dimanche 25 novembre 2007

LES VOYAGES IMAGINAIRES DU COMTE ALBERT.

Avant -propos.


Mes textes sur l'école de la Goulette ( 5 en tout) publiés sur accueil et ici pour quelques-uns ont attiré l'attention, il y a deux ans, d'un monsieur du nom de Gérard Grairy, un ancien goulettois, habitant à l'époque à deux encablures de mon ancienne maison de la rue Pasteur, passage Casino qui donne directement sur la plage. Un article, passé le .... sous le titre le Canagoulettois, évoquait ce gentleman.

Le hasard a voulu que ce monsieur m'écrive et me rappelle certains noms 'oubliés' de nos maitres et maitresses et personnes 'surnommées’. Il avait quitté la Goulette à 18ans, en 1956, a fait son alya en France puis s'est installé définitivement au Québec. Il possède un pavillon dans le Grand-nord. A part sa résidence en ville. Il passe le plus clair de son temps à chasser quand d'autres font les comiques. Nous avions donc échangé quelques souvenirs durant 6 mois.
( Mon ami Najib Balti ( Drun Beausity ) par un heureux concours de circonstance, l'a connu au Canada puisqu'il était locataire chez lui, à l'époque où il était étudiant. Du moins.

Je remercie mon ami qui m'a donné quelques renseignements sur le Canada...

'Au pays du Grand-Nord ' I


'Vive le Québec libre ' ...' Ces quatre mots lancés par sa grandeur le vénéré roi des français Charles de Gaule avait soulevé un si grand 'et moi' chez les Canadiens anglophones et même chez les sans phone que la reine en fut 'shocking', presque retournée que certains ont cru apercevoir la culotte fleurie couleur moutarde imprimée avec deux lys sur les côtés, en lieu et place 'de pisse en lits' sans racine'. Ce n'est pas de politique que je vais vous entretenir mais de voyage imaginaire. Un genre d'aventure qui ne me coute rien.

Je reçus un jour dans ma boite à e mail de la part de mon ami Gérard, une 'cartonnette' m'invitant à passer quelques jours chez lui dans le Grand-Noir canadien. Une randonnée un peu spéciale; la chasse au Grizzli.
'N’oublie surtout pas ton fusil...tes bottes...ta gibecière ...etc..

'.Chasser le grizzli..?..Moi..? Qui rechigne à tirer un moineau goulettois ... ? Qui a peur de son ombre qui elle ne se méfie pas de moi.! Chasser le Grizzli.?'

Me dis-je en faisant grise mine.

-'... Et surtout n'oublie pas tout ton attirail..!' Qu'il me dit !

' Harpon hameçons pardon fusil, cartouches etc..' Je ne sais même pas ce que veut dire appuyer sur un chien ou armer un barillet. Tuer ? Ramasser des dépouilles d'ours.? Mais c'est pas mon truc.! Me disais-je au fond de moi. Mais comme un vrai goulettois ne peut reculer devant aucun défi et ainsi perdre la face sans me faire passer pour un pleutre alors que nous sommes censés être les meilleurs en tout.

Je lui répondis ceci.

'Mon cher ami,
Je te remercie pour ton invite, je vais dépoussiérer mes hallebardes et autres carquois modernes et venir chasser le fauve.! J'ai toujours gardé mon coup d’œil et le flair..! Merci à bientôt..!


NB/Mes amitiés à Doris née Quesnel. votre dame. Et à vos enfants.' Signé Albert. Comte des Fouchiks

Je réfléchissais à la question sans trouver une esquive ou un prétexte. Je ne voulais surtout pas me défiler. Je fis bon cœur contre mauvaise fortune. Je me rendis chez un armurier pour acquérir le matériel nécessaire. Le vendeur.

-' Je vous conseille un 'Smith and Watson...Monsieur..!'
-'Je n'y connais rien mon ami.!'
-'..Avec visée nocturne..!'
-'Je n'y connais rien mon ami.!'
-'..A longue portée et calibre 16..Trente coups à la minute.!'
-'Mais c'est une mitrailleuse que vous me proposez là.?'
-'Non.! Un fusil d'assaut..!'
-'Mais..! Je vais chasser et pas aller à la guerre.!'
-'C'est tout comme.! Vous allez être un assassin.!'
-'Comment assassin.?'
-'Oui..! Vous allez commettre un meurtre d'animaux qui ne vous ont rien demandé.!'
-'Merde.! Alors que faire.?'
-'Payer et partir.!'

Il m'empaqueta le tout. Une fois rentré chez moi, j'entendis les mots résonner dans ma tête.
.' Assassin'. Je me débarrassais de mon costume de ville et enfilait ma nouvelle tenue vert olive pour voir l'effet. Je vissais mon chapeau que je relevais d'une plume de paon ce qui me fit ressembler à un chasseur alpin sans ski. Un coup d’œil dans la glace me renvoya un Rambo dans des proportions raisonnables. Modestes. Si je puis dire. Je m'auscultais ainsi de la tête aux pieds quand mon œil, comme une conscience. M'interpella.

'Tu vas être un meurtrier .Comte.!'
'O lalalala..! El fèjya.' Un meurtrier.?'

A suivre...

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