samedi 17 novembre 2007

La main de D ieu
Serait t’elle à tes côtés.

Asslama ye Lella él béyè.
Nahréq zin yassél ou fertounè
Habit nah’quiléq noqta hlouè
Beness’bè blédéq Nebeul él tahfounè.

(Bonjour madame la gentille
Que ta journée soit de miel et chanceuse
Je voudrais te narrer une anecdote
En rapport avec ta ville Nabeul la jolie.)

Eqel na’haAAAr ?
Aâl fzour él sbeh chem’ssiyè,
Hé’nè ouél jom’yi’yè
Khdi’né ke’yèss né’bli’yè
Ha’ouéss’na fél mdi’nè
Tah’at ââlinè lââ’chi’yè fél’iyè.

(Ce jour là
Par un beau matin ensoleillé
Mon groupe et Moi
Nous avons pris la route nabeulienne.
Nous nous nous promenions dans la médina
Lorsque l’après midi embaumé de fel, nous surprit.)

Eqel ââ’ââ’chouEEE....§§§§
(Cet après-midi là... !)

Méchin...Méchin deï’khiIIn ou cheï’khiIIn
Zna’qiII, sqi’faAAts i ché’dou ââliIII’è.
Dort ménè ou ménè ou rjat ââl mdiII’nèEE.

Toht ââla haAA’lléb... ! Mra’ssem fouq hal’bi’yè
Ouaq’fa ââl bar béb daAAr

(Nous marchions sereins et paisibles.
Les impasses, les patios peuvent en témoigner
Je tournais par ci par là
Lorsque je tombe sur un hallèb au repos sur le col d’une gargoulette debout sur le seuil d’une maison.)

Ah Ah Ah eqel nahaAAAr….
Ye léllè ouar’diyè.

(Ce jour là O Madame la Rose.)

Ha’lléb ou mra’ta él hal’biyé
As’ouar’tem ye ââïni.
Seq’tin nass’bin ââl lââ’ti’bè.

(J’ai photographié
Le hallèb et son épouse la gargoulette,
Bien silencieux sur le pas de la porte,

Mou’letè qââ’da fél maq’ssoura
Che’fet’ni, khor’jot él bara.
Gat’li lââzouza léb’che sef séri*…

(La propriétaire des lieux sort de l’anti-chambre
Elle m’aperçoit et vient à ma rencontre.
Elle me dit, la vieille habillée en sef séri...)

‘…Chriba mé ye oulidi…? Da’ar fiq jit mel b’yid…!’
(Un verre d’eau mon fils…? On dirait que tu viens de loin... ?’)

‘…Ah ye mim’ti…!’ Gol’tola…
‘…Ha’lléb da’qar’ni…! Jdou’di ou ha’yar’ni
Ha’lléb ââ’tech’ni... !’

(O mamie…!’
Ce hallèb m’a rappelle de vieux souvenirs, mes ancêtres et il me remue.
Ce contenant en argile cuite me donne soif... !’)

Ah Ah ye lélla él béya....
Eqel nahar...

Fi jo’ro’ta khol’tot ben’ta, hlou’è ou mé’ziè’né.
Ha’blè, yé’dè rat’ha ââ’la qer’chè.
Ha’llèb mé’de’touli, ouel ma’ya jrét frechq fi gou’fi.
Sa’fia qif oue’j bne’yitè.
Chrobt ââ’la toul ha’li.

(Sa jolie fille enceinte sort à sa suite, une main posée sur son ventre. Elle m’a tendue le hallèb, et l’eau fraîche et pure comme son visage a inondé mon ventre.
J’ai bu de tout mon saoul.)

‘...Bél chfè yè ou’li’di.. !’ Ga’let’li l’ââ’zou’za.

( Bonne santé mon fils... !’ Me dit la vieille.)

‘..Yer’ham ouel’diq ye mim’ti... !’ Golt’ola.
(Que D ieu bénisse tes géniteurs... !’ Je réponds.)

‘...Toch’kor yè oulidi... ! Sié’tiq min bja rabi... ?’

(Merci mon fils... ! Tu te nommes comment par la grâce du Seigneur... ?’)

‘...Braham, halq’ouel’di yè miIIIm’ti... !Khé’lit blédi ou zé’mèEEE’li... ! Té’ouè Sé’nè’ouèEEt!’

(‘Abraham, je suis goulettois mamie... ! J’ai quitté ma ville et mes amis... ! Il y a de cela des années...!’)


‘...AhHH AhHH yé nari...! Fa’qar’tni ye hass’ra ji’rè’niII
Ha’youn, Bi’chi ou Tra’belsiII
Ouél zia’ra mta re’bi Yââ’coub Chlé’mè (z’al)... !’

(...Ah mon jour... ! Tu me rappelles ,. il y a si longtemps mes voisins
Hayoun, Bichi et Trabelsi
Ainsi que le pèlerinage du très cher vénère Rabin Jacob Slama... !’)


Dem’ya fi âïne tobBB’roq...

(Une larme brille dans ses yeux.)

‘...Ha’yar’tli guel’bi yè ou’li’di... !’

(Tu as remué mon cœur fils... !’)


Tab’ssét ââ’lé’yè ou bé’sset’ni
Aâ’lla khdou’ di mgam’hin.

(Elle s’est penchée sur moi et m’a embrassée
Sur mes joues dorées.)


‘..Ot’khol yè si Braham... ! Mar’ha’ba biq ... !’

(Rentre monsieur Braham... ! Soit le bienvenu.)

Ouej’bet’ni lé’lla Mé’rièm Seknazi* Sé’mitè.

(Qu’elle me dit madame Myriam Seknazi*)

Ha’chem, oue’jeEEb’tè.

(Confus, je lui réponds.)

‘...Ta’ouel om’roq yè mim’ti... !
Ta’hat él liIIl ââ’linèEEE ... ! Oun ch’allah en jiou fél tour jam’yi’yè.. !
Ou bess’lama ââ’li’koOOm... !
Tess’ba’hou ââ’la khir ou yer’ham él mssa’rèn elli jé’bou’qoOOm... !’

(Que ta vie soit longue, mamie,
La nuit est tombée, je souhaite venir vous rendre visite en groupe
A la circoncision et au revoir à vous tous
Que votre réveil soit fait de chance et que D ieu bénisse les entrailles qui vous ont fait naître.)

Eqel NahAAAAr.....Eqel A’chouEE... !!!§§§§§
(Ce jour là...Cet après-midi là... !)

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Ken yé mé ken, fi ékher el zèmène Braham el fedlekji, tah alé zouz nweblyé, fi bélou el nweblyé me iarfouch iodhoukou.
But, excuse me sir Braham lord of La goulet,we (ahna bil francisse) conosco tutti la joya,
Kobara ya omri , ménetechouéchi fik, ahnè chomrim chabbbath mtaâ el dhahk!
Baade mé neklou el dfina, kol ouahed iched sahbou ou nkat"ou we nraychou(comme les plumes au vent)
lokhrine bech ndhakou.
Koli yaich oueldi Lord Braham chtayebtou chebeth el bereh, khater ahné fi nébel, ntaybou, kchokchou bil marka we el osbène, ou kémoune bil lham ou kebdè ou chekchouka de blogs ou makoud, ou brik ou ou alihem!
BENVENUTO BIENVENUE WELCOME DANS LA TRAVERSEE DU DELIRE SABBATIQUE

Breitou a dit…

ahahahah...Anonyme tu n'es pas E...Dés fois....Marti ââm let kchouchou bel osbane melle je chouiyè mechouch, sabit el mel tah maleh yesser.

Fe lekher klit terfiche.

Breitou a dit…

Ma parlo anche italiano.
E tu parla bene.

Benvenuto in PTB...!!!

Anonyme a dit…

NON
benveneto in potobo

Breitou a dit…

MA TOULI OUHEN RAYEH..§§§

YE LELLA...§§§§§

Anonyme a dit…

Sublime cette petite histoire!!

Breitou, je passerais avec plaisir prendre un café avec toi, un de ces jours!

Anonyme a dit…

Bonsoir Breïtou, alors chtémmè jdid el youm?
C'est vrai que le Timbo il est hmoum, j'espère que cela va s'améliorer car l'hiver est trop précoce cette année, n'est ce pas?
Juste un petit asselama.

Breitou a dit…

On s'en fout du temps et du froid.
Le rire est chaud.