dimanche 30 décembre 2007

AU THEATRE CE SOIR...LE JOUR DE L'O.V.N.I

AU THÉÂTRE CE SOIR.


Récit véridique.

Enfin un peu.

La vérité si je ments ne s’use que si l’on sert.


LE JOUR DE L O.V.N.I.

Année 1955.

Ce grand évènement est vrai, d’ailleurs aucun témoin oculaire de l’époque ne peut attester de la véracité de ce que j’ai vu cet après-midi là vers les 11 heures 45, car la plupart d’entre eux sont soit morts soit amnésiques.

Je suis donc le seul témoin de cette aventure qui peut vous rapporter avec détails cet épisode qui a marqué une journée de vacance nabeulienne.

Je m’en souviens encore avec une précision d’horloger suisse. Je sais que cela n’est pas une référence mais je ne vois pas quel autre nippon peut être aussi précis qu’une festina qui s’ennoblit en cachette.

Voilà, c’était arrivé par un dimanche ensoleillé.

Etendu sur le sable doré de cette belle cité balnéaire NABEUL, fort connue pour son art plastic, celle de l’argile, je kifais un instant de farniente.

La terre glaise, l’argile entre des mains nabeuliennes c’est comme sertir d’une pierre en diamant une très jolie BLAGUE entre les mains d’un juif de Anvers. Qui ne sont pas du tout à l’envers mais qui par devers font des miracles tant cette habilité dans ce domaine est reconnue par tous les professionnels de la haute joaillerie.

Le diamant est passion chez lui comme est passion ma fonction de marabout.

J’étais donc allongé sur la grève rêvant aux mouettes qui planaient au dessus de mes délires.

Quelques vaguelettes audacieuses venaient lécher mes deux plantes de pieds.

Osant même sans pudeur, batifoler entre mes orteils. Me procurant une jouissance immense par ce bain bienfaisant.

Au loin quelques barques lançaient leurs filets avec adresse. Les nabeuliens, tout comme les goulettois, sont d’excellents pécheurs en eaux troubles mais un peu moins que nous.

Bref, une petite fille posa son ombre sur mon corps.

J’ai tout de suite pensé à une éclipse solaire mais une éclipse qui ne s’annonce par les journaux de l’époque n’est pas une éclipse. J’ouvre les yeux et je vois cette petite fille me dire

‘...Monsieur, il y a la bas quelque chose qui danse... !’

Je m’assois sur mes fesses, abritant par mes mains mes yeux, des rayons du soleil qui m'aveuglaient. Je suivais le doigt de l’enfant qui pointait l’horizon. Elle avait raison.

Mais son geste ne pas passa inaperçu puisqu’une voix lança un...

‘...YE JMA YAAAAA..... !CHOUFFOU GHEDIQA....’

( Et l’assemblée regardait là bas... !’)

Tous les regards se dirigèrent vers la chose qui allait et venait très haut dans le ciel bleu azur à une vitesse hallucinante, par moment immobile. En plus elle brillait de mille éclats.

En un clin d’œil, la plage se retrouve envahit au point que je me suis retrouvé presque piétiné par une foule effervescente dont les yeux étaient, sans égard pour ma personne, fixés vers l’apparition.

Je me levais avec difficulté, essayant de retrouver tant bien que mal mon équilibre tout en récupérant mes affaires; pantalon, chemises, culottes, serviettes, socquettes et souliers tâtonnant le sable.

Je récupère ma culotte et une seule chaussette, les autres étant perdus.

Me voilà donc soulevé, debout et balloté par cette marée humaine où jeunes et vieux se bousculaient. Muette pendant un court instant, un membre de cette smala lança à haute voix....

‘...YE LOULED..... ? CHNOUEEEE ZEMAAAAAA .... ?’

( O les amis, qu’est ce que c’est.... ?’)

Milles têtes pivotèrent. Pour voir l’énergumène, connu pour être l’idiot du village du nom de Breitou.

‘..ECH’ BIKOMMMMM...YAD.... ?’

(Qu’avez-vous enfin... !’(Sous-entendu à me regarder comme cela... ?)

Puis une vieille dame arabe, égrenant sa seb’ha (chapelet) dans sa main, lui répondit...

‘...Rabi seb’hanou... !’

(Le Bon D ieu... !’)

Fartass,( le chauve) un autre imbécile osa un..

‘...Rabi méchi ou jeyi eqe, ye mimti.... ! Mouch mââ’qoul... !’

( D ieu qui se déplace à cette vitesse bonne mère, ce n’est pas sérieux... !)

Un ivrogne, tenant encore sa bouteille de vin frelattè, et titubant lance quant à lui...

‘...SAROUEL OMI HNIFAAAAAA....HIC... !’ Yatikom asbaAAAA….!’


Image Googles;

(..C’est le caleçon de MAMAN HNIFA…. ! Hic.... ! Qu’il vous arrive une queue... ! (Sous entendu que vous soyez tous enculés.... !). Franchement.

Un policier arabe en tenue, travaillant avec les français colonialistes de l’époque, debout et pieds nus, ne l’entendit pas de cette oreille...

‘...Ah, yatinna ASBAAAA.... ? (Ah, bon que nous soyons tous enculés.. !) Bon, allez sors d’ici, tu es indigne de voir un spectacle comme celui là... !’ Il écopa de deux baffes sur place, et il fut emmenotté à cause de ce mot de ASBA.

On passa aux choses sérieuses. Un homme instruit,SI NADOUR, sorti ses longues vues et se fit l’interprète de ce qu’il voyait...

‘...C’est un phénomène AAAAstronomique... !’

Le mot astronomique réveilla des craintes parmi la populace indigène analphabète car ce mot au sens figuré leur échappait, certains comprirent Astrologiques, d’autres , des français BCBG à plusieurs centaines de mètres le déformèrent en prononçant Gastronomique quant à ceux du village voisin de OUED TFI’CHIKH( Oued de la Moquerie) ils n’osèrent le répéter croyant avoir entendu MTA ENIQUE ( Pour la Baise)

Bref, tous les mots en IQUE passèrent. De bouches en bouches.

Breitou plus avisé s’approcha de l’astronome de SI NADOUR (jumelles)

‘...Je pense que ce mot est trop scientifique pour eux, dis leur que c’est un O.V.N.I... !’

‘...UN QUOI..... ?’

‘...UN OBJET VOLANT NON IDENTIFIE.... !’

‘...HAJE ELLI TIR MEGHIR ME NARFOU CHNOUEEEEEE.... ?’

‘...Yes, ils comprendront.... !’

Il se saisit d’un porte voix, visa un monticule, et là il lança comme le ferait un MUEZEN....Du haut de sa mosquée....

‘...HAAAAAJE ELLI TIR MEGHIR ME NARFOU CHNOUEEEEEEEEE.... !’

Un silence s’abattit comme une chape de plomb sur cette bande de zougoulous qui resta un instant pétrifiée...Puis, comme une très haute vague d’abord figée durant dix minutes, avant la catastrophe, quelques uns prirent la poudre d’escampette...Suivie par une masse en chair en os bravant la chaleur, suant, écrasant tout sur son passage, vêtements, chaises longues, parasols, paniers de glibettes (pépites) autres, elle alla réfugier dans la grotte dite de SI GORFA. Un long boyau souterrain construit autrefois dans la montagne de SIDI KHLEF par les allemands. Et qui sert aujourd’hui d’abri pour les amoureux en mal de studio.

En dix minutes, la plage se retrouva déserte. Tandis que l’O.V.N.I continuait à tournoyer sans interruption au-dessus de la mer bleue.

Rentre tata Ichtir et sa nièce Michka dans la plage.

‘...Mais c’est bizarre, il n’y personne...TATA... ?’

‘...Ils sont tous entrain de faire la sieste sûrement... !’

‘...A MIDI.... ? ‘

Là, ils aperçoivent Breitou et le physicien SI NADOUR.

‘...Qu’est ce qui se passe SI NADOUUUUUUr... ?’ Lance Ichtir.

‘...UN O.V.N.I.... ! Tiens regarde.... !’

TATA ICHTIR se saisit des lunettes MICROSCOSPIQUES, s’attarde un long moment sur la visée et là elle en déduit que c’est....

‘....BABOUSSSSSSSS...EL BLED..... !’ Crie t’elle heureuse par sa trouvaille.

Tout NABEUL fut soulagé par la nouvelle. Qu’une queue de ville vole n’est pas bien grave.

Ce qui est bien grave c’est qu’un con comme moi puisse raconter n’importe quoi à des gens aussi intelligents que vous êtes.

Tandis que sa nièce plus cartésienne conclut à un CERF VOLANT.



Image Googles.



mardi 25 décembre 2007

AU THEATRE CE SOIR.....MARIAGE NABEULIEN.

AU THEATRE CE SOIR.

Pièce en un acte.

Paris le 24/12/2007.

Voici le message que vous pouvez lire dans les COMMENTAIRES ...


'....Bonsoir Breïtou, yatik chkhanè, kteltni bil dahk.


Je viens prendre mon quart d'heure de détente et de rire avec toi.
Dis moi yaïche oueldi pourquoi tu vas pas voir Drucker qu'il te nomme à la place de Bénichou, avec lui le dimanche, tu as un avenir assuré, je te le jure.


Yé braïtou, choft TATA Nouché, son fils Maïnou il voulait se marier avec une fille de Nabeul, une kouyé, elle pleure toute la journée tata Nouché en disant ‘... Oueldi djéjé, akel mi ghaier had, hedhi toflé kouyé yesser alih, ouh alé omo, kifech naamel.


Il va falloir réunir tous les gozbar de la ville de Nabeul pour élucider le problème de tata Nouché ,car son fils el akel Nanou, il veut épouser Maïné la fille de Titine El Merkhoufa .

‘....Ya rabi que peut -on faire c'est un grand dilemne.... ! Essaie de voir Brëitou si dans ton théâtre on peut le résoudre.


Merci nemchi kobara alik aouénhé ta ta nouché.


ICHTIR

Un petit mot sur le Samssar, ou la Semssara.

L’entremetteur, le marieur, avait une place dans la vie des juifs tunisiens à une certaine époque. Les unions étaient le plus souvent de raison.

Rares étaient les unions d’amour.

Le Semssar était donc rétribué à la commission. Bonne ou modeste, elle dépendait souvent du montant de la dot. Si l’affaire foire, il était quitte pour le déplacement.

Si plus tard, l’union se révèle être une mauvaise affaire parce que le Semssar vanta l’une ou l’autre partie faussement, il était quitte pour qqs malédictions.

Du genre ‘ ...Yatic abta ye Moumou... !’(.’...Qu’il t’arrive une apoplexie Moumou... !) Yatic gloubouet...Ye Tita... !’( ‘... Des métastases pour toi yè Tita... !’) ‘.. Yatic minigite ye Mridékh.. ! ( ‘...Qu’il t’arrive une méningite.... !’) Ou bien ‘…I jibouéq fi san’douq…!’ ( ‘...Qu’on l’apporte dans une cercueil... !’) Je ne sais pas si c’est avec une bière à la main ou pas... !’

Eloquent.

Mais il n’en mourrait jamais sur le coup, même qu’il s’éteignait comme une fleur dans son lit, entouré de tous ses proches à un age avancé.

Le métier de Semssar était aussi multi-fonctionnel, puisque il se chargeait aussi de locations de maisons et autres arrangements. Il pouvait aussi être prêteur sur gages si sa position d’honnête homme était reconnue.

Il faut savoir que les protagonistes, les deux parties, avant de conclure une Ketouba, se renseignaient sur les bonnes mœurs des familles. Elles se référaient aussi au bon voisinage qui souvent mentait sur tel ou tel prétendant, ou prétendante, de peur de représailles, scandale ou malédictions.

Le marieur, Semssar, passage obligé avant, va rentrer en action avec tout son professionnalisme pour établir les futures modalités afin qu’aucun doute ne subsiste plus tard. Et le doute avait toujours une bonne place mais lorsqu’il s’agit d’argent, il s’envole.

Ainsi était la coutume au début du siècle dernier et même au beau milieu du siècle passé.

MARIAGE NABEULIEN.

Dans les principaux rôles.

La famille du fils Maïnou

-La papa CHOUCHOU dit BARBAR ‘ Joseph le (baragouineur) .....Albert.

-La femme NOUCHE dit ACH’OUE (La soupe) ...............................Ischtir.

-Le fils Maïnou........................53 ans........................................................Jano.

LA FAMILLE DE LA JEUNE FILLE. Maïna.

-Le papa coiffeur DEDE dit TAMBOURINA (petit tambourin) ........Jacquot.

-La maman TITINE dit MERKHOUFA( La molle)................................Michka.

-La fille Maïna.........................43 ans......................................................Danielle.

Breitou grand Goj’bar.

Breitou, Grand Gojbar (Notable très respecté chez les juifs tunisiens, un peu comme le Cheikh de quartier qui dénouait certains litiges de voisinage, qui ne sent pas le Kosbor ( Coriandre ) mais le Zar ( eau de fleur d’oranger) comme le Zar ( chance) de la famille Nouchè, elli thab t’yârech ouldè Maïnou (Celle qui veut marier son fils Maïnou, 53 ans) célibataire endurcie mais gentil, aimable, poli, de bonne situation surtout, puisqu’il est ‘retourneur de briks à l’œuf’ dans la grande Maqla (poêle à frire) chez son oncle Didekh , marchand de beignets fort connu sur la place de Nabeul.

Didekh El AMBAR’ (L’Ambre) tient son échoppe depuis plus de 75 ans. A Nabeul.

Mais avant d’être patron de sa gargote, il était employé chez son grand-père CHLOUMOU dit H’néyéch (petit serpent). A cause de sa langue de vipère.

Il avait le meilleur coup de ‘CHEFFOUT’ (longue aiguille en fer, un peu plus longue qu’une aiguille à tricoter, faisant office de pic) de la région et même du monde pour retourner la feuille de brik à l’oeuf. UN VRAI AS DE PIC.

Il a, un jour, réussit l’exploit de retourner sa veste lorsque des policiers français lui ont demandé de témoigner sur un affaire délictueuse.

Son grand-père, Chouilem se rendit fort célèbre dans les années 1889. Il emporta le grand concours annuel de la confection du plus grand CERCLE EN PATE NAVIGUANT SUR L’EAU. C’est à lui que Nabeul doit le GRAND PAQUEBOT BAMBOLONI (En France CHICHIS) 33 mètres de diamètre. Le seul paquebot en pâte sucrée qui fit le tour du monde en 365 jours.

Sa piscine, installée au centre du navire, était très prisée par les voyageurs venus du monde entier pour GOÛTER calme, sérénité et surtout rencontres coquines.

Une anecdote célèbre.

BELEBOU, un modeste mais beau et gentil garçon se promenant sur le pont en pâte par bâbord, vit une jeune demoiselle très belle de prénom OUARDA Bent (fille de) Yasmina, âgée de 16 ans, enjamber le parapet du bastingage en farine. Sans paniquer, le jeune Belebou s’approcha d’elle et réussit à la dissuader de sauter grâce à ses mots mielleux. Ce fut le début d’une romance amoureuse à l’eau de ROSE. Ils se marièrent à la première escale. Emouvant non... ?

Les cabines étaient installées dans le creux de la pâte tandis que les premières classes se trouvaient à l’intérieur, dans les aspérités avec hublots donnant sur la mer bleue.

On déplora un seul incident, qui ne fit ni blessés ni dégâts. Le grand car-farine, tomba en panne un jour de juillet en PLAINE MARE NOSTRUM, par manque de carburant, de la Khmira. L’amidon. Plus de peur que de mal. Donc ce ferry pâteux, encore en exercice, vous pouvez l’admirer dans la BAIE de SINGES, a toujours ses marques de Noblesse.

Fort de sa médaille Beylicale, IFTIKHAR EL BALOUT, il fit les beaux jours de la QUEEN MARY VICTORIA, qui, avant de regagner son pays demanda qu’on lui prélève (l’impôt) un morceau de cette pâte. Royauté oblige. D’où le prénom de son petit -fils PATE...RSON comte de HAS ZABOUR.

L’église anglicane ne reconnaissant pas les PATER on ajouta à son prénom...

PATER...MARCONI....Voilà. L’honneur de la royauté fut sauf comme furent saines et saintes mes couilles molles qui rétrécissent à vue d’œil.

Donc Breitou fort connu dans la communauté juive Nabeulienne, pour ce genre de rapprochement, va mettre en ‘œuf re’ sa diplomatie pour aider les deux familles. CHOUCHOU dit BARBAR ‘ Joseph le (baragouineur) et sa femme NOUCHE ACH’OUE

(La soupe) d’une part avec la famille DEDE dit TAMBOURINA (petit tambourin) et sa femme TITINE EL MERKHOUFA( La molle)

Leur fils MAÏNOU dit Aslouq (vermisseau) émit à 53 ans le souhait d’épouser femme.

Les parents déconcertés par ce vœu, trouvant que leur insolent de fils a encore le temps de se marier, (comprenez leur désarroi par là, bonnes gens, la petite solde mensuelle allait foutre le camp, le découragèrent du moins au début MAIS devant la volonté, l’obstination et la ténacité de leur fils, ils changèrent d’avis. Préférant s’en remettre à D ieu. Et au MEKTOUB.

La destinée


Maïna est une fille de maison. Bonne couturière et cuisinière. Agée de 45 ans, elle n’a jamais quittée le logis familial sans être accompagnée par son frère HAIM dit TARBAQA( Victor dit le Tong). Une fille au profil ingrat qui ressemble plus à une poire qu’à une pomme. (Se référer à la stature de Madame Sarfati, qui elle aussi était nabeulienne). Dedé père est coiffeur de son état pour l’Itame (les orphelins) pour la bonne raison qu’un orphelin ne peut jamais se plaindre puisque personne ne répond pour lui quelque que soit la qualité de la coupe. L’itim ne peut rien dire. La nature, parfois, est vache.

Breitou va rentrer en scène pour rapprocher les points de vue et surtout négocier la dot.

‘ ...Ye Breitou, enti ta refna.... !’ Dedé. (‘ Tu nous connais...’)

‘...Et comment, des gens d’honneur, une famille pure, la vérité... ! Je n’ai rien à dire... !’

‘...Mellè qollom elli taleb, el hénè, zouz byout m’ââm’rin (Rapporte leur que je veux pour mon fils deux chambres entièrement meublées), ou 2500 frs (francs d’autrefois) (somme considérable pour l’époque. Deidou a mit la barre très haute sachant qu’il n’obtiendrait pas même le dixième de sa prétention pour son fils.)

‘...C’est tout... ?’

‘...Brekhè... !’ Oui, c’est tout... !’ Nouchè.

‘...Ichtéel el l’yanin Maïnou....’ ( Il mérite les yeux votre fils, sous entendu que vos prétentions sont convenables.) Mnih ââ’tiouni arboun ???’ ( Bon, donnez moi un acompte.. !)

‘..Yaraq fél saboun....’ ( Que tu sois dans le savon.. !)

Breitou part voir l’autre famille.

‘....Talbou.... !’ Breitou. (Ils ont exigé... !)

‘...Zouz fi âineyem... !’ Titine, la maman (Deux doigts dans leur yeux)

‘...Yakhir benti mlouha iye.... !’ (Ma fille n’est pas abandonnée à ce que nous sachions) Titine.

‘...Vous avez raison, après tout ouldem (leur fils) abet mél qerch Jupiter... ! ( Il est né du ventre de Jupiter). Breitou.

Les tractations se poursuivent tard dans la nuit et au petit matin, Breitou satisfait de ce qu’il a obtenu, deux abonnements annuels pour une année de coupe gratuite pour le papa du garçon et de son fils , plus deux eaux de toilette HOMME DE DAR NABEUL( une mesquinerie) un abonnement annuel rasage et parfumage sans toilettage pour la papa, le fils étant imberbe, heureusement sinon le mariage aurait foire, deux jarres d’huile premier choix, trois hallebs en argile de HAMAMET, deux oreillers bourrés de plumes de pies venant de la ferme de SIDI MANSOUR, 8 bougies. Une misère de chez MERE Misère.

‘...Mnih ââ’tiouni arboun ???’ ( Bon, donnez moi un acompte.. !)

‘..Yaraq mé tchi’ouf’ch el dlam....’ ( Que tu sois pas dans l’obscurité.. !)

Et comme l’a rapporté Breitou aux parents du garçon ‘...Aâlla qad sormom... !’

(...A la hauteur de leur cul.. !)

Maïnou, amoureux fou de Maïna alors qu’il ne l’a jamais vue, et ne voulant rien entendre, OBLIGEA sa famille à se plier aux offres misérables de la partie adverse pour sauver son idylle .

Arrive le jour de l’entrevue.

La famille du garçon va rendre visite à la famille de la jeune fille pour sceller leur future union.

Ils sont bien accueillis.

On sert le café. Les tasses sont posées sur la petite table basse.

Tout le monde boit le breuvage sauf Maïnou qui attend.

Enfin, la maman de la jeune fille ose un...

‘...Tu ne bois pas le café Maïnou... Mon cher futur gendre....????’

‘...KIFFECH THAB EN HARQOU....B' ZEBIIIIII... !’

‘ ...Comment veux tu que je remue le sucre....! Avec ma BITTTTTTTTe…!’

Le mariage se fit puisque jamais au grand jamais une queue dites de cette façon n'a annulé une union sacrée.

samedi 22 décembre 2007

AU THEATRE CE SOIR...VENT'HOUSE.

AU THÉÂTRE CE SOIR.

Paris le 21/12/2007.

Précisions pour le lecteur.

Les mots et les phrases utilisées dans mes récits ou écrits sont du judéo-arabe.

Ils sont traduits au fur et à mesure de mes narrations.

Une vieille langue utilisée par les juifs d’Afrique du Nord et qui n’a presque plus court aujourd’hui.

Michka dans le rôle de H’lilmé.

Ischtir dans le rôle de la prise de vent fél jneb el shih. La patronne.

Breitou , le voisin.

Prise de vue Danielle.

Dialogues Albert.

Décor Michka.

Sons et lumières Michkanette.

Dans...

VENT’HOUSE.

Breitou rentre et s’adresse au public...

‘...Bonsoir, ce soir, comme presque tous les soirs, je me tords les méninges pour trouver de la matière. Abreuvez mon imaginaire de nouvelles idées afin de pouvoir inventer des délires.

Oui, le délire s’invente, se crée comme on crée une histoire drôle, juste pour en rigoler.

Il y a bien longtemps, qen ye meqen, vivait du coté de Nabeul, un bon monsieur du nom de Breitou. Sa voisine de palier, Ischtir une femme de bien, une juive bien sûre, généreuse à souhait, dar el khè tbay el left, la maison du désert qui vend des navets, tombe malade; un mauvais vent dans ses flancs.

Sur les conseils de son voisin, elle décide de guérir ses maux d’Éole, rih fél jnèb el shih, par de la médecine arabe et douce.

H’lilmè, petite patte c’est son nom traduit en français, est sa domestique depuis 15 ans, mariée à un notable juif du nom de A’âdéch, lentilles.

A eux deux, le couple faisait le plat et même que Ischtir se plaignait souvent, en disant qu’elle ne cuisinait pas les H’lalèm’S, pâtes et lentilles, parce qu’elle en était rassasiée lorsqu’elle les voyait.

Bref, une économie fort appréciable d’un met connu pour bourrer le ventre par les temps froids. Surtout lorsqu’à cette époque, on ne péter pas la graisse financièrement.

Heureusement qu’elle ne se fusse pas prénommée H’missa, (pois chiche) la bonne, sinon elle serait restée encore célibataire. On ne connaît pas de H’missou dans la région nabeulienne.

Ch’alinè, qu’importe, donc Ischtir, malade comme je ne vous le dis pas, demande à sa domestique de lui poser des ventouses...

‘...Ye H’lilmè, esdalleq louken, tre’qeb’li qemcha m’raïet... ?’ ( Oh, Petite pâte, que penses tu si tu me posais une poignée de ventouses... ? Sur mon dos... ?’

‘...Bien sûr, ye léla, ech’khass, téoue tchouf el bard yif’ssa et t’koun lébéss... !’

‘...Et comment, tu verras comment le vent partira et tu te lèveras guérie... !’)

‘...Je sens comme une tornade qui mugit dans mes flancs, je n’en peux plus... ! Rien qu’en y pensant j’en ai froid dans le dos... !’

‘...Alors teoueEEE... ? A’ândeq bard oule rih fél e’jnéb... ?’ ( Alors quoi maintenant... ?Tu as un froid ou du vent dans tes côtes... ?’)

(Au lecteur.

A l’époque les bronchites, et certains maux physiques se soignaient par des onguents, ou des préparations dites ‘arabes’ de campagne. Le rebouteur avait une grande place dans cette médecine.)

Les ventouses sorties et nettoyées de leur toile d’araignées, huit en tout sont prêtes.

La bonne H’lilma, va procéder à la pose des ventouses salvatrices et suceuses de vent mauvais.

Tout un art.

‘...Aye, hdart ye Ischtir ???

‘...Alors es tu prêtes.... ?’

Hischtir à moitié dévêtue, s’allonge sur le ventre, prête à recevoir ses petits contenants chauffés par une petite mèche introduite délicatement à l’intérieur. Avec pour mission première, d’être collées délicatement sur le dos de la patiente et cela dans le seul but d’aspirer le sale vent qui stagne dans les côtes de notre douce Ischtir.

H’lilma avec beaucoup de doigté, introduit la première petite mèche allumée dans le pot en verre, tout en prenant bien soin de ne pas brûler la chaire de l’honorable dame.

Les 8 ventouses sont posées.

H’lilma, une fois l’opération accomplie, laisse les instruments de torture faire leur oeuvre. En générale une opération qui dure pas plus de cinq minutes.

En attendant, soui’grou fi foma, saq ââla saq, (une cigarette coincée entre ses lèvres, une jambe sur l’autre) elle écoute notre grand et célèbre chanteur national Ali Riahi qui passe à la radio. Les dix minutes sont passées.

‘...Ye H’lilma, q’ââda nech’ma tgrher’ouid... !’

( Oh H’lilma, j’entends comme des grésillements.... ?’

H’lima est absorbée dans sa lecture, si plongée par son ‘...Nous deux..’ et sa musique, qu’elle n’entend pas la plainte de sa patronne.

Les ventouses chauffent tandis que L’Ischtir, toujours allongée et en mauvaise posture, sent comme du brûlé venant de son dos. Et voilà qu’une ventouse, chauffée à blanc, se détache de sa rampe de lancement, part comme une fusée et sort par la fenêtre dans un sifflement qui ressemble à un tir de missile pour atterrit sur la route NABEUL-HAMAMET causant un carambolage de charrettes à dos d’ânes.

La seconde part comme un éclair et va se loger dans le plafond emportant ce dernier et sur son passage l’antique lustre médiévale datant des Omeyyades ...Un chef d’œuvre ...H’lilma prise de panique se jette sous le lit tandis que la malheureuse Ischtir en mauvaise posture hurle ...

....‘...MEN’YOUUUUUUU’NIIIIII..... ! SauveEEEEEz moiIIIIII.. !’

La 3ième ventouse va atterrir chez l’épicier d’en face Aâm Attar, qui, par le souffle du projectile chauffé à blanc, voit sa boutique partir en couilles....SACS DE FARINE, etc....Tout son stock brûle.

‘...H’lilmEEEE.... ! C’est un vent d’alcyon ... !’ Hurle Ischtir, tjs allongée et se couvrant la tête avec un oreiller.

‘...Je t’ai dis de ne pas le faire rentrer Sion, il porte la poisse... !’ Lance H’lilmé de là où elle est...

La 5ième ventouse, part à une vitesse hallucinante, emportant elle aussi sur son passage la grande Gargoulette séculaire de la place à Nabeul. La place se trouve étêtée par son plus beau joyau en poterie.

La 6 ième prend la direction de la mer et là, tous les nabeuliens pris de panique, entendent un grand roulement sourd et muet.

La ventouse chauffée et rougie par le feu, à Mille degrés, plonge dans l’eau marine et claire. Elle soulève une vague si gigantesque que de mémoire bénit de Nabeulien, elle restera comme la plus grande BOURACHQA que la ville ait connue.

Du jamais vu dans les annales Nabeuliennes. La vague, telle un tsunami avant l’heure, emporte tout sur son passage. Une panique générale s’installe et prend nos amis par devers. Ils ne devront leur survie qu’à la vitesse de leurs sprints sur les hautes montagnes des alentours. On releva, par le suite, deux petits chiots en mauvaise posture sur le macadam, Harissa et Blanquita.

Tandis qu’Ischtir allongée sur son ventre, et surtout incapable d’arrêter ses ventouses, implore le ciel pour que tout finisse sans trop de dégâts, H’lilme en bas s’évanouie par la peur.

La 7 iém petit pot super incandescent va droit vers le ciel. C’est le premier spoutnik tunisien mis sur orbite et qui fonctionne avec mèche de coton.

Il tourne depuis et aujourd’hui encore. Il porte le nom de IschtirSpace, du nom de sa bienfaitrice.

Le 8 ième verre enfin, le dernier, fais choux blanc, fechia, à la grande satisfaction de Hishtir qui, débarrassée de ses mortelles ventouses, se rend compte que son dos ressemble à un cratère fumant.

Elle se lève péniblement mais avec courage Elle réveille la domestique complètement dans les vaps. Deux gifles ont suffi à mettre d’aplomb H’lilmé qui ne s’est rendue compte de rien.

‘..OUIIINIIIII... ? ‘ Où suis-je lance t’elle à sa patronne mal en point, mais qui réplique par un ‘...KHLAT OU DJELLET...BOURACHKAAAAA... ! El mraïet... ! KHALLITEM yesser fouq dari... !’ (C’est une catastrophe nationale, tu les as laissées trop longtemps sur mon dos tes ventouses... !)

Khemjou( Elles ont pourries)

‘...Tu vois Ischtir, nous n’en serions pas là si tu avais pris des ANTIBIOTIQUES.... !’

‘...MAIS LES ANTIBIOTIQUES, ye Bima, (âne) ce n’est pas AUTOMATIQUE... !’

‘...Oui, c’est du TMENIQ... !’

Puis s’adressant à Breitou...Son voisin...

‘...Ye’khed fiq él haq oul mqama, ye Breitou... !’ (Que la justice et sa suite te juges O Breitou ( Sous entendu que tu sois puni’) Nabeul kolla hayerta ...Yatic ...El khir !( Tu as mis Nabeul, sens dessus sens dessous... Qu’il t’arrive...Du bien !’)

Moi....

‘...Ischtir, enfin, laisses moi délirer...Tu ne vas quand même pas te fâcher... ! Et j’espère ne pas m’être mis à DOS, une honorable citoyenne nabeulienne comme toi... ! MTA NEA POLICE LES BAINS... !’

jeudi 20 décembre 2007

AU THEATRE CE SOIR....


Comme vous avez pu le lire, la belle sœur de tata Ischtir va mieux grâce à l’Oued Krofol.

Une plante miraculeuse qui a déjà fait parler d’elle au dernier séminaire présidé par Bernard Kouchner.

Comme vous l’avez lu aussi, tata Ischtir à un souci.

Voilà ce qu’elle m’écrit en urgence.

Sachez que ma tante Ischtir, est une tante que j’ai retrouvée par hasard entre le bd de la Villette et le Rue Ramponneau, le hasard fait bien les choses et bien sur, nous nous quittons plus. C’est la petite fille de mon arrière grand-père Chmiyane el Bou Ariéne, Simon la limace, un sobriquet qui lui a valu d’être connu dans son quartier, parce qu’il avait ce physique ingrat qui le faisait ressembler à une limace.

Il est mort bêtement en prenant un bain à la Goulette.

Personne ne l’a plus revu, parce que vous savez que les limaces n’aiment pas le sel.

Deb, il a fondu dans les profondeurs océanes, à 20 cm du rivage.

Encore aujourd’hui, certains admirateurs de la limace le cherchent dans l’espoir de le retrouver. La Municipalité de la Goulette a émis une plaque commémorative à son intention

On peut y lire ‘....Ici a fondu Chmiyane El Bou Ariane, par la faute du sel... !’

Quelque chose de sobre et de coquet surtout ‘ Allââ qad sormou... !’ (A la hauteur de son anus)

Chaque année la fanfare de la Goulette reconnaissante pour mon aïeul a composé une ritournelle intitulée ‘...Mélodie à Chmiyane El Bou Ariane... !’

Bon voilà ce que je reçois de ma tante par mail.

Bonsoir cher Monsieur Breïtou de la Goulette, c'est madame Ichtir sur la ligne!
Monsieur de la Gargoulette, je vous précise que ma belle soeur Danielle de la rue des Djerbiens va mieux de ses grattages sans votre posologie.
Monsieur de la gargoulette, elle a mis juste de l'huile avec un peu de oud Kronfol, cela l'a brûlée un peu et puis c'est tout. C’est parti mon kiki.
Mais maintenant j'ai autre chose qui me pose problème comment fait-on pour la dinde de Noël car je n'ai pas trouvé chez Berbèche le lard. Que fais je alors? Peut être que ça a un autre nom ce truc belarbi tounchi, peut être que nous doivasse le remplacer par de la lyé du alouche de l'aïd el kébir?
Dites le moi svp Monsieur de la gargoulette, car nous les nabeuliens nous nous abreuvons toujours de vos mots et maux.
Rabi yaichèk, ley nahik aliné yé breîtou oueld tata méha.

LE PTB a l’immense plaisir de vous présenter ce soir...


‘.....CHAPON...LARDONS....LARONS....PAONS... !’


En avant première.

Avec ...

-TATA ISCHTIR

-MICHKA.

-BREITOU.

Le rideau s’ouvre sur la boutique de Bérbèche boucher, charcutier bien connu dans la profession du coté de la Villette.

‘...Bérbéche Bonjour, comment vas-tu ye baba... ?’

‘...Et toi... ?’

‘...Barouh Achem, comme tout le monde, ni plus ni moins plutôt moins que plus, ici en France depuis l’Euro, il n’y a plus de juste milieu... ! Enfin, je suis comme l’aiguille d’une balance Roberval, une fois à gauche une fois à droite... !’

‘...Tu fais de la politique... ?’

‘..HaJJJJ....VE CHALLOM.... ! Jamais enfin, la politique c’est pour les nuls... ! Bon écoutes Berbéche, j’ai un souci, âândi khelti (j’ai ma tante) Ischtir qui organise le réveillon de Noël... !’

‘..YoudiyaAAAA... ?’

‘...SAFIAAAAA.... : Comment cela Youdiya je ne comprends pas, elle s’appelle Ischtir et Ischtir c’est pas cato à ce que je crois... ! Tu sais dés fois, tu bégayes comme l’histoire... !’

‘...Mais les juifs ne font pas Noël enfin... !’

‘...Et bien celle là, elle fait, point barre, ok et il me faut s’il te plait un CHAPON... ! Nous sommes invités chez elle... !’

‘...Bien sur, que j’ai, Mohamed vient s’il te plait, prépares lui un CHAPON... !’

‘...Min thab el jiblou CHAPEAU... ?’

‘...CHAPON...Ye si Mohamed, djeje kbira ou mgema(une grosse poule charnue). Ber.

‘...Ah ok, Chapon... ! Ok, je vais lui préparer... ! Tu peux revenir tout à l’heure... !’

‘...Koli nejjem en méche el zouz baïd... !( Puis-je toucher ces deux ROGNONS... !’

‘..Ah enti tahb T BERBECHE EL KRARAZ... !’( Ah, tu aimes triturer les COUILLES... !)

‘...Hazouq âlla hneqeq ok... ? Soit poli avec les clients, tu fais de l’humour noir, ye blid... !’

‘...Bon bon, je fais du ‘tfedliq’( Ironie).

‘...Je vais aller voir le boucher français d’en face.... ! Et je reviens... !’

‘...Bonjour Monsieur, je voudrais un PAON s’il vous plait, je dois faire une surprise à ma tante pour le réveillon... !’

‘...Vivant ou mort... ?’

‘...De préférence mort, je dois le farcir.... !’

‘...Farcir du PAON... ?’

‘...Oui, j’ai une recette culinaire un peu spéciale...PAON BRAISE...A LA SAUCE BRETONNE... ! Un délice... !’

‘...Je vous le prépare... !’

‘...Ok, je vais revenir dans dix minutes.... !’

‘..Sbah el khir Hamda... !’ ( Bonjour Hamda.. !’)

‘…Breitou lââjij…!’

‘…Andeq liyè mta berqouss…?’ ( As- tu de la liyè d’un jeune mouton..!’

‘...Aândi liyè triyè ou tamel sette ou settin kif... !’( J’ai une liyè qui te fera plaisir...)

‘...Lel réveillon, ne me déçois pas, je t’en prie... ! Ah louqen tnejem thadara zeda.. ! ‘Si tu peux la preparer aussi..!)

Il retourne chez Bérbèche…

‘..Breitou voilà tout es prêt dans ce paquet, il n’y rien à faire que le mettre au frigo et ensuite le soir de Noël le réchauffer le servir... !’

‘...Merci Berbichou, rabi i zediq... ! Amin, combien... ?’

‘...250 €... !’

‘..CHNOUEEEEEE...THAB TATINI KATRAAAAA.... ! Tarf CHAPON 250 €.... !’

( Quoi, tu veux me donner ne apoplexie.... !’ Un bout.... !’)

‘...4 kgs 250 de chapon farci, fait spécialement pour toi et tu rouspètes, si tu ne veux pas, je le reprends... !’

‘...Bon, je le prends mais tu ne l’emporteras pas au paradis ton chapon... !’

‘...Monsieur Jean, pour mon PAON.... ?’

‘....210 €... !’

‘...Je suis mort... !’

‘..Et qui va me payer... ?’

‘...Mes héritiers... !’

Breitou paye.

‘...Hamdoun ââzizi...El LIYE.... ?’

‘...250 €... !’

‘...AHHHHHHHHHHHH.... ! Tu m’as LIYE AVEC CETTE LIYE MTA BERQUOUSS... !’

‘...Hatte iyè HALAL... !’ (Elle est hallel..!)

‘...le BERQOUSS IL ME COUTE EN FLOUSS…ET CE N EST PAS CELA QUI VA ME RENDRE AROUSS…FI BEN AROUS….! YE ISCHTIR YE KHED FIQ EL HAQ...Je viens de dépenser plus de 900 € pour le réveillon et en plus, reste le champagne BOUCHERON... !’

Attends, je vais appeler Michka voir si dés fois, elle n’a pas une lie dans sa cave de Boucheron elle qui adore FERNAND DE je ne sais plus quoi, hatte hediq kolla frebel (même celle là elle toute frou frou) en elle ne peut pas boire du simple BOKOBZA au lieu de faire dans le compliqué, un jour je lui ai dis brass Michka, si nous sommes dans un resto, tu bois quoi.... ? Elle me répond que de la marque déposée... !’ Yekhir moi, je bois de la marque déposée, toute ma vie, je n’ai bu que du traditionnel, alors, lorsque nous avons été au resto avec les amis, j’ai commandé du vin de MÂÂDA... ! Elle m’a regardée, elle me dit de ‘...MADERE... ! Déjà, je me suis senti gelé comme un stalactite, je me suis contenté d’un petit verre, une larme elle, elle a tout bu en me disant ‘...Ah quelle finesse ce vin ... !’

Pour ne pas paraitre idiot, je lui répondu, ‘...Elle a de la jupe... !’ Elle me répond ‘...De la robe ignare que tu es... !’ Je suis sorti b’radda( avec une colère). Depuis, je m’instruis sur les vins... !’

Bref, le jour du réveillon arrive.

J’étais habillé et parfumé comme je ne vous dis pas. En plus j’avais quatre paquets dans les mains.

Tata Ischtirr, elle a envoyé une zraïta nabeulienne ‘...OURIRIRIRIRIIRRIRI... !’

Alors moi je lui ai dis ‘...Yekhir je viens demander ta main moi pour que tu youyoutes... !’

Elle me débarrasse de mes paquets. Il y avait son mari, Michka assise on dirait ‘Bent Guttirej... ! Les enfants, Danielle sa belle sœur, celle qui avait des démangeaisons, son mari.. !

Une belle table dressée comme je ne vous dis pas’...Mel qak el ambar hatte el fousteq... !’ ( Kemia) La grand mère, 88 ans, était dans le salon , la porte fermée à clef, elle n’aime pas la zaza( le bruit).

On a parlé pendant une demi heure par politesse et ensuite on s’est mis à table.

On kiffait. Vin de race, petits salés etc...Cigare etc...Arrive le moment de la liyè.

Un vrai régal, on mangeait avec délice et en train du TGM.... ! Arrive le PAON farcie, une modèle du genre, une présentation comme je n’ai jamais vu même Michka a dit’...QUEL PAON... !’ Moi j’ai rajouté ‘...PAN...PAN...230 €... !’ Son mari m’a regardé de travers, alors j’ai baissé le prix à 190 €... !’ C’est vrai ce que je vous raconte là... !’

Enfin arrive le super suprême de CHAPON... ! Dans une grande siniya( plateau)

Couvert avec des fleurs, je ne voyais pas le rapport après j’ai su que les fleurs c’étaient pour relever le goût mais des fleurs ORTENSIAS je doutais du goût bref, dans pareil cas, il faut montrer du respect envers la maîtresse de maison... ! Elle a posé le plateau et bien sur, elle a commencé à dévoiler le CHAPON délicatement. Nous la suivons du regard lorsque soudain, elle dit ‘...Bizarre, un CHAPON SANS PATTE... ! Cela ne c’est jamais vu... ! Elle continuait à découvrir et là elle redit ‘...BIZARRE... ! UN CHAPON SANS POITRINE CELA NE C EST JAMAIS VU... !’ EN haussant la voix, le bizarre et l’étrange ont prit la place du CHAPON... !’ Enfin, le papier alu fumant, découvert complètement, laisse apparaître QUATRE LARDONS FARCIES MAIS ALORS maigres ces LARDONS...Comme je ne vous raconte pas, tout le monde me regardait et moi aussi je me regardais par la honte... ! Je voulais dire un mot mais Michka m’envoie un coup de pied sur mes orteils.....

’...DU LARDONS FARCIS ... BREITOUUUUUUU.... !’ Me lance Ischtir... !’

Je lui réponds ‘...C’est le LARDON QUI FAIT LA FARCE... !’

Et là, on entend un HURLEMENT venu du salon...LA GRAND MÈRE FERTOUNA QUI HURLE....’...CHRAKKKKK....CHRAKKKKK.... ! On rentre précipitamment on voit la mémé RIGOLER EN VISIONNANT SHREK... !

On a cru qu’elle avait avaler de travers....CHRAKKKKKKK.... !

Enfin grâce à D ieu, on s’en est bien sortis avec la mémé et moi j’ai filé à la Goulettoise.

SKETCH....LES GRATTAGES....!

SKETCH.

Paris le 20/12/2007.

LES GRATTAGES DE MA BELLE SŒUR DANIELLE.

‘...Ma belle sœur Danielle qui habitait à Tunis rue des Djerbiens (houmet jrèbè) juste à côté de clément el atar qui vendait des verres à liqueur d'huile pour les indigents, c'est la nièce de Zorro Sabagh, elle allait en vacances, après avoir épousé mon frère Serge (paix en son âme), le bourge de Nabeul , à la Goulette et mangeait tous les samedi soirs chez bichi de la goulette, elle aimerait savoir comment on enlève les "démangeaisons culinaires!..." Ischtir. Et sa baracha. Texte talmudique.

‘...Allo Danielle... ?’ Ischtir

‘...OuiIII...... ! C’est quiIII... ?’ Danielle.

‘...Comment c’est qui... ? Tu ne reconnais plus ma voix... ?’

‘...Tu mues dés fois, Ischtir... !’

‘...Je mues ... ? Bon on verra cela après, dis moi au sujet de tes grattages... ?’

Pourquoi tu ne joues pas au millionnaire.... ?’

‘...Je joues au millionnaire, tu te fous de moi là... ?’

‘...Je rigole, Danielle, bon, je vais être sérieuse, je connais un ami, vraiment un pote qui peut soulager tes grattages culinaires, un artiste je te dis, même Michka ne parle que de lui, il l’a soulagé de beaucoup de choses... !’

‘...Je vois, tu veux parler de ce farfelu qui te fais rire, je te croyais plus discrète voilà que tout l’univers sait à présent que je me gratte, ce n’est pas une maladie le grattage culinaire, lejjem j’ai mangé une pourriture, et ça va passer... !’

‘...Trois ans que tu grattes au point que ton ventre s’est transformé en cavité, y’a qu’a te voir en string à Juan les Youpins... ! Où est passée ta petite bedaine qui faisait ton charme et ta fierté hein ???? As-tu oublié que tu as charmé ton mari avec cela... ?Tu avais un profil de miss là tu ressembles à une hneuqe... !’ ( hanoucah.)

‘...Tu as toujours les bons mots pour moi... !’

‘...Qui aime bien châtie bien... !’

‘...Ecoutes, je n’ai pas confiance voilà... !’

‘...Il est marabout, rebouteur, exorciste, coiffeur, magicien, il a tout pour plaire... !’

‘...Yekhir tu me fais l’éloge d’un type que je connais pas, que veux tu que je fasse de lui, hein... ? Tu es devenue semassara toi pour conseiller les gens... !’

‘...Ourass Danielle fait lui confiance et tu verras comment tu ne gratteras plus, c’est fini... !’

‘...Qu’est ce que tu me proposes alors... ?’

‘...Attends qu’il accepte d’abord, comme c’est facile, rajel qui est très occupé, il va se mettre à me donner un médicament comme celà, il faut que je prenne rendez vous avec lui... !’

‘...A en plus, avec rendez vous, écoutes, toi je te connais, tu es une grande farceuse, et je te soupçonnes de vouloir me tourner en bourrique... !’

‘...Danielle, sur ma vie, que je ne plaisante pas, si ce n’est les bonnes relations que j’ai avec lui, jamais il décrochera le téléphone, c’est lui qui m’a guéri de mes maux de tête, tu ne te rappelles pas, appelle Michka et tu verras ce qu’elle va te dire... !’

‘...Ok, je tente le tout pour le tout au point où j’en suis... !’

‘...AllOOOOO....Monsieur Breitou, c’est Ischtir... !’

‘...Ah Ischtir, chtitèq tu sais depuis tes migraines, comment vont t’elles... ?’

‘...Je ne m’en rappelle plus depuis que tu m’as soulagé, vraiment tu as le main verte... !’

‘...Allaish, j’ai planté des choux oulle des tomates dans ton jardin... !’

‘...Tu as fais mieux, menat’ni de ces cassements tête... !’

‘...Rabi Mââk, bon que me vaut l’honneur de ton coup de fil... ?’

‘...Ma belle sœur, se plaint de ‘ démangeaisons culinaires... ? Thoq... !’

‘...Comme si elle avait des ‘berghoutTTTTs... ?’(Tiques de chien)

‘...Pire, des morpions.... ! As-tu un médicament miracle pour elle, dwe arbi... ?’

‘...Bien sur, prends note.... ! Zbib el kharoub avec un peu d’huile de palme, deux gouttes de jus de coco frais, un peu de cacao tiédi, et tu ajoutes une larme d’huile d’argan, une larme pas plus, et elle mélange le tout dans une casserole...Qu’elle laisse mijoter... ! Durant trente minutes, ensuite elle se l’étale sur le ventre comme un cataplasme... !

Une heure plus tard, fini le démangeaisons, résultat assuré, je tiens cette recette de ma grand-mère Meiha z’al... ! Tu as tout noté... ?’

‘...Oui, bien sur, merci je vais la rappeller, tu ne sais pas quelle mistva tu fais Breitou, vraiment leï nehiq sans toi haqni baqi avec mes concombres et céleri... !’

‘...Allo Danielle, je suis morte pour l’avoir au bout de fil, j’entendais même la queue de clients au bout du fil, si ce n’est pas qu’il me considère comme une vraie de vraie de sa famille, jamais il me donnerait ces conseils... ! Alors note s’il te plait la recette dwe marabi mta Nabeul... ! Ou bien si tu veux ‘...Kandil chidi Mahrej i dewi qen el barani... !’ ( La veilleuse du saint Marabi qui soigne que les étrangers sous entendus pas les membres de sa famille.) ...Voilà note... !’

Danielle note.

Une semaine plus tard....On frappe à la porte de Ischtir...

‘...Bonjour.... !’ Ischtir ouvre à une inconnue en foulard de lunettes noires.

‘...Bonjour... !’

‘...Que puis je faire pour vous Madame... ?’

‘...Que puis je faire pour vous Madame.... ? Tu ne me reconnais plus hein... ?’

‘...DANIELLEEEEE.....El douni yemchi qobarra ââliq qu’est ce qui t’arrives... ?’

( Que le mal t’épargne.)

‘...La recette de ton ami Breitou... !’

‘...Elle t’a fait quoi... ?’

‘...Tiens regarde ... !’

Elle enlève son foulard et ôte ses lunettes.... !’

‘...HAJJJJJJJJJJJJJJJJJ VECHALLOM TU AS ATTRAPE LA VARIOLEEEEE.... ! On dirait.... !’

‘...Pire, NON SEULEMENT JE GRATTE TOUTES LES TRENTE SECONDES MAIS TOUTE LA FAMILLE S’ Y EST MISE...DANS LE GRATTAGE... ! ON NE FAIT QUE CELAAAAAAAAAA.... ! EN PLUS J’AI DE LA FIEVRE EN CONTINUITE.... !

‘...Tu as au moins mijen el chréneEEE.... ?’

‘...ENCORE UNE RECETTE DE CE FARFELUUUUUU... ?CA SUFFIT AVES TES ZBIBBBBB....’

mardi 18 décembre 2007

SKETCH...MIJEN EL CHRENE.

SKETCH....


Paris le 18/12/2007.


Mijen el chrénè.

Je vais rendre visite à mon docteur.
Je sonne sur l’interphone personne.
Je recommence.

Voilà qu’une voix m’interpelle.
Je me retourne et c’est mon médecin qui s’apprête à partir pour une visite à domicile.

‘...Doc, mais je ne comprends pas, ma femme me dit que tu travailles ce matin... !’
‘...En soixante ans de carrièrre, je n’ai jamais travaille le mardi matin, je commence à 13 Heures...!'
‘...Bon, écoutes, j’ai apportè mes radios, tu ne peux pas me faire une visite dans ta voiture, je te paye un peu plus... !’
‘...Mais tu es fou, toi.... !’
‘...Juste dix minutes... !’
‘...Bon, monte... !’

Je monte à l’arrière de sa voiture.


‘...Je vais te prendre la tension... !’

J’enlève mon manteau et retrousse ma manche...

‘...Elle est bonne... !’
‘...Tiens, j’ai apporté mes radios des poumons, de mon cul, de ma prostate... !’
‘...Kolloq qamel à ce que je vois... !’
‘...Ma prostate est un peu grosse, tu as qq chose pour elle... ?’
‘...J’ai tout, ne t’inquiétes pas... !’
‘...Pour mes hémos, tu as qq chose aussi... ?’
‘...J’ai tout je te dis enfin.... ! Tu as pris ta température ce matin avec ‘le mijen chranè... !’
‘...C’est quoi ‘mijen él chrènè ... ?’
‘...Thermomètre.... !’
‘...Ah, on appelle cela ‘le pèse fièvre’, je ne le savais pas, je l’apprends... ! Non, mais si tu veux, je la prends tout de suite... !’

‘...Enlève ta chemise, je vais te ‘steto’scoper... !’


Passe une vieille dame.
Elle scrute l’intérieur...

‘...Mais docteur, vous faites quoi là... ?’

Lui...

‘..Tneqet, tout le quartier va être au courant... ! Pour 21€, je me suis mis dans une position catastrophique... ! En 60 ans de carrière, je vais passer pour un con... !’ Envers moi.
‘...Tant que tu ne passes pas pour une pédale, ton honneur est sauf.. !’

‘...Je vois ça et vous êtes à coté de lui... ? C’est du propre, qui aurait crû... ! Moi qui vous croyait...Intègre... !’ Elle.

‘...Tneqet kotleq ye Breitou... !’ (C’est foutu... !)

‘...J’enlève le ‘mijen chrénè Doc... ?’
‘...C’est pas le moment... !’
‘...Quoi, à cause de cette vieille conne, je laisse ‘le mijen chrénè’ en introduction... ! Ca fait dix minutes... ! Déjà... !’
‘...Assis toi dessus... !’
‘...Ma température monte Doc... !’


La vieille...

‘...En plus, vous lui prenez la température... ?’
‘...C’est une urgence, Madame Janette... !’
‘...Je vois, c’est du propre... ! Tenez justement, je venais vous voir... ! Donc vous pouvez m’ausculter pendant que vous y êtes... ! Dans la voiture...?’
‘....Montez madame, prés de moi, je vais vous prendre la température... !’ Moi.
‘...Zeddah... !’ Lui.

‘...Enfin, ça fait 45 ans que je ne me suis pas mis un TUBE DE MERCURE dans mon... ! Ca va me faire du bien...!’ Elle.

dimanche 16 décembre 2007

SKECTH...JI MI CASSE....!

SKETCH

‘...Ji mi casse... !’

‘....Oualayi ki ji mi casse, mirde alors, ti crois ki ji vi rester dans si peyi di merde moi, ji mi mon sang ici froid, li chaud ji li laisse pour mon payi, li francise, il ni vile pas di nous alors, on ni bon que pir les bennes à ordures, n ise pas, parfois ji ni marre , ji roule en bm oui, grace à fatouma, elle travaille di nuit , dans les parkings, ji soudoi un pi li gardien et ensuite ji met le comptir en marche, pas plus que deux minutes le quard heure et ensuite si jy vois qu’il y a abus je la casse, oki ??? On ni badine pas avec l’amour, ici ca coute chir là bas ci pour rien, ci pour cela ki ji suis veni ici, ji fou rien mais ji envie di mi casser vraiment, y en marre, ji gagne bien ma vie oui, sa ji pe le dire, ji economisè plein di fric au payi, li bankier di là bas, ‘..il mi dit reste encore un pi Hamid..... !’ Sirment pir mi voler li fric, ca fi 30 ans ki ji suis pas rentré là bas, mon casier jidiciare il est vierge comme ma granmère, d’ailleurs ji passè trois ans là bas pi proximatisme agravvi c est là l’embrouille li marocains ni save pas parlè la langue di molière, ji leur e dis en prison alors, il y a un qui m a ricitè li mort du loup garou, ca ma fi de la pine vraiment d’aillirs di fois ji pense avant di dormir, ji fi la sourde oreille, mais ce vrai ji in oreille qui marche pas ji fais économi d’un écouteur, natali yaali li vendeur i vouli m arnaquè li salopard, ji payè moitiè prix parce qui ji li ai dit salim si tu vi pasmi croire rentrer dans mon oreille, in yaddin bou, ti sais ci qil m a dit se saligot, ‘..Ti croix qi moi ji suis une éprouvette... ?’ Alors, ji li dis ‘..mi tete di con ki ti es ci pas in ovule toi borrico.. !’ Il ni comprenne rien li arabes kan on li parle comme il fo , ji mi dimande ki ci ki font ici li hmars, au lieu di volè et vivre comme moi barbo vo mieux quil font le turbin et les fille li pituns, ji mi casse ji vou dis... ! Mirde alors.. !... !’

Le téléphone sonne...

‘...Allou... ? Ki ci à l’appareil... ? ‘...C’est moi... !’ ‘...Ah ti voilà ti toi , ti mis a donne garce 700 iros, di moi , moi ji ti li donne 25 plastic, ci fé 13 pipes à 20 iros et 12 pir l’amor à 40 eros, ou lil i la diffirence hein, i mi manque 40 iros ... ?’

‘....Il y une capote qui a éclatée... !’

‘...Iclatè, iclatèEEEEEEEEEEEEEEE... ? yè qahba, ji vi ticlatè la tête Salope de prix ki ti è, ji vi ti faire la peau sale racailli ki i ti è...Ji vi t iclati la cervelle... !’

On l’appelle sur l’autre ligne...

‘...Ki ci.. ?’
- ‘...Je vais me préparer à me casser Hamid... !’
- ‘...Ji si pas au koran, Noura... ! Alors on si casse ensemble... !’
- ‘...J’ai vendu mes papiers tu sais... !’
- ‘...Ah, là ti fi une grosse connerie, au bled ca couti plis cher, moi ji vi li vendre la-bas... !’
- ‘...Ah ok alors je vais me faire rembourser.. !’
- ‘...Bon, jy régle mi comptes avec Farida, on si rappelle... !

Il raccroche..

‘...Bon Farida, Icoutes, toi ji vi ma cappote éclatée, oki ??? Ji la raccomodere, yè qahba ki ti i, .... !’
- ‘....Bof, ca coute deux cents... !’
- ‘...Caligote qui ti e sa coute ki sa coute, mis jy vais le plastic... !
- ‘...Le problème c’est qu’il est encore dedans... !’
- ‘...Ah en plis ji vi payè l’avortement, écoutes ti va cho li ginokilogue et ti li dis di la faire sortir délicatesse, si la casse ,ji ti casse ma tête toi et lui compris... ?’
- ‘...Vulgaire que tu es.... !’

Elle raccroche...

- ‘...Vulgaire... ? In yaddin bouk ma omok, moi ki ti donne di travail, ki ti fi sortir du trattoir pir li camion e ti mis dis vulgaire, ingrate ki ti es...’ !