT....IL COURT DERRIERRE.... !MICHKAAAAAA....... ! SA BOULE.....EST ARRIVEE DEVANT UN TROU DE GOLF.... ! CHUUUUT...... ! OALLALALALA....QUELLE HABILITE..... ! IL SE CONCENTRE....ELLE EST A DEUX CENTIMETRES DU TROU...DE BALLE LA BALLE...PARDON LA BOULE....Je perds la BOULE...MICHKAAAAAA.....IL A RATE LE TROU....PAS POSSIBLE....WEBBBBB...OHEEEEE...WEBBBB.....BRAVO....POUR CE COUP RATE DE MAITRE..... ! ....MICHHHHH......MIMICHHHH......J’ai viré à 35 ° SOLSTICE....MORDICUS FILMUS....TAWWWWWFIQQQQ....TAWFIQ....YE OTROCH.......Tu ne me vois pas ou alors tu fais semblant de ne pas me voir....AHHHHH...TU ES OCCUPE BEL TRIMET..... ! TAWFIQ....Celle à ta droite, que tu cast, elle s’appelle COMMENT.... ??????....HEIN.......HEINNNNN..... ! Tu ne veux pas me dire....YE Cachottier.....QUE TU ES.... ! ....JE PIVOTE MICHKAAAAA....JE SUIS EN EREZT......YA BRAHAM ...... SUR LA VIE DES FLEURS QUE SA FEMME CULTIVE ALORS QUE LUI SE REPOSE.....BRAHAMMMMM.... ! LES NICHONS.....COMMENT TU LES ARROSES.....JE PARLE DE CEUX QUE TU NOUS AS GRATIFIE POUR LE JOUR DE L’AN... ! JE NE PARLE PAS DES FESSES QUI RESSEMBLENT A DEUX BEAUX MELONS SUCRESSS....J AIIIIIIME..... ! Rose ma belle rose, je ne te vois pas, tu es aux dattes... !!!! MEYER........TU CROIS QUE JE NE T AI PAS VU PASSER SOUS MOI AVEC LE COUFFIN.... ? Toujours au marche de Belleville.... ? CAAAAAMUSSSSS...... !
LÂÂJIJ...... ! AMIT HAJJE EL LEYMET EHDOU ( As-tu fais qq chose de bien ces derniers temps... ?’( Camus est président de AMIT (Association Mondiale des Israélites de Tunisie, une de plus qui ne rapporte rien comme fric.) AMIT PAR LA ....AMIT PAR CI.....YAMIT (je deviens aveugle) par ce froid qui me brouille les yeux... !’ JE VOIS TATA ICHTIR....APRES NEAPOLIS LA TATA SE LANCE DANS LA CUISINE TUNE.....HISTIRRRRRRRR.....LA GANAWIYA ragout de gombo bien épicè)..ELLE PERD SES EAUX....QADA TENCHEF ( elle va bruler)...VERSE LUI DE L EAU.....SINON NARMIIII....( j'accouche) MICHKA...... ! JE GÈLE FAIS MOI DESCENDRE.... !......Deux minutes et rien.... !.....MICHKAAAAAAA....JE SUIS FRIGORIFIE....TU VEUX MA MORT EN GLACE OU QUOI... ????
Breitou jette un œil en bas....’...ELLE EST PARTIE....... ! ATTENDS.... !

Je compose le numéro de Michka....

‘...ALLOOOOOO.... !’
‘...Oui.... !’
‘...Pardon Madame, je me suis trompé de numéro... !’
‘...Mais non tu ne t’ai pas trompé de numéro.... !’
‘...Pas possible, ta voix a mué... !’
‘...C’est parce que je suis en haut... !’
‘...Ou en hauUUUUt... ?’
‘...Attends, rappelle bêta.... !’
‘...Bêta ou BATA.... !’

.............................................

‘..Il ne faut pas m’appeler lorsque je suis en haut.... !’ Michka.
‘...Michka bien que je meurs de froid ici, peux tu me dire comment j’aurai pu savoir que tu es en haut.... ! Pour le moment c’est moi qui suis en haut... !’
‘...Tu devrais le savoir, en bas, je t’entends mieux... !’
‘...Bien dans ce cas à lorsque tu es en haut je ne t’appelle pas, sauf si tu es en bas et quand tu es en bas, je ra pelle... !’
‘...Voilà, enfin, tu as tout compris.... !’
‘...Donc tu es partie et tu m’as laissé en haut sous la neige.... !’
‘...Ecoute c’est ton idée L’ELEVATEUR.... !’
‘....Ah bon, tu le dessines et tu veux que je le laisse sans rien dire... !’
‘...Oui... !’
‘...Y A MEME PAS UNE AMPOULE, UN NEON... ! A REMPLACER DANS UN
REVER BEBERT.... ! DANS LA RUE.... ! ZUT A TOI... !’

NB. Monsieur SAREL, vous aussi je vous ai vu mais vous peignez.
-Henri, tu faisais ta hamida, je ne voulais pas te déranger.

dimanche 6 janvier 2008

AU THEATRE CE SOIR....LA FAMILLE TUPPERWARE.

COMMENTAIRES DE ICHTIR.

Dis moi Breîtou combien de membres contient ta famille? Que dieu les bénisse , car plus tu écris, plus on en découvre.
Tu ne connais pas la dernière? non, figure toi que le cousin Sidney est à los Angeles pour voir sa fille, il est avec Annette sa femme et notre cousine. Le problème qui se pose c'est que Sidney qui aime beaucoup la famille et les différents plats que Simone(la maman de Michka) ma belle soeur prépare, ne sait comment faire pour récupérer toutes les choses qu'il a ratées pendant son séjour. Gâteaux, Mloukhia, Zlabia, poupées de sucre de Rass El Am de Nabeul, bkaîla, nikitouche, mhamas.
Il a juste été invité là bas chez la soeur de Paul Guez, c'est rien, car à Paris il va chez la cousine Désirée goûter toutes les bonnes choses qu'elle ramène de Tunisie, chez Simone, il aime beaucoup lui rendre visite, c'est très gentil à lui et les amis et la famille. Michkine, c'est vraiment un devoir qui lui incombe, c'est le goûteur!!!

Alors avec la famille réunie, on se demande si on peut faire une réunion tupperware, ramasser ce que chacun aurait pu lui faire goûter et les congeler pour les lui servir à son retour? qu'en penses-tu...? Car c'est un problème, non c'est un homme il n'est pas enceinte, mais on ne sait jamais si ça le rend malade , une crise de foie anticipée....


5 janvier 2008 08:09

Ma chère Ichtir, belle tante de mon ami..... Voilà, tes DESIR....Sont comme des bonbons qu’on offre à un gamin, que je suis. Je suis né bébé et je vieillis bébé.
La vieillesse me fait peur donc je l’ausculte et l’occulte.
Désiré j’adore être bercé. Merci.

Ma chère Ichtir, je t’informe déjà que maman, fait ce qu’on appelle aussi des réserves de ragoûts qu’elle met dans des ces fameux TUPPERWARE. Emet. Qu’elle met dans ses étagères du congélateur. Maman cuisine pour toute la semaine car elle se dit ‘...Aâlle mi oueti...OU ICHTI !’ C'est-à-dire au cas, ou un imprévu arrive, sous entendu, un invité improbable qui a envie.

Je vais donc y mettre mes tripes qui ne sont pas congelés.

Déjà pour me retrouver dans toute ta belle famille, il m’a fallu trois jours pour essayer de décortiquer cet imbroglio.

Le THEATRE DE ALBERT


Présente...

Sydney de Melbourne.
Annette la femme de Sydney de Melbourne.
Michka miss LA GRANDE BLEUE.
Tata Ichtir la tante de Michka.
Simone la maman de Michka et belle sœur de Ichtir.
Danielle la belle sœur de Ichtir.
Monsieur Jaquemin le mari de Michka.

Dans

LA FAMILLE TUPPERWARE.


Un coup de fil...

‘...AlloOOO tata .... ?’

Grésillements...

Kcrchcchchchchchchch....

‘...Tata QUIIIII.... ?’
‘...ICHTIR.... !’
‘...Voilà, c’est mieux, Sydney ye ouldi, tu m’appelles d’oùùùùù.... ?’
‘...De la cité des Anges.... !’
‘...Ah tu as fais pousser des ailes alors.... ?’
‘...Aux mollets, tantine... !’ ...Je rentre demain soir avec ma famille, alors tu sais ce que j’aime le plusSS..... ?’
‘...Bien sur mon fils, arrive vite, ils t’attendent bien frais et dispos, tout ce que tu aimes est dans la banquise aligné comme des soldats de plomb.... !’

‘..Krrkrkrkrkrcchchch... !’
‘...Du plomb..... ? Pourquoi du plomb.... ?’
‘...Des soldats de plomb je te dis...’
‘...Pourquoi les soldats, Paris est sous le couvre feu... ?’

‘...Krchcchchchchchchchch... !’

‘....Non les ILS t’attendent bien frais et dispos comme des SOLDATS DE PLOMB... !’

Sydney envers sa femme...

‘....Annette, il y a des l’armée à Paris... !’
‘...Passe la moi, je vais essayer d’en savoir plus... !’
‘...TANTINE..... ? Qu’est ce qui se passe à Paris.... ?’
‘...Mes Ils sont comme des soldats de plomb dans la banquise... !’
‘...Ah ok, j’ai compris... !’
‘...Elle dit que les soldats de plomb sont dans la banquise mais pas à Paris... !’
‘...Ouf, je me suis senti mal... ! MERCI TANTINE A DEMAIN.... !’

Il raccroche.
Le lendemain vers les 18 heures, Sydney de Melbourne, parce qu’il est éleveur de kangourous en Australie, débarque avec sa femme Arlette et ses trois enfants.
Tata Ichtir, leur a fait une surprise. Elle est là cachée derrière une grosse colonne avec un présent dans les bras, comme Aznavour. Elle les voit sortir et va vers eux à leur insu...

‘...COUCOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU....?’ Et elle lui fait un croc en jambe, un geste de bienvenu, mche it lebekh, (il s’étale) qui l’envoie sur sa valise roulante, Sydney fait du surf...Sous le regard ahuri des touristes...
‘...TATAAAAAAAAAAAAAA.... ! Quelle drôle de surprise...!’

Embrassades générales.
Direction Versailles chez Tata Ichtir.

‘....Tata, qu’est que tu portes dans tes mains... ?’
‘...Un petite boite sotie de la banquise mais tu ne l’ouvriras que chez moi, où tout le monde t’attend... ! On fait une partie surprise TUPPERWAR, rien que pour toi... !’
‘...Mais dis moi ce qu’il a dedans, dans la petite banquise, j’en ai l’eau à la bouche... !’
‘...Enfin, Sydney, ne fais pas le gamin, soit patient et ne te montre pas impatient... !’

Enfin, ils arrivent.

Toute la famille fait une ovation au directeur générale des kangourous.

‘...Ah le voilà notre Sydney, l’homme aux poches d’Australie... !’ Michka.
‘...Quand même, tu aurais pu trouver autre chose... ! Jacquemin.
‘...Je parlais de ses poches aux yeux... !’
‘...Vous avez sûrement dormi peu n’est ce pas... ?’ Danielle.
‘...Oui, le temps de la traversée dans les airs fut pénible.. !’
‘...Pas aussi dure que celle d’une traversée dans le désert... ! Sur dos de chameau... !’ Simone.
‘...Là mes enfants nous allons goûter aux joie de la banquise, je vous ai préparé des petits rectangles genre igloo –esquimaux faits maison de mets dont vous vous en souviendrez, toute votre vie... ! Allons ne perdons pas de temps, Sydney, toi tu t’assois prés de Annette, Michka près de ton mari, Simone ijja bahdeya( près de moi) Danielle pas de chichi assis toi sur le banc..ise... ! Ahahah.... ! Je plaisante... !’
‘...Toujours ce froid entre nous... !’
‘...Je rigole, enfin, allez viens près de moi, tu seras au chaud... !’

Elle rentre dans la cuisine et sort avec un GORBA...(Une vessie).

‘...Devinez quoi ???? ‘
‘...On attend ta merveille... !’ Jacquemin.
‘...GORBA NIKI TOUCHE...VOUS POUVEZ TOUCHER SANS....NI.... !’(Vessie de ragoût de haricots) Congelée... ! Goûtez moi cela... !’

Elle attend un peu ouvre le bouchon et voilà que des petits grêlons en forme de pépites de pâte coulent sur les plats...

‘...Pas plus de 8 chacun parce qu’il y a la suite après..

‘...Comme c’est bon tata... !’ Lance Sydney en fin connaisseur alors que les autres convives ont du mal à ‘fourchetter’ les pépites en glaçons.

Michka ‘...Ca au moins c’est du solide bien frais... !’
Jacquemin....’...Du béton congelé, oui... ! Je sens déjà comme des billes qui s’entrechoquent dans mon ventre... !’
‘...C’est bizarre, c’est la première fois que je goûte à ce met sans pareil, t n’as pas une miche de pain, j’ai une envie mortelle de lécher le plat... !’ Danielle.

Un petit nikitouche en forme de glaçon glisse à terre. Et voilà toute la famille à quatre pas à chercher la pépite jaunâtre.... !

‘...JE L’AI....FIN DE LA PARTIE DE HOCKEY SUR GLACE... !’
La NIKI TOUCHE servie, Tata sort avec une lanterne après la vessie de glace.

‘...C’est juste pour vous éclairez, et j’apporte le second plat.... !’

Elle revient avec dans les bras, un grand plateau sur lequel repose...

‘...OREILLER DE MLOUKIYA....DES COTES ARMORICAINES...’Fondu à la glace norvégienne.... !’

Elle ouvre le tabou( bouchon) Et là rien ne coule...
Elle remue et enfin un filet verdâtre apparaît et coule lentement.

‘...Prenez votre mal en patience, dix minutes pour une petite coulée mais ca vaut le coup d’être patient... !’

Dix minutes pour deux centimètres de neige noire aussi dure que le béton.

‘...Un fleuve bien tranquille....Qui coule en prenant son temps...’ Jacquemin.
‘...Comme la vie... !’ Michka.
‘...Drôle d’oreiller... !’ Lui.

Danielle....’...Chtit( j’ai envie) un croûton de pain pour faire passer cette belle fondue ankylosée... !’
‘...T’es pas enceinte au moins... !’ Simone.
‘...A 63 ans, je ne vois comment je pourrais l’être... !’

La Mloukhiye( le fameux plat noire) est passée dans les estomacs avec beaucoup de peine.

On passe aux gateaux....

Ichtir sort avec deux TUPPERWAR..Et annonce...

‘...COULIS DE FARINE EN SERPENTINS CUIT A LA MODE ISLANDAISE... !’

Des manicots gélifies tout simplement...

‘...Ce coulis va me donner des torticolis... !’ Jacquemin.
‘...Koul et ensuite dis nous ce que tu en penses... !’ Ichtir.
‘...Ah quel régal, j’en redemande, oui, j’en redemande... ! Puis-je mettre dessus de la poudre vanillée... ? Pour relever la texture... !’ Sydney.
‘...Passez lui le sucre en Glace... !’ Simone.

Ichtir annonce...

‘...PETITS OVAUX FOURRES AUX DATTES ET A LA PATTE D’AMANDE... !’
Makrouds dans notre langue barbare.

‘...Tu nous prends pour des OISEAUX ICHTIR...’ Jacquemin.

Arrive enfin ...

‘...COLLIMACONS LIES A LA MODE BRETOU...

‘...Dans toutes les sauces, celui là... !’ Jacquemin.
‘...Michka, n’oublies pas qu’il était maçon avec d’être en colis... !’

Sydney se lèche les babines. Des morceaux de Colli...Gelés pendent à sa moustache.
Zlebia.

‘...Tu as des stalagmites, mon cher Sydney... ! ‘Simone.
‘...Mmmememe.... ! Même si je les avait au bout du nez, je les mangerai, c’est du pur art culinaire... !’
‘...Ce n’est pas un hasard... !’ Jacquemin.

Arrive le champagne.

‘...CHAMPAGNE DE AIN BOUFARTASS.... !’
‘...Enfin quelque chose de chaud... ! Bien de chez nous... !’ Michka.
‘...Ça m’a tout l’air surtout qu’au vu de la bouteille, elle nous laisse espérer une chaude coulée de larve bien froide...!’ Jacquemin.
‘...J’aurai tant aimé tremper un biscuit.... ! Avec...’ !’ Danielle.
‘...Tu peux toujours le bercer dans tes illusions... !’ Ichtir.

Enfin tous les TUPPERWARES sont passes et tout le monde s’est régalé par ces mets d’une froideur à vous casser les dents et par une température extérieure de -10.

Arrive la surprise.

‘...Sydney, nous voilà enfin arrivés à ton cadeau de bienvenu... !’
‘...Tiens.... !’

Sydney ouvre délicatement le tupperware et là il voit..

‘...SABOTS DE KANGOUROU EN FORME DE BOUCLES D OREILLES... !’

Lui dans une envolée lyrique...

‘...JE PEUX LES SAUPOUDRER AVEC UN PEU DE ANNETTE.... !’

‘....Quel humour... !’ Annette sa femme.

‘...Ecoutez Breitou, avec vos salades vous perturbez l’équilibre de notre famille.
Vos histoires à la sauce goulettoise vous les mettez au....FRAIZER.... !’ Jacquemin.
‘...Je me sens tout glacé... ! Comme du papier...Monsieur... !’

NB.Pour la famille ZARBOUYI( les rats).. ! Ce sera un autre sketch... !